Nous maltraitons nos anciens. Nos vieux. Ne voyez aucune notion péjorative dans le mot vieux. Il est noble. Oui. Nous maltraitons nos vieux. Ils ne comptent plus vraiment. Nous sous-traitons la vieillesse, nous payons à prix d’or des établissements pas toujours resplendissants. Je n’oublierai jamais ma grand-mère dans son fauteuil roulant, si peu “autonome” dans sa “mapad”, me montrant discrètement les fruits pourris que l’on donnait aux petits vieux. Alors, les rares fois où j’allais la voir, je lui ramenai des fruits frais, mûrs et pas pourris.
Une société se juge à la manière dont elle prend soin de ses plus faibles.
Nos plus faibles sont nos gamins, nos vieux et nos malades.
Ils devraient être l’une de nos priorités.
Nous les avons oubliés.
Nous faisons de nos enfants des abrutis d’écrans (télé, jeux vidéos etc) qui ne pensent plus. Nos vieux nous les mettons dans des mouroirs. Dans les hôpitaux, on ne les soigne presque plus. Encore moins depuis le Covid. Chaque jour les patients sont évidemment triés. Les vieux meurent. En silence, mais sans dignité.
Resaissions-nous. C’est d’humanité dont nous parlons ici. De tendresse. De la vie. De la mort. Du temps, inéluctable qui passe. Même les starteupeurs de la start-up nation de Macron finiront par devenir vieux. La jeunesse ne dure qu’un temps, un temps tellement court.
Le communiqué de presse d’ORPEA
“Un article publié ce jour dans le journal Le Monde dévoile les premiers éléments d’un ouvrage à paraitre visant ORPEA.
Ces éléments, polémiques et agressifs montrent une volonté manifeste de nuire.
Nous contestons formellement l’ensemble de ces accusations que nous considérons comme mensongères, outrageantes et préjudiciables. De telles attaques ne sont malheureusement pas nouvelles mais sont extrêmement violentes dans un contexte où nos équipes sont encore plus mobilisées depuis deux ans par la crise sanitaire.
Nous ne pouvons pas laisser de telles dérives sensationnalistes et mensongères ternir l’image d’ORPEA et du secteur. ORPEA, ses dirigeants et ses collaborateurs ont toujours placé, depuis trente ans, le bien-être des résidents, l’accompagnement des équipes et l’éthique professionnelle au cœur des critères de leur action et du développement de l’entreprise.
Le Groupe procède chaque année à une enquête de satisfaction auprès de ses résidents et familles, réalisée par un organisme externe indépendant, dont les derniers résultats montrent un taux de recommandation moyen de 95 %.
Par ailleurs, ORPEA exerce son activité dans un secteur qui fait l’objet de règlementations strictes et de contrôles réguliers par les autorités publiques. Il n’aurait évidemment pas été en mesure d’assurer son développement en France et à l’international s’il ne respectait pas scrupuleusement les obligations qui sont les siennes.
ORPEA, ne disposant pas du livre à ce jour, a d’ores et déjà saisi ses avocats pour y donner toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire, afin de rétablir la vérité des faits et défendre son honneur ainsi que celui de ses collaborateurs qui remplissent quotidiennement une mission admirable, avec conscience professionnelle et engagement”
J’ai beaucoup rigolé sur l’organisme indépendant qui fait une enquête de satisfaction avec 95 % de résultats positifs. C’est la même chose dans toutes les entreprises, ORPEA comme toutes les autres, de la téléphonie aux banques, elles ont toutes des taux de satisfaction au sommet. Un peu comme la côte de popularité du premier secrétaire du parti communiste en URSS.
Sinon pour le reste voici l’article du Monde évoqué dans le communiqué de presse d’OPEA.
« Les Fossoyeurs », un livre qui ouvre le débat sur la gestion et le contrôle des maisons de retraite
“Le journaliste indépendant Victor Castanet décrit dans une enquête très fouillée, publié chez Fayard mercredi 26 janvier, les dérives lucratives de certains Ehpad du secteur privé. Son travail nourrit une nécessaire réflexion sur les modalités de prise en charge de la dépendance.
Autant le dire d’emblée : il serait injuste de réduire Les Fossoyeurs (Fayard, 388 pages, 22,90 euros) à la virulence de son titre et de n’y voir qu’un brûlot sans profondeur. L’enquête du journaliste indépendant Victor Castanet sur le « business » des maisons de retraite privées mérite au contraire d’être portée et débattue en place publique. A l’approche de l’élection présidentielle, elle vient nourrir de façon dérangeante – parfois même révoltante – le débat sur ce sujet majeur.
