Le mieux est toujours l’ennemi du bien…
Cette règle de bon sens est valable depuis la nuit des temps et elle s’applique particulièrement en politique et en économie.
A trop vouloir protéger les emprunteurs… ces derniers même solvables, se voient interdire l’emprunt.
Explications avec cet article du quotidien La Croix.
Le taux d’usure exclut désormais des emprunteurs solvables
Le taux d’usure sert à définir le taux (administré) maximum auquel une banque peut vous prêter de l’argent.
Pour calculer le taux d’usure, « la Banque de France prend le taux annuel effectif global (TAEG) de chaque type de prêt, qui représente le coût total du crédit, avec l’assurance, les frais liés à la garantie, les honoraires ou encore les frais de dossier, puis y rajoute une marge d’un tiers. En temps normal, ce taux d’usure sert à protéger les plus fragiles ».
Or ces dernières années les taux ont tellement baissé que cette marge d’un tiers sur des taux proches de 0 et compris entre 1 et 2% n’est plus suffisante pour compenser par exemple les différences de prix des assurances emprunteurs (obligatoires) pour les profils les plus à risques parce que âgés ou malades et qui vont payer d’importantes primes d’assurance.
Conséquence, leurs taux dépassent le taux d’usure et ces personnes pourtant totalement solvables se voient interdites de prêt.
On parle de réformer le calcul du taux d’usure et des discussions sont en cours dans les salons feutrés des banquiers et des autorités monétaires du pays, mais pour le moment rien n’a encore été fait et des milliers de nos concitoyens se retrouvent de fait exclus des mécanismes d’emprunt tout simplement parce que nous ne sommes pas capables de réaligner efficacement et rapidement notre mode de calcul du taux d’usure.
Il ne s’agit pas ici de remettre en cause cette notion d’usure qui est fondamentale et qui permet d’éviter le retour des usuriers. Cette loi est donc très importante, mais enfin si demain la Banque de France explique que le taux d’usure se calcule hors frais d’assurance dans la limite de x à y % en fonction de l’âge du capitaine, personne n’y verra rien à redire, et les brebis seront quand même bien gardées.
Charles SANNAT
Source La Croix.com ici
Que fait l’Inspecteur des finances en chef? Ah oui, il veille scrupuleusement à l’exécution de son ordre de reconstruire Notre-Dame d’ici 5 ans.
Vous savez ce que Philippe le Bel a fait aux usuriers ?
achats immobiliers actuels : « attention danger »
C’est bien beau de rêver mais « on » emprunte sur 20/25 ans…mais qui peut dire qu’il ne sera pas « tombé en chômage » d’ici là ? ou alors divorcé comme c’est la mode maintenant , ou que sa « boite » fera faillite …
C’est alors tout bénef pour les banques qui revendront les bien saisis , à vil prix..
bonne chance …et préparez-vous …
Franchement (à ne pas écrire), on a beau étudier l’économie, lire toutes les théories, on finit par ne plus rien y comprendre.
Et les « caca nouvelles » ne sont pas faites pour y remédier !
Il y a des faits : un monde fini, une démographie humaine toujours croissante, une démographie des espèces vivantes non humaines décroissantes, les humains toujours en position dominante,
et les moyens de résoudre cette équation de la pérennité de ce système inexistants !
Sommes nous condamnés à disparaitre ?
Robert S.
Les assurances sont justement là pour ça.
Si vous ne pouvez plus payer votre emprunt immobilier suite à chômage par exemple, quid de la location ?
Je suis en arrêt depuis plus de 3 mois. Mon prêt immo est pris en charge par mon assurance.
Je doute qu’en tant que locataire, mon bailleur me fasse grâce de mon tarif mensuel de location.
Ce n’est donc pas un bon exemple.
@Vir.i , attention aussi aux assurances , j ai vécu une courte période de chômage , en plein remboursement d un prêt immobilier , mais j étais couvert qu au prorata de mes cotisations , donc je n ai eu droit qu à une dizaine de mois de prise en charge , ce qui m a suffi , mais si mon chômage avait duré , j aurais eu des difficultés , donc être prudent .
En 1977 lorsque nous avons construit notre maison nous n’avions que 24 ans et tres peu d’economies puisque maries depuis 3 ans. Il y avait l’inflation à ‘cette époque et c’est ce qui nous a poussé a faire le pas.
Nous avons obtenu un prêt de la banque et avec l’inflation nous l’avons très vite remboursée. S’il avait fallut attendre ceci ou cela nous n’aurions rien décidé
on ne se posait pas de questions. Le problème actuellement c’est que l’inflation n’est pas répercutée sur les salaires, et puis il fallait bien payer un loyer.
Au bout du compte on est gagnant. Nous aussi nous avions des incertitudes, nous avons connu le chômage, les petits salaires mais nous avions la volonté de réussir et elle a paye car malgré une certaine distance avec le travail nous n’avons pas hésité à changer d’entreprises ce qui nous a permis de progresser . Rien ne vous est acquis
robertS Vous oubliez l’assurance ! Moi, ce n’est pas le chômage qui me guette mais la mort. L’assurance paiera donc le reste dû à la banque.