Décidemment, dans cette édition je parle beaucoup de Bruno Le Maire frappé par la grâce divine et avec lequel je suis… d’accord !

C’est dire.

En ce qui concerne le crédit immobilier, les autorités maintiennent les règles, jugeant qu’elles ne sont pas la cause des difficultés… et c’est vrai ! Là le problème ce ne sont pas les règles prudentielles c’est tout le reste, des DPE foireux et totalement erronés et à l’approche qui est disons-le mauvaise et désastreuse, aux taux d’intérêt élevés et aux prix délirants atteint par le marché immobilier, donc effectivement ce n’est pas la cause aux problèmes du marché immobilier devenu dysfonctionnel.

Vous verrez une petit vidéo “drôle” à la fin, le problème étant que c’est hélas… totalement vrai. Alors forcément, je peux vous assurer que les problèmes du marché immobilier ne sont pas à chercher dans ces règles posées pour lutter contre le surendettement et donc les banques n’ont pas le droit de prêter de l’argent si les mensualités dépassent 35 % des revenus des débiteurs, ni pour une durée supérieure à vingt-cinq ans. Elles peuvent cependant déroger à ces critères dans 20 % des cas.

Ce sont de bonnes règles qui permettent de protéger le plus grand nombre et de financer ceux qui en ont la possibilité. Eventuellement, pourrait-on possiblement déroger dans plus de cas ou introduire une notion de reste à vivre, au-delà par exemple de 10 000 euros de revenus mensuels, mais cela ne changerait pas fondamentalement les choses.

D’ailleurs, “le HCSF relève que les établissements bancaires ne dérogent aux règles que pour 13,8 % des dossiers et que les dérogations hors achat d’une résidence principale, qui ne peuvent représenter que 6 % du total de crédits accordés, n’en constituent que 2,4 %.”

En réalité les banques sont bien contentes de se cacher derrière l’Etat pour refuser des crédits y compris aux investisseurs compulsifs ce qui permet dans tous les cas d’éviter d’envoyer des gens et des familles dans le mur. L’endettement est toujours un risque.

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr ici

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