Lire aussi les extraits des « Fossoyeurs » : Article réservé à nos abonnés
Le but de l’auteur n’est pas de prétendre que tous les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du pays sont des mouroirs où les « aînés » sont maltraités. Jamais il ne tombe dans la généralisation. Les « fossoyeurs » qu’il présente ne sont pas les « petites mains » de ce monde si particulier (auxiliaires de vie, employés, soignants…) mais plutôt certains décideurs pour lesquels la vieillesse est devenue, d’après lui, un filon lucratif. Un groupe privé français au succès éclatant concentre l’essentiel de ses attaques : Orpéa, le numéro un mondial du secteur des Ehpad et des cliniques. Un mastodonte : 65 000 collaborateurs dans 1 100 établissements à travers la planète ; 220 Ehpad rien qu’en France.
Troublantes proximités
En s’intéressant d’abord aux dérives signalées dans l’un d’eux, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), l’auteur n’imaginait pas qu’il plongerait à ce point au cœur de ce qu’il appelle le « système Orpéa ». Sous sa plume, les révélations pleuvent. A l’en croire, l’obsession de la rentabilité aurait poussé les dirigeants historiques du groupe – à commencer par son fondateur, le docteur Jean-Claude Marian, aujourd’hui richissime président d’honneur –, à imposer des méthodes managériales contestables, à rogner sur les dépenses, à s’arranger pour profiter au mieux de l’argent public, à jongler sans cesse avec les contrats de vacataires. Sans oublier les liens financiers avec des fournisseurs et des apporteurs d’affaires, ou encore une troublante proximité avec des hauts fonctionnaires et des élus. Le tout au nom d’une phrase érigée en dogme dans les réunions d’état-major : « Il faut que ça crache ! »
L’auteur décrypte ce mécanisme qui explique selon lui les dysfonctionnements constatés dans certains Ehpad Orpéa. Le groupe, sollicité à plusieurs reprises, n’a pas souhaité répondre à ses questions, tout comme M. Marian et ses deux plus proches collaborateurs, personnages centraux de ce récit d’une richesse factuelle bluffante.
Victor Castanet, soutenu par son éditeur (Fayard), assure détenir les preuves de ce qu’il avance pour dénoncer la « gestion exclusivement comptable de la prise en charge d’êtres humains vulnérables ». En près de trois ans d’enquête, il a rencontré 250 personnes, enregistré plus de 200 témoignages, déniché des rapports confidentiels et des courriels internes, obtenu l’appui de témoins prêts à l’accompagner en justice si nécessaire. Parmi eux, des proches de résidents mais aussi d’anciens cadres d’Orpéa, et même une juriste employée aux ressources humaines du groupe, Camille Lamarche. Cette jeune femme, qui se perçoit comme une lanceuse d’alerte, a joué un rôle actif dans cette investigation dont le journaliste sort avec deux certitudes : les autorités de contrôle (inspection du travail, Assurance-maladie, agences régionales de santé…) ne sont pas de taille à lutter face à un groupe si puissant, et il est urgent, pour l’Etat, de se pencher sur le sujet.”
Source Le Monde.fr ici
Bonjour, oui bien entendu que ce genre de groupes maltraitent ses résidents, ses travailleurs, et asphyxie les petits acteurs. Mais en Belgique il y à encore de petites structures qui font la part belle au respect et à l’accompagnement de nos aînés.
Un directeur de Maison de repos à Bruxelles
Bonjour. On a vu pendant le confinement qu’il n’était plus possible d’aller voir les personnes âgées COVID oblige!! Elles sont mortes de chagrins, comme des bêtes SEULES !!! Vu mon âge, ma mère est décédée en 2003 (93 ans) donc je n’ai pas eu ce problème de visite!!! Heureusement, car j’y serai allé la voir!!! quelques soient les sanctions!!
Mais qu’on donne quelques “gopro” aux résidents des ephad qui ont encore leur tête, e pense qu’on serait choqué du résultat…
Les vieux, c’est inhumain de les laisser là dedans mais les familles sont déchirées, divisées alors ils nous parquent comme des moutons…
Le rivotril, l’euthanasie des vieux, la chaise de contention et le confinement en chambre pendant des semaines jusqu’à ce que mort s’en suive, les menaces de ne plus pouvoir revoir les proches etc, ça c’est ignoble et bien plus concret car les vieux ne le supportent pas et meurent…ce qui arrange bien certains psychopates…
Ce groupe verse des dividendes à ses actionnaires, et le plus possible pour être attractif aux “investisseurs”.
