Le ralentissement de l’économie italienne se confirme, tel est le titre de cet article du Monde qui revient sur la santé économique de nos voisins italiens.

« Selon les chiffres officiels publiés vendredi 1er mars, le produit intérieur brut de la Péninsule a progressé de 0,9 % seulement en 2018, tandis que la dette publique s’est établie à 132,1 % du PIB ».

En 2017 la croissance avait été de 1,6 % du PIB, ce qui n’était évidemment pas brillant.

L’Italie est officiellement en récession.

Après deux trimestres consécutifs de récession, la récession devient officielle.

Pour ne pas paniquer les ménagères de moins de 50 ans, on qualifie cela pudiquement de « récession technique ».

Tout ce qui est technique est moins grave et cela atténue l’angoisse.

Il est à noter que depuis plusieurs mois je vous indique qu’il y a un gros trou d’air sur la croissance européenne et que les Gilets Jaunes, si on peut les accuser de tous les maux parce qu’ils ont le dos large, ne sont pas la cause du ralentissement de la croissance italienne.

D’ailleurs, il est fort probable que la croissance française marque très fortement le pas dans les prochains mois.

Récession et dette sur PIB

Le problème fondamental de l’Italie est hélas trop simple à comprendre. Avec plus de 130% de dettes sur PIB si le PIB chute mécaniquement les dettes augmentent en pourcentage quand bien même elles resteraient constantes.

Or le budget italien ne sera pas à l’équilibre.

Les finances publiques italiennes vont donc partir rapidement en vrille.

Et nous allons vers une nouvelle crise de la dette en Europe qui est intrinsèquement liée au carcan qu’impose l’euro…

Charles SANNAT

Source Le Monde ici

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