Cruelle von der Leyen est à Paris, j’en suis fort aise, elle est là pour approuver le plan de relance français.

Je ne suis pas d’accord pour son approbation.

En effet son approbation s’accompagne de « contraintes » et de « contreparties ».

Mieux, notre plan d’aide nous le finançons nous-mêmes en versant à l’Union Européenne notre propre argent que la Commission nous reverse sous forme d’aides accompagnées de contraintes de réformes à faire.

Surréaliste.

C’est cela l’Union Européenne.

Et cela doit-être dit.

Encore et encore.

On nous prend dans la poche gauche pour nous le remettre à droite en nous imposant des réformes que nous ne voulons pas et pour lesquelles personne n’a voté !

Drôle de conception de la démocratie.

C’est vraiment Cruella !

Charles SANNAT

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Ursula von der Leyen à Paris pour approuver le plan de relance français

« Ursula von der Leyen a entamé la semaine dernière en Espagne et au Portugal une tournée pour annoncer dans les pays concernés l’approbation par la Commission des plans nationaux, cofinancés par le méga-plan de relance européen de 750 milliards d’euros.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se déplacera à Paris mercredi pour donner le feu vert de Bruxelles au plan de relance français, financé en partie par des subventions européennes.

Sur les 100 milliards d’euros prévus dans le plan de relance du gouvernement français, Paris devrait en faire financer 40 milliards par Bruxelles.

La France compte dépenser plus de la moitié de cette somme dans la transition écologique, avec notamment 5,8 milliards pour la rénovation énergétique, 6,5 milliards pour les infrastructures de transports et de mobilités vertes, ou encore 5,1 milliards pour le développement des énergies et technologies vertes.

Environ 10 milliards seront consacrés à la numérisation de l’économie française, tandis que le reste de cette subvention européenne inédite doit être alloué à des dépenses en faveur de la recherche, du système de santé et de la cohésion territoriale.

La France se situe ainsi dans les clous des critères fixés par Bruxelles, qui fixait au moins 37% de dépenses en faveur de la transition écologique et 20% pour la transition numérique.

Le document transmis à Bruxelles rappelle aussi la détermination du gouvernement « à mener une réforme ambitieuse du système de retraites », sans toutefois donner de calendrier précis ».

Source Euractiv.fr ici

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