Mais il y a une réalité :
A chaque fois qu’un bénéfice est dégagé, c’est au détriment des conditions de vie des résidents, au détriment des conditions de travail du personnel, au détriment des familles qui doivent payer afin de compléter les retraites insuffisantes de leurs parents ou bien vendre leur patrimoine qui sera phagocyté en quelques années.
Une question émerge : est il bien raisonnable de considérer que ce secteur d’activité puisse être à but lucratif comme n’importe quel autre ?
Bonjour Charles, cette situation est encore une fois la faute du peuple crédule. Pour avoir travailler dans le milieu du soins à domicile pendant des années notamment avec des handicapés troma crâniens et je peux vous certifié que les gens (parents et enfants) préfèrent payer des fortunes à ces organismes crapuleux que rémunéré correctement des aides à domicile spécialisé dix fois plus compétent(e)s. Les ARS sont également complices de ce petit meurtre entre amis (actionnaires) et n’hésites pas à mettre d’énormes batons dans les roues de toutes entreprises et associations en services ou maintient à domicile. Et la je ne parle même pas de monter des habitats mutualisés spécial seniors dont le cout peut être divisé jusqu’à 10 et contribuent sans aucune comparaison au bien être des résidents seniors employés et familles. Il ne sagit pas la d’un scandale mais de crime organisé d’une mafia entièrement géré par les pouvoirs publics et les grandes entreprises privées (PPP). Payer 1500 euros un(e) aide soignant à domicile ou autre ça emmerde les familles car nous étions considéré comme des débiles mentaux et le fond de cuve de la société, alors que de ce faire tasser la crotte par de grand organismes à 3 4 5 6500 euros par mois ne leurs pose aucuns problèmes.
Comprenne qui pourra.
Amen, et bon courage à tous et surtout Banzai !!!!!
je n’ai jamais douté de cette situation dans les ehpad et les espaces publiques ne sont guère mieux.
BONJOUR .Dans la future prise de conscience,donc,de fai-re le grand ménage,avec les décideurs criminalisés,il fau-dra “s’occuper ” également, des “tortionnaires, déguisés en soigneurs ,seigneurs ou saigneurs,qui ont maltraité les an-ciens.Il y aura toujours une branche de la Justice,pour neutraliser ces sinistres individus !Ils ne seront pas oubliés!
J’ai commandé ce livre ce matin, le Monde décrivant les tarifs immondes de 6500 à 12000 € par mois ! Rester sur un bateau de croisières en permanence est une meilleure solution, finir au fond de la mer une solution ! Un investissement de fin de vie bien réfléchi ! Xavier Bertrand dans le coup ! Nous l’avons échappé belle !!
Quand on sait que l’Etat a compense intégralement le manque a gagner ,plus prosaïquement la mort de nos anciens en epAhd…..,!! Donc , ces entreprises cyniques ,maffieuses ,dirigées par des nébuleuses mondialistes sans scrupules .Hypocrisie de la ministre panier r….qui voilà 2ans au moment des décès de nos anciens en masse , avec comme correlaire une chute brutale en bourse de ces Orphéa et merdes du même acabit , conseillait d’acheter de ces actions car c’était une bonne affaire.!!!!,Voilà, qui demontre que la venue de femmes en politique n’a pas apporté d’empathie , de douceur , certaines sont pires que les hommes.Des rapaces , sans ame , sans honneur .!!Un Pays qui ne respecte plus ses anciens est un Pays qui a perdu ses valeurs , triste pour le Pays des droits de l ‘Homme.Nous sommes a 2 mois des élections, votons tous contre cette racaille macroniste qui estime aussi que la mort de nos anciens n’est que chose et marchandise.!!!!N’oubliez rien de toutes les bassesses que nous subissons depuis 5 ans.!!!
Helas il s’agit d’un probleme culturel; lorsque la “culture” anglo-saxonne a debarqué en Europe l’argent est devenu la valeur suprême, superieure à l’humain lui-même.
Je confirme la voracité des HEPADs , et encore plus prégnante lorsqu’ ils sont sur le point d’ être rachetés…Abus de faiblesse, extorction de signature, vaccination imposée,manipulation mentale, voire, surmédication .J’ ai été obligé moi- même, récemment d’ extraire “Manu militari”, Ma propre mère de 91 ans sous l’ expression ” kidnaping”par la direction, surprise par la spontanéïte de mon action et , je cite : 《par la méconnaissance des méfaits de mon action sur son mental…》dixit le médecin gériatre injoignable jusqu’ alors; il m’ aura fallu 4 mois de rééducation nutritive et dhébergement à mon domicile et réduction de 7 à 3 médicaments indispensables, pour retrouver un être humain , certe, agée mais encore capable de remarcher seule et de nous battre au Scrable…Lol .
