Le modèle lucratif des Ehpad sur la sellette ? se demande cet article de la Tribune.
« Faut-il confier des Ehpad au secteur privé lucratif ? Depuis l’éclatement du scandale Orpea fin janvier, certains politiques et représentants des familles rouvrent le débat. Ils réclament au moins la transparence sur le fait que les soignants n’y soient pas plus nombreux que dans le public, malgré des tarifs bien supérieurs. Décryptage sur un scandale aux répercussions massives. »
C’est évidemment un débat qu’il faudra avoir, et il faudra avoir ce débat sans idéologie et loin des hurlements liés au scandale lié à la parution du livre « Les Fossoyeurs », écrit par le journaliste Victor Castanet et publié chez Fayard fin janvier.
D’ailleurs si le Groupe Orpea, leader européen des maisons de retraites avec 1 156 établissements dans 23 pays, est épinglé un autre groupe, Korian cette fois-ci est également entraîné dans la tourmente et son cours de bourse chute de façon importante, ce qui montre bien que les investisseurs sont bien inquiets des pratiques dans l’ensemble du secteur et pas que chez Orpéa.
Même dans les établissements dits « publics » ou gérés par des associations, il ne faut pas croire que les choses se passent forcément mieux. Là aussi, il y a des abus manifestes, par manque de personnel, par manque de moyens et de dotations aussi, sans oublier la qualité et la formation du personnel.
Il ne faut pas non plus faire l’impasse sur la nature du travail en lui-même. Accompagner nos anciens au quotidien est un travail très difficile.
Il faut donc analyser ce qu’il se passe de manière nuancée et sage. C’est un sujet complexe auquel il n’y a pas de réponse simpliste.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source La Tribune.fr ici
Une histoire m’est parvenue concernant les Ehpads.
Dans certains établissements, il a été constaté la disparition de dentiers, et une ombre à été vue la nuit rôdant dans les couloirs.
Et de là est né l’histoire de la bête de J’ai vos dents.
Bonjour. Ma mère était en Ehpad elle avait toute sa tête, elle m’a dit, j’en ai raz le bol!! elle sait laissée mourir, pourtant j’allais tous les jours la voir!! C’était en 2003 elle avait 93 ans lorsqu’elle est morte et il n’y avait pas le COVID !!! Pas assez de personnel pour prendre soins des personnes âgées!! Très simple la solution!!!
Lucratif ou non n’est pas le problème, cela coûte cher, comment le financer? A force de multiplier les aides pour ceux qui ne s’en sortent pas, on doit augmenter les cotisations, ce qui augmentent ceux qui ont des difficultés de fin de mois.
Il faut un grand débat sociétal sur la priorité des aides et leur limitation au soutenable.
Dire que les sociétés paieront c’est oublier que les cotisations sur les sociétés se répercutent toujours sur les personnes: le personnel, le client final qui est toujours un particulier (même au bout d’une longue chaîne logistique) ou l’actionnaire qui in fine est aussi un particulier. Il faut admettre une fois pour toute que c’est toujours le citoyen qui finance l’état et que demander toujours plus cela induit de plus en plus de dépenses contraintes et donc de moins en moins de dépenses choisies et in fine de libertés !!!
A quand les bots en ephad pour prendre en charge nos vieux ?
A moins que les cabines à suicide deviennent obligatoire pour lutter contre la plandémie…
ça ira plus vite que le rivotril, plus besoin de couche et de biscotte…par contre pass nazitaire exigé…monde de tarés.
« Accompagner nos anciens au quotidien est un travail très difficile. »
c’est ce que j’ai dit au directeur d’un service de soins à domicile, en dénonçant l’écart moyen de salaire de 30% entre les soignants et les employés de bureau. « c’est normal », m’a t’il répandu.
…
sans commentaires
L’État finance (insuffisamment) une bonne partie du fonctionnement des maisons de retraite, il est donc le premier responsable des mauvais traitements infligés aux personnes âges « abandonnées » là par leurs familles… Merci le capitalisme qui a mis au boulot toute la famille… au nom de l’émancipation des femmes… Même les musulmans, encore réticents, y viendront quand toutes leurs épouses trimeront. Le beau monde que nous avons bâti là…
« Il faut donc analyser ce qu’il se passe de manière nuancée et sage. C’est un sujet complexe auquel il n’y a pas de réponse simpliste. »
Vous avez tout dit ! Et le délire des médias et les airs outragés de tous les donneurs de leçon de la pensée unique n’y changeront rien. J’ai bien « aimé » le titre de la Tribune avec « le secteur privé lucratif », les horribles les mauvais, vous rendez-vous compte le secteur privé est lucratif ! Dingue! Dans cette formule tous les errements du collectivisme, de l’étatisme et du communisme à la française. Le mal français.
