« Bruxelles rejette le budget italien, le bras de fer se durcit »… Voilà pour le titre de la dépêche de notre très sérieuse AFP !

Évidemment, le problème italien est terrible.

Tremblez mes pauvres et braves manants.

D’un côté, nous avons un pays vertueux, appelé la France, avec un président vertueux, européiste et au service de la petite caste de mondialistes qui nous dirige.

De l’autre, un gouvernement italien, quelle horreur, souverainiste.

Une ignominie ignominieuse. Beurk…

Le problème c’est qu’en dehors des hululements de nos hurluberlus qui semblent avoir la berlue (et pas la Berlusconi, dont ils vont finir par regretter l’art de vivre à la bunga-bunga), c’est qu’ils ne voient pas les chiffres.

Oui Macron, Sa Sainteté jupitérienne, notre phare dans la nuit populiste qui menace l’Europe somnambule, règne sur un pays ayant 2,8 % de déficit budgétaire et là, l’Europe trouve ça bien.

De l’autre côté, l’ignoble Salvini, lui, présente un budget avec 2,4 % de déficit. Stupeur et tremblements. Moody’s dégaine la dégradation.

L’Europe invalide le budget.

C’est la guerre : bientôt, on titrera « Guerre des tranchées entre l’Italie et Bruxelles »…

De quoi faire bien rire mon arrière-pépé, survivant des tranchées de Verdun.

Nono Le Maire a parlé. Lui, le ministre des Finances d’un pays exemplaire, vient de faire la leçon à l’Italie (hahahahahahahaha) :

« Personne ne peut s’affranchir de ces règles, qui sont les mêmes pour tous », a rappelé, avant la décision de Bruxelles, le ministre français des Finances Bruno Le Maire.

« C’est aussi dans l’intérêt des Italiens d’avoir des règles solides, une monnaie stable, une zone euro qui se renforce », a-t-il ajouté lors d’un déplacement à Strasbourg.

Klaus Regling, le patron du Mécanisme européen de stabilité (MES), une organisation de l’UE chargée de venir en aide aux pays de la zone euro en difficulté, a lui assuré mardi que l’Italie n’était « pas la prochaine Grèce ».

« Il ne faut pas paniquer (…) Le risque de contagion à d’autres pays est très limité », a-t-il ajouté.

Courrez aux abris, vous connaissez l’histoire… « Le nuage s’arrête à la frontière », ou encore le « Ceci n’est pas un krach » de Lagarde en 2008…

On rigole bien tout de même mes amis.

Tous les jours je rigole, je rigole.

Charles SANNAT

Source AFP via Romandie.com ici

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