Une honte, ces “gestionnaires” qui font du chiffre, comme dans beaucoup d’entreprises d’ailleurs, hôpitaux etc… ou l’humanisme et passé aux poubelles au nom de la rentabilité. Sans aucune rancune, je leur souhaite une vieillesse de la même qualité que celle qu’ils ont “offert” à nos anciens. Qu’ils crèvent !!!
Quand l’argent ne rapporte plus on cherche les passages obligés? La vieillesse et la maladie! Depuis 2 ans nous vivons la mise en route d’un GENOCIDE orchestrée depuis plusieurs décennies par une bande de PSYCHOPATHES MARXISTES sur lesquels s’appuient les adorateurs du veau d’OR. Cela semble ne pas vouloir fonctionner à cause de TRUMP qui les a obligés à précipiter les choses. Ce qu’ils ont oublié ces FENEANTS PERVERS c’ est que l’expérience terrestre ne sera jamais l’éternité et qu’elle aura une fin, et ils ont oubliés qu’ils vont crever cette 33ieme race après les crapauds, (je m’excuse auprès des crapauds). Ils sont tellement CONS ces ORGANES qu’ayant 99% de la richesse de ce monde leur seul soucis ce sont les 1% des autres et qu’ils puissent vivres considérant qu’en les éliminant ils puissent accéder à l’éternité? La tristesse de ce que je vis, c’est qu’autour de moi il y a 80% de cons matérialistes, dont 50% de SS délateurs! Comme dirait BRASSENS, mon Dieu qu’ils seraient beaux tous ces petits villages ils n’ont qu’un seul défaut et c’est d’être habités, “Les IMBECILES HEUREUX QUI SONT NES QUEQUE PART! BONNE ROUTE!
Vous avez raison de dénoncer ce scandale Charles,
mais qu’attendre d’un état qui a laissé mourir ses vieux lors de la première vague du virus chinois en 2020 ?
(je vous rappelle que ce même état avait interdit aux médecins de soigner et aux hôpitaux d’accueillir les vieux).
dans la mesure ou on nous incite à investir dans un clapier, il faut bien faire cracher la famille des résidents
On peut aussi se demander pourquoi ‘ les jeunes ” préfèrent mettre leurs parents en maison de retraite que de les laisser chez eux avec des aides à domiciles ? souvent parce ce que ces ” jeunes ” veulent récupérer la maison familiale et donc ” hériter ” avant l’ heure .Honte à eux !
Infirmier de profession, un cuisinier de la sodexho intervenant dans un ehpad géré par les actionnaires de korian m’a avoué disposer de 5€/jour par résident pour les 4 repas (c’était il y a 10 ans), portion congrue et pas de rab pour les papys, mamies, qui payaient à l’époque 2100€/mois.
J’ai depuis exercé en gériatrie en Espagne et au Canada…. rien à voir, honte à nous de traiter nos anciens de la sorte.
Z vite…..
J’ai eu la possibilité de mettre des ruches sur un toit Orpéa.L’une des premières questions du directeur fût de savoir s’il l’on mettait des lumières la nuit les abeilles continueraient-elles à travailler?
Au-delà de la bêtise, nous voyons que recruter des “gestionnaires” dans les écoles de commerce pour gérer l’humain n’amène que des dérives.
D’abord le journal Le Monde est une publication papier largement acheté par l’eugéniste Bill Gates (il a versé 4 millions de dollars au journal Le Monde en 2020). Alors, en 2022, ce quotidien publie un article sur un scandale déjà amplement dénoncé dèjà par des médias alternatifs comme TVL.
Comme d’habitude ces gens là prennent le train en route ou enfonçent des portes ouvertes. Durant le premier confinement, les anciens sont morts de solitude et de chagrin…Honte à Macron, à Edouard Philippe, à Castex, à Véran et à Buzyn!!!
J’ai travaillé dans une résidence sénior, dont je tairai le nom, pour éviter des ennuis à Charles.
C’est la même chose. la majorité du personnel (sous payé) est d’un dévouement total et qui accompli son travail bien au delà des prescriptions de la “fiche de poste”.