BONJOUR .Les personnels de « terrain « ,sont bousculés,par les obligations d’être rentables, alors qu’l manque du per- sonnel .Pas un seul Etablissement est identique.Par contre, limiter les intermédiaires, serait déjà ,un gage d’efficacité .même dans le Privé, les bureaucrates ,sont en surnombre.Il serait judicieux,de les envoyer au contact !
Certains auront remarqué que ce qu’on appelle « productivité » consiste à en donner le moins possible en echange du maximum d’argent, et pas seulement au restaurant.
Une réponse typiquement Française sera de mettre plus de normes aux Ehpad, pour se donner bonne conscience, ce qui ne résoudera rien car avec plus de normes seules les grosses structures spécialisées pourront encore ouvrir au détriment de structures plus petites à visage humain. On voit ce que cela a donné avec orpéa.
Il serait bien naïf de croire que si cela était géré par des entités publiques ce serait mieux. Dans les hôpitaux tout n’est pas non plus très rose.
On peut envisager d’interdire la cotation en bourse de cette activité mais le pb de son financement restera à définir car il s’agit d’un secteur aux coûts extrêmement élevés.
Un africain a dit : » le jour ou nous mettrons nos vieux dans des maisons de retraite l’Afrique sera foutue »…
Le vrai problème c’est une société qui ne peut pas garder ses vieux au sein de la famille…
L’éclatement des familles par un salariat tyrannique qui détruit les liens et la mémoire des générations est profondément néfaste à la civilisation, en isolant les individus et en les mettant à la merci du projet diabolique des mondialistes…
Pour ceux qui ont « connu » la mafia , je trouve que la société actuelle en adopte de plus en plus les méthodes , …mais sous forme limite légale .
Chasse le naturel , il revient au galop, déguisé en agneau .
Le problème n’est pas de savoir s’il faut une gestion par le privé ou non. La seule chose qui importe, c’est comment c’est géré et quelle est l’éthique du gestionnaire.
Du privé ou du public peuvent être aussi bons que mauvais. Les exemples ne manquent pas dans tous les domaines.
En tout cas, heureusement qu’il y a encore des journalistes d’investigation, indépendants et qui ont du coeur au ventre.
J’ai lu dernièrement « La dictature des syndicats ». Aussi intéressant qu’édifiant. Mais là, pas de vagues…… (!)
Hospitalise 3 mois à Korian Argonay Haute Savoie et maintenant en hôpital de jour au même endroit je n’ai que des félicitations à formuler.
Médecin retraité je peux vous assurer du sérieux, de la bonne humeur et
de la disponibilité du personnel ainsi que du suivi médical.
De même la fourniture de matériel n’est pas soumise à des quotas.
J’espère qu’il en est de même ailleurs….
Tout à fait d’accord avec @Sankara
Une société qui a refusé de prendre en charge ses anciens pas plus loin qu’en mai 2020, est une société qui ne mérite plus notre adhésion.
La maltraitance dans les maisons de retraite a été évidente et imposée par le gouvernement dès le début du confinement lorsqu’il y a eu interdiction des visites aux parents qui se trouvaient ainsi dans une situation pire qu’en prison.
La « dénonciation » actuelle a pour but de masquer le cynisme criminel du gouvernement
Depuis des années, les plaintes relatives à la maltraitance dans les EHPAD se sont accumulées sur les bureaux des ARS. Aucune n’a fait l’objet d’un véritable contrôle. On embauche à la tête de ces instituts très particuliers concernant nos alter égos, des « cadres » sans aucun compétences; ni en soins ni en psychologie, avec des failles profondes en éducation et politesse. Il en va aujourd’hui de même dans les hôpitaux publics qui sont; depuis des décennies, la variable d’ajustement des « économies » budgétaires (la santé et l’armée).
Le règne de la cupidité commence à se faire jour au détour de l’absurdité « covidienne ».
L’industrie pharmaceutique s’est offert; sans frais et avec d’énormes bénéfices, l’essai grandeur nature d’une technologie; sans consentement, induisant conséquemment une mortalité évidente.
Pourquoi avez vous occulté mon commentaire? ceux que je vous adresse sont issus de mon vécu professionnel.
Alors je m’interroge = dois-je investir ( rentabilité promise ! ) ou y entrer comme client ? Votre avis ??
Comme l hospital les Ehpads manquait déjà de personnel la suspension importante d une bonne partie de ce personnel pour pass dit sanitaire n a certainement pas arrangé la situation mais bizarrement personne n en parle
Mr Duparc
La Savoie est un cas bien particulier qui revendique toujours son indépendance qu on lui a volé mon fils qui en revient a été étonné de la determination des savoyards a ce sujet
Bonjour,
Ma sœur et moi-même avons été obligés en 2019 (ne pouvant faire autrement) d’utiliser les services d’un EHPAD. Il est donc devenu « Résident » d’un centre de chez KORIAN.
Pendant la pendemie de covid, cette organisme « que je compare à une multinationale » avait prévu de verser
prés de 54 millions d’euros à ses ACTIONNAIRES ?
