Voici que l’on commence à se rendre compte que sans les abeilles et autres petites bestioles qui pollinisent nos cultures, il n’y aura point de récolte. Sans récolte ? Pas de bouffe ! C’est aussi simple que cela et nos iPads et réseaux sociaux n’y pourront rien.

C’est une dépêche de l’AFP qui nous raconte comment une PME fait commerce de son cheptel d’abeilles pour permettre la fécondation des plantes !!

« Elles ne vivent pas en ruche, ne produisent pas de miel, mais elles sont championnes de la pollinisation des cultures : le printemps venu, quelques milliers d’abeilles solitaires élevées par une start-up du Lot-et-Garonne sont envoyées en mission pour doper les rendements des vergers.

Comme les abeilles qui font notre miel (Apis mellifera), ces solitaires (Osmia cornuta et Osmia rufa) fertilisent les plantes en butinant, transportant ainsi le pollen d’une fleur à une autre, mais mieux et plus vite.

« Ces abeilles, appelées osmies, étaient déjà utilisées artisanalement par certains agriculteurs en Europe, mais nous sommes pionniers pour notre capacité à les élever en quantité et à les apporter sur une parcelle au moment voulu », assure Franck Mariambourg, co-fondateur et président d’Osmia.

Créée en 2014, la PME de l’agropole d’Estillac, près d’Agen, emploie sept personnes et loue aux arboriculteurs les services de ses abeilles, sous forme de boîtes (une de mâles, une autre de femelles) disposées dans des abris adaptés. Cette année, elle intervient sur environ 600 hectares, en Rhône-Alpes et dans le Sud-Ouest, mais aussi pour la première fois dans les pommiers à cidre de Normandie.

À peine arrivées, les abeilles se reproduisent. « Elles restent notre propriété et on récupère les cocons sur les parcelles en été, à la fin de la floraison. Ces cocons sont triés puis conservés en chambre froide jusqu’au printemps suivant », détaille Béatrice Tournier, responsable administrative de la jeune pousse. »

Il y a aussi une autre façon de voir les choses en sortant au maximum des produits chimiques purs, ce qui est largement possible comme le montre l’agriculture raisonnée qui, sans être bio, réduit au maximum le nombre de traitements purement chimiques en en faisant 2 sur 13 à l’année par exemple sur certaines cultures. Ce n’est pas parfait mais c’est nettement moins pire !

Charles SANNAT

Source AFP via Romandie

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