Des investisseurs (beaucoup de particuliers) achète les appartements qui sont ensuite loué par le groupe aux personnes âgées. On garanti aux investisseurs, un rendement très élevé (sup. à 5%) et ce quelque soit le taux d’occupation de l’établissement. Vous vous doutez bien que les prestations ne sont pas du tout à la hauteur des publicités les qualités des résidences.
Et là aussi, pareils, enquêtes de satisfaction “stalinienne” !
Il y a un cahier de doléances à l’accueil pour les résidents, et là, ce n’est plus du tout la même histoire, ça couine à tous les étages. Malheureusement, la directrice, femme admirable, fait ce qu’elle peut avec les moyens qui lui sont alloués.
Et c’est la même chose en cuisine où le chef fait des miracles avec les quelques euros qui lui sont attribués par repas.
SCANDALEUX !
Ce n’est pas société qui ne s’occupe pas des vieux et les maltraitent !!!
Ce sont ces familles, enfants, petits enfants qui n’assurent pas.
On renvoie la maltraitante constamment alors que nous, soignants faisons notre boulot ds 99 % et avec les moyens que l’on nous donne plutôt pas si mal.
Les familles débarquent avec leurs préjugés sans penser que NOUS pensons que C eux qui ont mis leur vieux en structure… À eux de s’en occuper… Z’ont même pas la patience de filer un repas… C inverser le problème !
Un joli conte
L’ECUELLE DU VIEUX GRAND-PERE
Il y avait une fois un grand-père qui vivait chez son fils et sa bru. Il aurait pu être heureux, puisqu’il avait un beau petit-fils de six ans, qui chantait et riait toute la journée auprès de lui.
Le dorloter ? Ah ! bien oui ! Comme le grand-père mangeait très mal, à cause de ses pauvres vieilles mains tremblantes, on l’avait relégué tout au bout de la table, dans un coin où personne ne pût le voir. La bru disait tout haut : « Il a encore taché la nappe ! » Et le fils ajoutait : « Il a gâché la moitié de son jus. »
Un beau jour, comme le pauvre grand-père avait, pour la deuxième fois, cassé son assiette en la faisant tomber, on lui acheta une écuelle de bois, et le fils dit : « Ainsi, il ne cassera plus notre vaisselle ! »
Vous comprenez, n’est-ce pas, pourquoi le grand-père souhaitait de mourir ?
Le petit garçon, lui, ne comprenait pas encore toutes ces choses, parce qu’il était bien jeune. Il se disait : Aux vieilles gens on donne des écuelles et on les commande comme des petits enfants. »
Et le soir même, assis près du feu, il taillait avec son couteau un gros morceau de bois.
« Que fais-tu donc là ? demanda son père.
– Tu vois bien, papa : c’est une écuelle pour toi, quand tu seras vieux ! »
L’homme comprit : « Comme j’ai été dur et ingrat envers mon vieux père ; et voilà mon petit enfant à qui j’apprenais à devenir aussi dur et ingrat ! »
Il prit son vieux père par la main, le conduisit à table, à la place d’honneur, et désormais, dans la maison, ce fut à qui gâterait et honorerait ce cher grand-père.
D’après Grimm.
Bien sur il est scandaleux de voir la manière dont les personnes agrées sont traitées dans les EHPAD.
On peut accuser le manque de soignants, le manque de formation des soignants, et surtout l’Etat de ne pas être assez strict sur les contrôles et la justice sur les signalements.
Mais pendant la crise sanitaire le mot d’ordre était que tous les adultes et même les enfants se vaccinent pour protéger les personnes âgées. or si les personnes âgées sont vaccinées, elles sont protégées par leur vaccin et celui des enfants n’a pas de conséquences sur elles. Pourquoi s’en prendre aux enfants?
En attirant notre attention sur ce scandales des EHPAD est-ce que ce ne serait pas pour la détourner du scandale de la maltraitance des enfants dans les cercles de pédocriminalité?
Qui accepte une ” disputatio ” , autrement dit un débat contradictoire ?