Comment un organisme dont le but est principalement sociale peut-il être coté en bourse ?
Je me pose quelques questions.
Financé principalement par le résident et/ou ses descendants ,les ARS et par l’état, tout cet argent devrait servir à assurer une certaine qualité de fin de vie à ses « résidents ».
Sachant que ces pauvres résidents ne produisent absolument rien, je ne vois pas où se trouve le bénéfice
généré par KORIAN. Cependant, les actionnaires touchent des dividendes sur ces fameux « bénéfices ».
Je voudrais bien que l’on m’explique.
Pour moi, ce n’est que purement et simplement du vol. Vol au détriment de l’état (donc nous les contribuables),
nous les vaches à lait avec des mensualités de 3800 à 4000 € par mois pour cet EHPAD.
Considérant que ce dernier apport provenant des résident et parents, provient, la plupart du temps des économies
ou de la valeur des biens que possédait le résident.
En fait, l’organisme (deuxième mondial) s’efforce de faire des économies sur la gestion de ses établissements, avec l’emploi de personnel étranger, (sûrement payé au SMIC), afin de minimiser les dépenses et de rediriger ces
pseudos « bénéfices » vers les actionnaires.
Un EHPAD devrait être géré comme un service SOCIAL. Toutes ces sommes apportées par l’état, résidents et leurs parents, doivent uniquement être utilisées pour les soins apportés aux résidents et leur bien être et non
servir à GAVER des actionnaires avides.
On marche littéralement sur la tête !
Cela veut dire que toute sa vie, la personne âgée économise pour, in finé, en faire bénéficier des actionnaires qui n’en
non rien à faire… sachant, en plus, qu’une majeure partie de ces actionnaires sont des fonds de pensions étrangers,
qui ne sont là que pour « pomper » l’argent, tant que tout va bien et disparaître quand il y a un problème… bonjour
la solidarité !.
Je trouve ce système lamentable.
Les EHPAD ne sont pas des sociétés de production, elles ne fabriquent et ne vendent absolument rien, elles
ne devraient donc pas générer de bénéfices et donc pas de dividendes.
Ces sommes reversées aux actionnaires ne pourraient-elles pas servir à améliorer le quotidien des résidents de ces
EHPAD et rémunérer correctement le personnel tant dévoué ?
La façon dont on a créer ce système a fait que tout était pipé depuis le départ. Orpéa est le premier, mais il ne sera pas le seul. Tout a été conçu autour d’une seule chose : faire du fric ! et ce sur le dos de tout le monde. C’était sur qu’un jour ou l’autre tout allait péter
Bien fait pour ces gens avides de toujours plus de profits. Je leur souhaite une chute vertigineuse et suicidaire.
Quant à moi, je pense sérieusement à renoncer à travailler quand il faudra s’occuper de mes parents. Car il est hors de question de les laisser aux mains d’inconnus et d’actionnaires.
Si seulement, ensemble, collectivement, on décidait tous de s’occuper de vos anciens dans la dignité et au sein des foyers.
Sans chercher la provocation ou la polémique, à écouter il apparaît que la cause des dysfonctionnements dans les structures pour personnes dépendantes est quasiment toujours liée à la volonté d’optimiser la rentabilité.
Les structures non capitalistiques ne connaissent t’elles pas ces dysfonctionnements ?
Ce n’est qu’une question, sans arrière pensée.
Ayant visité ma mère pendant près de 10 ans dans un EHPAD public, je n’ai pas l’impression que les pensionnaires encore lucides soient satisfaits du traitement qui leur est réservé.
Et si les responsables de ces structures privées ou non, avaient un problème commun et sans vraiment de solution : le social ?
Les mauvais traitements ou l’indifférence infligés aux pensionnaires sont ils dûs uniquement à la volonté de la direction ?
Doubler ou tripler les salaires et les effectifs changerait il le fond du problème ?
Cela fait beaucoup de questions, mais il me semble qu’elles au moins le mérite de l’originalité, à défaut d’être politiquement correctes.
Ne désespérons pas !
Les Zadministrateurs y arriveront aussi, et là les soignants goguenards les attendent.
Médecin je ne pourrais rien faire, je dois « appliquer » ; je ne commande plus : ils ont déshabillé le Serment d’Hippocrate, enlevé la religion avec la Prière de la bonne mort de Saint Luc patron des médecins, et supprimé le Paternalisme protecteur bien que râleur.
Les soignants aigris et exploités peuvent se lâcher et le temps des « Transmissions » valident beaucoup de choses plus ou moins consciemment.
Qu’ils n’hésitent pas avec le Pas(!) Vaccinal, les soignants sont toutes des louves de famille et guettent.
Après tout nous sommes des mammifères avant que d’être des Transhumanistes – ou pas.
Bienvenue à ma Pesée des Âmes !