Le mouvement de serrage de vis se poursuit et les banques financent de moins en moins de dossiers parce qu’elles deviennent de plus en plus strictes sur la qualité des dossiers et la notion de risques emprunteurs.
Résultat ?
Jamais les taux n’ont été aussi bas, et jamais la production de crédit n’a autant été orientée à la baisse.
Pour Sandrine Allonier, directrice de la communication du courtier en crédits immobiliers Vousfinancer. « D’un côté les taux sont très bas et d’un autre côté les banques sont de plus en plus exigeantes. Donc finalement, nous avons peu d’emprunteurs qui peuvent bénéficier de ces conditions extrêmement favorables ».
Nous vivons la suite des demandes du Haut Conseil à la Stabilité Financière qui avait demandé aux banques de calmer le jeu, mais nous vivons également un moment particulier au niveau bancaire, où les établissements prennent en considération, bien évidemment, les risques économiques accrus par la pandémie et les dégâts infligés aux entreprises … donc à l’emploi !
Plus aucun restaurateur ou patron de bar, plus aucun patron d’hôtel, plus aucun commerçant « non-essentiel » ne peut plus faire de crédit aujourd’hui sauf les PGE qui sont les prêts garantis par l’Etat mais dont la vocation n’est pas de financer un achat immobilier ! A cela rajoutez ceux qui travaillent dans des secteurs à risque comme les compagnies aériennes ou encore l’aéronautique, et vous avez pour la première fois, beaucoup d’exclus du financement bancaire pour les achats immobiliers.
Cela va commencer à se voir au premier semestre 2021 et le marché devrait connaître une baisse de l’ordre de 10 % dans les prochains mois (6 à 24 mois).
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source BFM Immo ici
Bonjour Charles. Finalement la descence arrive plus tôt que prévu. A mon avis les banques ont déjà intégré la chute explosive de l’immobilier et attendent. La situation de catastrophe en cours ( économie, emploi, santé) donnera nécessairement naissance à une normalisation confiscatoire de l’immobilier, en d’autres termes la pierre va vite retrouver sa valeur intrinsèque. Donc au final les vendeurs prudents devraient baisser énormément le prix dès aujourd’hui, les acheteurs doivent orchestrer la mise à disposition du cash (résoudre son plan assurance vie, vendre tout l’inutile, posséder un panier de devises… ) C’est possible car assez rapidement les prix de l’immobilier vont être extrêmement bas. Nous commençons une guerre, en plus si Trump fait des siennes !….
Croissance et taux d ‘ intérêt sont corrélés ! Si la croissance prend une direction inverse de ce que nous connaissons depuis toujours , c ‘ est la fin du capitalisme ! Va falloir inventer une autre façon de faire de l ‘ économie !! Fini les concurrences , vive les coopérations !!
Les PGE obtenus par les entreprises du CAC 40 sont utilisés pour racheter leurs actions et donc les valoriser.
Ces prêts garantis par l’Etat n’ont aucune vocation à être utilisés de cette façon. Le capitalisme de connivence dont les coûts, via ces prêts, seront remboursés par les seuls contribuables. Quelle IMPOSTURE
100% raison je suis indépendant moi meme le probleme est devant nous pas derrière
J’emprunta pas cher pour transformer en b iens tangibles de manière multi-séculaire.
Terres, bois, terrains en contrechamp des investisseurs immobiliers qui vont perdre la majeure partie de leur patrimoine en quelques années. Sans compter les taxes, le loyer fictif qui rentrera dans les impôts et finira de ruiner tout le monde.
Fuyez dès que c’est possible.
L’état a gelé les conséquences de la crise mais ne pourra remplacer le PIB du secteur privé éternellement: Bruxelles ne le permettra pas, car là pour le coup on part sur une dérive totalement hors contrôle.
Donc à un moment, l’état va être obligé de lacher des pans de l’économie.
Sans compter que le shift project a publié la première analyse basée sur les chiffres de la société RYSTAD qui une société d’intelligence économique spécialisée dans les énergies fossiles.
2008 était bien le pic du pétrole conventionnel, le seul espoir est que les pétroles non conventionnels prennent le relais de manière très fortes car il y a l’essentiel de la production conventionnelle qui décline.
Or l’europe ne produit pas de pétrole et le pétrole de schiste est surtout au USA qui le garderont pour eux.
Avec moins de pétrole c’est moins de croissance automatiquement.
On a un effet ciseau terrible.
Trump va assainir le marigot, c’est d’ailleurs ce qu’ il a déclaré précédemment. Il va détruire l’état profond de Biden avec méthode.
Les banques jouent le plus souvent aux apprentis sorciers, et vont se brûler les doigts. Elles ont évalué leur dispositifs avec la crise chypriote et la crise grecque…
D’ailleurs nos journaux comme le « Monde » ou les autres médias classiques ignorent la crise de nos voisins européens chypriotes et grecques. Car leur misère est sans fond.
@lecteur fidèle: des prix d’immobilier d’habitation extrêmement bas signifieraient des rendements locatifs extrêmement hauts dans un contexte de taux d’intérêts faibles, donc une forte demande des investisseurs qui tirerait les prix vers le haut: votre raisonnement ne tient pas, à mon humble sens.
@de Lusignan
Certes, mais à qui louer par ailleurs?
@Olivier le Lusignan : croyez vous ? Votre analyse vaut dans un monde économique où seul l’immobilier serait en difficulté. Dans mes prévisions tout bascule; les salaires et retraites ect… baissent énormément car l’État se désengage énormément. La pierre ne vaut à ce jour que pour les propriétaires et les acteurs de l’immobilier dans un monde debout en apparence, mais demain les loyers ne pourront que baisser énormément car les demandeurs n’auront plus le sou !
Un raisonnement qui semble logique a priori, l’avenir nous le dira 😉
Je m’interroge sur le chiffre de la baisse : 10%
Pourquoi pas plus ou moins ?
Et je n’arrive pas à trouver d’économiste qui traite en même temps d’une probable future inflation du à l’injection de montagnes de liquidités et de la baisse des prix…
L’inflation pouvant maintenir, plutôt faire flamber les prix, tandis que le second ferait baisser la valeur réelle des biens immobiliers… en euros constant.