Dommage que notre societe democratique hyper liberale ne dispose oas du levier class action
Car beaucoup de multinationales qui investissent chez nous en mode colonialiste , prendraient le temps de la reflexion
Bonjour
Ravie que ce scandale éclate enfin ! J’aurais voulu faire part de certains agissements envers mon père et ma mère tous deux mis en maison Orpéa en 2006 mais je ne savais comment m’y prendre…vu la renommée de cet organisme privé. J’ai dû moi même effectuer des analyses d’urine à mon père fièvreux car aucun personnel médical n’était présent. J’ai amené le flacon au labo attendu les résultats et récupéré les médicaments pour le soigner au plus vite alors qu’Orpéa est maison médicale….Mes deux parents ont bp maigri sur place. Je peux vous confirmer qu’on leur donnait du pain surgelé alors qu’une boulangerie se trouve à l’angle de la rue. Papa est tombé et aucune radio ni soin ne lui ont été faits. Pas de kiné du coup il a perdu tous ses muscles et s’est vite retrouvé sur un fauteuil. Leurs médicaments ont été intervertis…Heureusement qu’ils avaient toute leur conscience pour s’en rendre compte…La liste est longue et j’ai décidé de les changer de maison le plus vite possible pour leur plus grand bien. Je ne fais aucune publicité pour Orpéa vous vous en doutez. Alors maintenant qu’est ce que çà doit être ????
Décidément tout le monde en veut à votre argent… l’état le premier!
Un Epad “public” a 2600 euros par moi est une honte, alors que pensez du reste…
Ma père touche 300 euros de pensions de retraite et mon père 1500 euros. 1800 euros, on y est toujours pas alors que ma mère a une démence d’Alzheimer et mon père devient sénile. La solution vendre notre maison Familliale héritage de nos ancêtres, car je n’aurais pas les moyens de la racheter une fois leur décès car on dois rembourser l’ « aide ».
Commençons à rendre les Epad financièrement accessibles pour les familles 800 euros pas mois. Le reste ne sera qu’hypocrisie
Le but est celui édicté en 1981 par Attali : liquider les plus de 65 ans en rafflant le plus de ffric. On attends que ce débris montre l’exemple et disparaissant.
L’ECUELLE DU VIEUX GRAND-PERE
Il y avait une fois un grand-père qui vivait chez son fils et sa bru. Il aurait pu être heureux, puisqu’il avait un beau petit-fils de six ans, qui chantait et riait toute la journée auprès de lui.
Le dorloter ? Ah ! bien oui ! Comme le grand-père mangeait très mal, à cause de ses pauvres vieilles mains tremblantes, on l’avait relégué tout au bout de la table, dans un coin où personne ne pût le voir. La bru disait tout haut : « Il a encore taché la nappe ! » Et le fils ajoutait : « Il a gâché la moitié de son jus. »
Un beau jour, comme le pauvre grand-père avait, pour la deuxième fois, cassé son assiette en la faisant tomber, on lui acheta une écuelle de bois, et le fils dit : « Ainsi, il ne cassera plus notre vaisselle ! »
Vous comprenez, n’est-ce pas, pourquoi le grand-père souhaitait de mourir ?
Le petit garçon, lui, ne comprenait pas encore toutes ces choses, parce qu’il était bien jeune. Il se disait : Aux vieilles gens on donne des écuelles et on les commande comme des petits enfants. »
Et le soir même, assis près du feu, il taillait avec son couteau un gros morceau de bois.
« Que fais-tu donc là ? demanda son père.
– Tu vois bien, papa : c’est une écuelle pour toi, quand tu seras vieux ! »
L’homme comprit : « Comme j’ai été dur et ingrat envers mon vieux père ; et voilà mon petit enfant à qui j’apprenais à devenir aussi dur et ingrat ! »
Il prit son vieux père par la main, le conduisit à table, à la place d’honneur, et désormais, dans la maison, ce fut à qui gâterait et honorerait ce cher grand-père.
D’après Grimm.
Ehpad: Etablissement destiné à vous faire perdre tout ce que vous avez économisé tout au long de votre vie, sauf si vous êtes très riche (cf dictionnaire personnel)
Le rapport aux faibles ne peux être qu’un rapport de charité ( mot a bannir!) dés l’instant qu’on en fait un centre de profit il faut s’attendre au pire .
Il est indispensable de se débarrasser de la racaille startup avant que notre monde devienne infernal .
A supdeco à l’ENA à sciencepot on n’apprend évidemment pas l’empathie , la charité , on apprend les taux , les niches de profit , alors ne vous étonnez pas .
@ Madness
Absolument d’accord, j’ai vécu cette expérience ou plutôt ma mère dans un Ehpad du pays basque.
Lamentable.
@ Charles Le groupe, sollicité à plusieurs reprises, n’a pas souhaité répondre à ses questions, tout comme M. Marian et ses deux plus proches collaborateurs, personnages centraux.
Ne pas répondre, n’est ce pas la norme depuis ce nouveau siècle merveilleux et numérique.
Rendre la vie des gens très compliqués lorsqu’ils sont victimes est évident et les autorités sont totalement complices, l’esprit Kapo est de rigueur.
