D’après De Guindos qui n’est rien d’autre que le vice-président de la BCE, évidemment « il faut attendre de voir comment les choses évoluent ».

« Il faut voir comment évoluent les prévisions » et tout le blabla d’usage assorti des précautions oratoires de style imposé, mais l’essentiel du message c’est :

des taux encore plus négatifs que négatifs ? Ha… oui-oui, c’est possible !!!

Donc globalement, cela va continuer à s’enfoncer en taux négatifs sauf si l’Allemagne réussit à empêcher cette fuite en avant monétaire.

Or, rien n’est moins sûr, car de vous à moi, ce dont on parle c’est de la solvabilité des pays de la zone euro et de la pérennité même de la monnaie unique.

Les Allemands risquent de devoir avaler leur pilule monétaire… Cela ne va pas les faire rire.

Finalement, au moment de la création de l’euro Helmut Kohl a cru que l’euro serait une monnaie allemande ce qui permettrait à l’Allemagne de dominer l’Europe, alors que François Mitterrand pensait que l’euro permettrait de lier le destin des deux nations et obligerait l’Allemagne à payer aussi pour la France…

Il se pourrait que les deux aient eu raison, mais pas au même moment.

Les 15 premières années l’euro a été un outil de domination allemande.

Les 10 prochaines année, l’euro risque d’être un outil d’enchaînement de l’Allemagne.

Charles SANNAT

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Source Agence Reuters via Boursorama.com ici

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