C’est écrit en page 20 de ce dernier document que vous pouvez télécharger sur le site du Conseil Scientifique ici.

Un document d’une bien piètre qualité de vous à moi et si Macron prend les décisions qui concernent notre pays sur ce genre de dossier, alors nous sommes très mal. Mais vraiment très mal. Cette note n’est pas digne du niveau d’expertise que nous serions en droit d’attendre au plus haut niveau de l’Etat.

Cela dit, en page 20 vous trouverez ce texte qui vous annonce plusieurs mois très compliqués, et plusieurs confinements tant que nous n’aurons pas ce que j’appelle depuis le début un des marqueurs de fin de crise. Bref, ils ne savent pas grand-chose et pilotent bien mal et à vue, sans vision. Dramatique.

Des vagues successives ?

« Néanmoins, il est probable que ces mesures même optimisées ne suffiront pas pour éviter d’autres vagues, après la deuxième. On peut ainsi avoir plusieurs vagues successives durant la fin de l’hiver/printemps 2021, en fonction de différents éléments : état climatique, niveau et efficacité opérationnelle de la stratégie Tester, Tracer, Isoler.

1. En effet, l’immunité en population va mettre de nombreux mois à monter de façon significative et commencer à ralentir la rapidité de la circulation du virus en population générale. Le confinement volontaire de la population à risque peut être responsable paradoxalement d’un niveau plus faible d’immunité pour cette population. On ne sait par ailleurs pas exactement pendant quelle durée (6 mois, plus ?) les personnes déjà atteintes par le COVID auraient une immunité protectrice. On entre ainsi dans la gestion de vagues successives de recrudescence (non tributaires d’un caractère saisonnier exclusif) jusqu’à l’arrivée des premiers vaccins et/ou traitements prophylactiques (2ème trimestre 2021 ?). Il y a donc devant nous de nombreux mois avec une situation extrêmement difficile.

2. On peut envisager une stratégie de type « on/off » avec des mesures de restrictions successives, variables selon les territoires et pour des durées limitées, entrecoupées de mesures plus « libérales ».
Est-ce possible sur le long terme ? Les Français accepteront-ils une telle stratégie, est-ce viable économiquement ? Les questions sont posées et n’ont pas de réponses à ce jour.

3. Une dernière stratégie consisterait, une fois le contrôle de la circulation du virus rétabli (5 000 contaminations par jour), à maintenir le virus à un taux inférieur à ce seuil, en suivant une stratégie de suppression de la circulation virale comme l’ont effectué plusieurs pays d’Asie, le Danemark, la Finlande et l’Allemagne. Cette stratégie implique des mesures fortes et précoces à chaque reprise épidémique. Elle est cependant la meilleure garante du maintien de l’activité économique dans l’attente de l’arrivée d’un traitement et surtout d’un vaccin espéré pour le deuxième semestre 2021. Elle peut s’appuyer sur une évaluation des risques tant au plan individuel que populationnel avec une vision de « gestion de risques ».

Charles SANNAT

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