Comme disaient les Punks ” no future”
parce qu’il n’y a rien à faire comme dirait M. Onfray sinon sombrer dans la dignité.
ORPEA aurait un rendement de 40 %… énorme, ceci explique cela.
Mes deux tantes sont en EHPAD à Paris (13500 € mensuel) chambres correctes, neuves, soins OK (pour le moment elles sont encore autonomes, on verra par la suite…) mais la nourriture (seul plaisir qui peut rester à cet âge) est abominable, insipide, mal équilibrée. Pour le prix, on pourrait espérer un service plus satisfaisant. Les gestionnaires savent que les séniors sont souvent propriétaires de leur logement, donc il y a du répondant, quitte à liquider tout le patrimoine si ils veulent jouer les Jeanne Calment, et ça au détriments des enfants qui voient fondre les économie de toute une vie. Une solution : “A l’avenir, il s-agira de trouver un moyen de réduire la population. Nous commencerons par les vieux car dès qu’il dépasse 60/65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et coute cher à la société…”
Jacques Attali, l’avenir de la vie – 1981, âgé aujourd’hui de …79 ans !
Comment ces mêmes vieux se sont-ils comportés du temps de leur splendeur avec leurs propres enfants, conjoints, parents, amis, salariés, subordonnés, amants, maitresses, fournisseurs, clients ?
Pour la majorité d’entre eux, comme ils sont maintenant traités eux-mêmes ! Comme des m….
La haine, le mépris, l’indifférence aux autres, ne vont pas à sens unique et la loi de la jungle dans sa rudesse aux faibles s’applique aussi à ceux qui s’en croyaient les éternels gagnants.
Croyez bien que je ne justifie pas la maltraitance. Au contraire. J’ai prêché la bienveillance pendant des décennies dans ma fonction de formatrice : dans le désert ! Maintenant voilà les fruits mûrs/pourris de la déraison qui atteignent ceux qui n’avaient pas assez d’esprit, même dans la force de l’âge, pour savoir que chaque acte, chaque pensée a des conséquences en rapport. Quand on cultive collectivement, frénétiquement, le payer moins aux autres pour gagner plus soi même, comment peut-il y avoir un autre résultat que celui que vous décrivez ?
Je travaillais à la direction d un ephad et le jour où orpea a racheté cet établissement j ai tellement luter pour laisser l empathie et l humain avoir une réel place que ja I été licencié… Honte à cet établissement côté en bourse avec un décors digne d un hôtel pour mieux berner ces futurs résidents…
Madness 12… 😉 Merci de votre témoignage. Ça fait du bien.
Votre article me touche. Vos paroles me font encore plus ouvrir les yeux sur ce monde.
Je suis une mère seule avec un enfant. Et quel malheur pour moi que de devoir travailler juste pour payer des factures qui ne cessent d’arriver. Sans pouvoir regarder mon enfant grandir et sans être présente pour mes parents vieillissants. Chacun me dit chaque week end qu’il ne me voit pas assez.
Et je trouve ça regrettable d’etre esclave dans une société où l’on passe à côté de ce qu’il y a de plus important au monde : notre famille. Nos descendants et nos ascendants.
J’espère pouvoir travailler à temps partiel plus tard pour m’occuper de mes parents. Ne pas les laisser à la dérive dans des epad dispendieux avec feu personnel épuisé.
Si seulement on pouvait changer le monde. Revoir nos valeurs.
Quelle honte de traiter nos aînés ainsi.
Oui épouvantable mon père est tombé en ephad et il a été pris par l hopital mais il est décédé quand nous sommes arrivés ses tempes étaient violettes je n oublierai jamais
N’oublions pas que nous serons tous un jour le ” vieux” de quelqu’un
Le “vieux” ce n’est personne, mais nos ” parents âgés ” leur donne une identité
Je vois dans les de commentaires beaucoup d’indignation mais peu de propositions alternatives
Un jour ce procédé honteux se retournera contre eux.
Pourquoi ? un jour sauf accident, suicide ou meurtre il seront vieux . Ce jour là il comprendront tout le mal qu’ils auront fait mais …il sera trop tard, car ce jour là ils seront indigents, malades maltraités et mal soignés comme ils les maltraitent aujourd’hui. Car eux aussi vieilliront et mourront abandonnés
Je sais que les cas personnels ne représentent pas des généralités, mais ayant passé toute mon enfance et une partie de mon adolescence chez les sœurs, même si j’y ai pensé quand la question s’est posée de trouver un logement assez grand pour garder mon père avec moi une fois majeur, je ne me suis jamais senti assez proche de lui pour vraiment songer à vivre dans le même logement que “mon vieux”.
