Depuis mon adolescence j’aime bien lire le magazine « Ça m’intéresse », c’est varié, on peut y apprendre plein de choses très différentes et cela permet de sembler moins incultes dans les dîners en ville, que je ne fais pas habitant à la campagne, mais c’est une autre histoire.

Je suis donc tombé sur cet article sur les poissons rouges que nous avons parfois, notamment après une fête foraine ou une pêche au canard réussie par le marmot de la famille qui trouve génial de prendre comme gros lot le… poisson rouge dans son sachet.

Le magazine vous explique pourquoi il ne faut surtout pas jeter votre poisson rouge dans une marre ou une rivière avec tout un tas de bonnes raisons. Comme à chaque fois, il y a une bonne raison de vous donner la procédure à suivre si vous n’osez pas en faire de la friture ou un poisson panné.

Procédure… accrochez-vous !

« Si votre poisson rouge est vivant, le jeter dans les toilettes ne l’amènera pas dans un cours d’eau. Il mourra à la station d’épuration. S’il est déjà mort, se débarrasser de votre poisson rouge dans les WC n’est pas non plus autorisé. Au regard de l’article L226-3 du Code rural et de la pêche maritime, il est formellement interdit de jeter un cadavre dans les WC, égouts ou points d’eau. Vous pouvez déposer votre poisson chez votre vétérinaire pour qu’il soit incinéré ou inhumé dans un cimetière pour animaux. Si vous êtes propriétaire de votre logement, vous pouvez enterrer votre poisson rouge dans le jardin, dans un trou de 1 mètre de profondeur minimum, à 35 mètres des habitations et points d’eau, sans le mettre dans un sac plastique et en le recouvrant de chaux.

Où donner son poisson rouge quand on ne peut plus le garder ?

Si personne de votre entourage n’est prêt à recueillir votre poisson rouge, il vous faudra le déposer dans un « refuge » spécialisé pour la faune aquatique. Ne l’emmenez pas à la SPA, ils ne sont pas habilités à les récupérer. Renseignez-vous auprès d’un aquarium de votre région, peut-être auront-ils la possibilité de prendre Bubulle en garde. Par exemple, vous pouvez vous adresser à l’Aquarium de Paris ou à l’Aquarium de Limoges. Tous deux ont mis en place des refuges pour récupérer les petits poissons rouges abandonnés ou vivant dans de mauvaises conditions. »

C’est ainsi mes amis, qu’en raison de la fête foraine de trifoullis les oies, vous avez gagné le droit d’aller jusqu’à Limoges apporter le poisson rouge.

Hahahahahahahahahahaha.

J’en rigole encore.

La prochaine fois, dites au gosse de prendre un poisson en plastique… ha, non, on me souffle dans l’oreille que les poissons en plastique sont interdits par la dernière directive de l’Union Européenne et qu’ils doivent être en carton et sans polluant perpétuel, ce qui là aussi est une bonne idée. Il y a toujours plein de bonnes raisons à la complexité.

Sinon… le cadavre de bubulle peut aller dans le bac à compost. C’est de l’organique au sens strict du terme, donc je suppose que ce serait le « bac » le plus adapté. Vous pouvez débattre de ce sujet hautement important dans les commentaires ci-dessous.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source ici

Please complete the required fields.