Voilà, je sais, c’est bas… mais que voulez-vous je n’ai pas pu résister à ce terrible et cruel jeux de « maux »‘ à propos du ministre de l’icoulogie et ancien Président de l’Assemblée Nationale.

Homard m’a tué pourra dire De Rugy pas de plaisir à la suite de la série de l’été de Médiapart qui décidément nous gâte à toutes les périodes estivales puisque l’année dernière on nous avait offert l’affaire Benalla.

Bref, là n’est pas l’essentiel.

La difficile exemplarité.

Il est difficile d’être exemplaire.

Je vais même aller plus loin, être exemplaire, c’est être assez pénible, assez chiant, assez discipliné, même une peu « rigide ».

On ne boit pas.

On ne dérape pas.

On ne fait pas n’importe quoi.

On ne cède pas à la tentation.

On ne cède pas à la facilité.

On privilégie l’effort et la constance.

On favorise l’indépendance au détriment du confort.

On refuse les compromissions.

On refuse l’ostentation, le luxe, le clinquant, on refuse de satisfaire l’ego par la possession ou par l’image renvoyée par le paraître. On se concentre sur l’être et pas sur l’avoir.

Ce que je veux vous dire, c’est que pour beaucoup d’hommes (et de femmes) la simplicité est loin d’être volontaire, elle ne va pas de soi et il faut un grand dépassement, une certaine opinion des grandes choses, et un immense détachement, pour ne pas céder aux sirènes des plateaux de fruits de mer luxueux bourrés de homards payés aux frais des pauvres « con-tribuables » gilets jaunes.

La sobriété volontaire une exigence qui s’imposera aux dirigeants

L’exemplarité dans la simplicité, dans la sobriété, sera encore plus essentielle demain qu’aujourd’hui, et notre classe politique qui ne brille pas par sa modestie, les ors de la République n’y aidant pas, est particulièrement mal préparé aux années de vaches maigres qui attendent notre pays et notre population.

La grandeur est toujours dans une forme d’austérité. Je sais. Ce n’est pas « drôle », mais conquérir sa liberté et son indépendance réclame de gros efforts.

Mais les travaux n’étaient pas très coûteux !!

C’est vrai ! De Rugy aurait évidemment pu faire pire et plus, beaucoup plus ! La dépense n’est « que » de 63 000 euros dont 17 000 pour le placard ou le dressing… comme on veut !

Oui, ce n’est pas « si » coûteux que cela quand on gravite dans ce monde-là, mais c’est tout de même inaudible dans les temps de disette actuelle, parce que c’est payé par les gueux !

Il n’est pas possible de demander aux gueux que nous sommes de se serrer la ceinture pour payer le dressing de Monsieur.

Ce n’est plus une question de montant.

Le vrai sujet c’est de se comporter avec sobriété et dignité.

C’est ainsi que l’on respecte le peuple que l’on représente, que l’on dirige, et à qui on demande des efforts.

On commence par soi.

L’exemplarité.

De Rugy, n’est qu’à l’image d’une pauvre époque, et d’une classe politique assez lamentable et qui n’est pas à la hauteur de l’histoire en marche.

Cette époque est en train de passer et de finir.

C’est une excellente nouvelle.

De Rugy, pourra dire « Homard m’a tué » politiquement.

Charles SANNAT

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