En Chine l’épidémie semble marquer le pas. Mais nous en aurons la certitude que lorsque les mesures de confinement seront levées et l’épidémie réellement terminée car ne reprenant pas.

En dehors de la Chine en revanche nous avons plusieurs foyers qui se dessinent et qui peuvent aggraver le cauchemar sanitaire et économique actuel.

Il y a l’Iran, qui bien que relativement fermé sur lui-même montre ce qui se passera dans un pays affaibli où l’épidémie devient brutalement visible quand elle explose parce qu’elle n’a pas pu être détectée à temps.

Il y a la Corée du Sud avec désormais plus de 104 cas dont plus de 50 dans les 48 dernières heures, avec une explosion des cas, et des appels déjà à fermer les écoles; la rentrée étant repoussée d’une semaine.

Il y a aussi le Japon qui inquiète par sa densité de population, Singapour et Hong-Kong. Au moment où les choses pourraient se calmer en Chine (sous réserve que les chiffres soient vrais ce qui est loin d’être certain) elles semblent s’accélérer ailleurs en Asie.

C’est donc une crise à plusieurs tiroirs à laquelle nous sommes confrontés et elle risque de durer bien plus longtemps que ce que l’on pense ou ce que les marchés boursiers espèrent naïvement.

Cela augmente aussi considérablement le risque de désorganisation des chaînes de production et de logistique mondiales.

Un reportage terrifiant sur la ville devenue fantôme de Wuhan et qui l’est toujours puisque si des entreprises commencent à réouvrir dans d’autres endroits de la Chine, à Wuhan, tout devrait rester fermé jusqu’au 11 mars.

Un point de vue d’un expert chinois…

Enfin pour vous remonter définitivement le moral voici l’interview du patron du CDC américain, qui explique en gros que le virus va vivre avec nous largement au-delà de cette année et que les mesures de confinement n’ont pour objet que de ralentir l’épidémie afin de nous donner du temps pour trouver des traitements et un éventuel vaccin. Bref, les propos sont pour le moins pessimistes.

Charles SANNAT

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