C’est un article de Nicolas Baverez dans le Figaro et intitulé « Droit dans le mur de la dette » qui doit tous nous faire réfléchir et surtout faire fléchir les politiques économiques de nos dirigeants successifs depuis des décennies.

Une politique toujours plus démagogique, avec toujours plus d’aides et de dépenses publiques au lieu de toujours plus de responsabilité personnelle.

Evidemment, lutter contre la précarité menstruelle, n’est pas ce qu’il y a de plus coûteux. Quand j’entends les enseignants, on m’explique que c’est un « vrai sujet ». Certes. Mais toutes ces jeunes filles payent sans problème le forfait téléphonique illimité et leur I-phone dernier cri. Une précarité donc toute relative.

Si nous faisons une extension de ce type de raisonnement, le budget de l’Etat en payant les médicaments de la mère et du père michu, en réalité permet à Apple de vendre ses I-phones.

A un moment, il sera inévitable de devoir passer par la case mise à plat et retour du bon sens. Ce sera évidemment très douloureux.

Alors que nous dit Nicolas Baverez ?

« La remise en ordre des finances publiques passe par une profonde réforme de l’État, mais surtout par un changement radical d’état d’esprit.

La perte de contrôle par la France de ses finances publiques est un tabou dont nul n’ose parler alors qu’elle surplombe désormais notre pays, mine sa souveraineté et compromet sa capacité à faire face aux défis du XXIe siècle. Tout au long de l’interminable changement de gouvernement, qui s’est étendu de la mi-décembre à la mi-février et qui a vu Emmanuel Macron et Gabriel Attal multiplier les interventions, pas un mot n’a été dit sur le déficit et la dette publics, alors que notre pays se trouve désormais étranglé par son surendettement.

La France a enchaîné cinquante ans de déficits, puisque le dernier budget excédentaire remonte à 1974. Cette situation est sans précédent depuis l’Ancien Régime et n’a pas d’équivalent parmi les grands pays développés. La dette publique a progressé de 20 % du PIB en 1980, à 58 % en 2000, 85 % en 2010 et 112,4 % fin 2023. Elle approche 3 100 milliards d’euros fin 2023, soit 45 600 euros par Français. La France a réagi aux chocs des dernières décennies par plus de dettes ».

Je suis d’accord avec Nicolas Baverez.

Le sujet n’est pas tant économique que psychologique.

Il nous faut un changement radical d’état d’esprit !

Or, dans notre pays ce n’est plus le monde de Oui-Oui, mais celui des ouins-ouins, cela chouinent, couinent parce que tout est tellement « dur ». Travailler ? Dur. Se lever le matin ? Dur. L’effort ? Trop dur ! Se restreindre ? Vous n’y pensez pas ! Je veux tout, maintenant, tout de suite. Droit opposable au logement comme à la consommation !

Ce que je ressens est plus important que la réalité.

Bref, il va falloir mettre fin à la société des chouineurs, et croyez-moi, ce sera si difficile, que nous n’y arriverons qu’en affrontant les grands vents de l’histoire.

Cette citation est parfaite pour décrire le moment précis du cycle où nous nous trouvons.

« Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent de bons moments. Les bons moments créent des hommes faibles. Et les hommes faibles créent des périodes difficiles. »

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source le Figaro.fr ici

Please complete the required fields.