A mon sens l’agence sputnik oublie un second paramètre qui est évidemment celui de la pandémie.

Actuellement les prix de l’énergie et donc du pétrole sont directement influencés par deux facteurs.

Le premier, les impacts économiques de la pandémie qui pèsent sur la production, la consommation, les fabrications, l’industrie et donc la demande en énergie.

Le second, ce sont bien entendu les tensions sino-américaines qui ne semblent pas faiblir et pourraient même s’exacerber à l’approche des élections américaines de novembre prochain.

Charles SANNAT

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Le cours du pétrole oscille au gré des tensions sino-américaines

Les prix du pétrole ont accusé le coup ce 24 juillet, d’un contexte géopolitique tendu. La dégradation des relations sino-américaines inquiètent les observateurs, de même que la crise sanitaire et les récents chiffres du chômage aux États-Unis.

Les prix du pétrole sont repartis à la baisse ce vendredi 24 juillet, alors que les relations entre la Chine et les États-Unis ne cessent de se détériorer.

Les contrats à court terme sur le baril de Brent ont ainsi chuté de 34 cents, à 42,97$ le baril. Les contrats à terme sur le brut américain WTI ont eux glissé de 18 cents, pour s’établir à 40,89$ le baril.
Les tensions entre la Chine et les États-Unis, deux des principaux consommateurs de pétrole, alimentent les inquiétudes des marchés. Pékin a ordonné de fermer le consulat américain de la ville de Chengdu ce 24 juillet, alors que les États-Unis avaient fait de même avec le consulat chinois de Houston au cours de la semaine.

Inquiétude sur le chômage et l’épidémie aux États-Unis
Les chiffres du chômage aux États-Unis sont également scrutés avec attention par les investisseurs. Ces chiffres sont repartis à la hausse pour la première fois en quatre mois, avec un peu plus d’1,4 millions de demande de prestations chômages entre le 12 et le 18 juillet, selon le New York Times.

Les observateurs s’inquiètent enfin de la situation sanitaire aux États-Unis, où le cap des 4 millions de cas de Covid-19 a été franchi ce 23 juillet.

«Si une deuxième vague se matérialise aux États-Unis, nous estimons qu’elle mettra en danger un total d’environ 5 millions de barils par jour à son apogée, à la fin du mois d’août 2020», a indiqué Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad Energy.

Source Agence de presse russe Sputnik.com ici

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