Ma mère st décédée quand j’avais 2 ans, et aussi loin que mes souvenirs remontent, il y avait les voiles des religieuses dans mon entourage proche et ceci, avant même d’entrer au pensionnat.
Parfois, les relations avec mon père pour les vacances d’été durant les quelles le pensionnat fermait se résumaient à ceci:
Je descendais du pensionnat à la gare avec ma valise contenant mes vêtements marqués au numéro du pensionnat. Je prenais le train, seul jusqu’à la Ville éloignée de 70 km env.. Le tarin passait devant ma maison et je restais collé à la fenêtre pour l’entrevoir deux secondes juste au moment où elle apparaissait puis disparaissait du paysage.
Arrivé à la gare, mon père m’attendait sur le quai, me prenait ma valise “des sœurs” des mains, me donnait une autre valise “de la colo” avec un autre numéro sur les vêtements,; je changeais de quai et reprenais un autre train, seul, jusqu’à une autre ville à une centaine de km de la maison. Là, une personne de la colo m’attendait et je passais tout l’été en colo jusqu’à la rentrée des classes où je refaisais le chemin inverse: Gare – train – quai – échange de valises – re-train – quai – pensionnat.
Et voilà toutes les relations avec mon père pour l’année. Même si je respectais mon père, et avec la meilleure volonté du monde, il m’aurait été impossible d’envisager de vivre avec un étranger pour lui épargner la maison de retraite CHEZ LES SŒURS une fois majeur.
Le pensionnat, ça a été de 4 ans à 14 ans.
Mon père s’est retrouvé à vivre aussi 10 ans de sa vie chez les sœurs.
Une des dernières fois où je l’ai vu de son vivant, il m’a dit qu’il regrettait de m’avoir mis en pensionnat quand j’étais enfant et que s’il avait su ce que ça représentait de vivre chez les religieuses, il aurait trouvé une autre solution.
Mais moi, je commençais ma vie avec des sœurs et je n’avais pas l’expérience et la maturité qui étaient les siennes quand ça a été son tour.
Même à durées égales, c’est lui qui a eu la meilleure part.
En plus il était plutôt bien traité… mais chez des religieuses.
C’est sans doute ce qu’on appelle “le Karma”.
Le sens de la famille, c’est quelque chose qui se forge au fil du temps.
Un parent ne l’est que dans la façon dont il s’est occupé des siens de l’enfance à la majorité.
Le sentiment filial ne s’improvise pas d’un coup de baguette magique.
Si vous placez vos enfants devant une télé avec des dessins animé d’une stupidité vertigineuse, avec une tétine en plastoc au bec pour qu’ils se taisent et ne vous dérangent pas, ne vous étonnez pas qu’à l’âge adulte ils vous rangent dans un placard.
Aujourd’hui éclate le problème de gestion pécuniaire des EPHAD, demain sortira le problème sur les crèches qui tombent dans la même logique de gestion.
Comme dis dans l’article ” Une société se juge à la manière dont elle prend soin de ses plus faibles.”
Vous avez raison, mais pourquoi votre grand mère se trouvait-elle alors dans un de ces mouroirs?
Très heureux que l’on commence à s’interesser au sujet, il n’est ni nouveau, ni surprenant. Orpea se fait aujourd’hui prendre la main dans le sac car ils ont vraiement dépasser les bornes. Mais qu’en est-ils de leurs confrères (Dolcea, Colysee, …). Aucun contrôle n’est effectué. L’ARS, poussée dans ses retranchements par les familles, ne sait articuler “que cette Ehpad n’est pas pire que d’autres”. L’attention est focalisée aujourd’hui sur Orpea, elle doit s’étendre sur l’ensemble des entreprises privées, qui ont délibérémment choisi de privilégier les actionnaires, au détrimment des résidents !
“une troublante proximité avec des hauts fonctionnaires et des élus.”
c’est tout ce qu’on veut Savoir : des Noms !
pas une phrase bateau, de la VRAI Enquête !
encore une belle dégringolade en Intraday, j’ai calculé que le journaliste a refusé 15 Millions €, 10 fois + ont été détruit en quelques séances ( 120 millions € )
Et les distributeurs de RIVOTRIL qui qui se bousculent pour dénoncer de la maltraitance !!!!!!
Monde de cinglés
Alors pourquoi, Charles, votre grand mère se trouvait-elle dans un des ces camps de la mort?