C’est un article très intéressant car il nous vient des Etats-Unis et nous parle de Singapouriens qui se recyclent pour trouver du boulot.
« Lors d’une journée type, Kevin Ng travaille avec des banquiers du Crédit Agricole pour développer des outils d’analyse des risques à l’aide d’un logiciel Java. Personne ne devinerait qu’il y a à peine un an, il était agent de bord. L’ingénieur logiciel, âgé de 29 ans, a obtenu son nouveau poste pendant la période de confinement lié au coronavirus à Singapour après une reconversion fin 2019 ».
Ce jeune singapourien a donc eu le nez creux de vouloir quitter le secteur aérien à l’âge de 29 ans, car il se serait évidemment trouvé au chômage et dans une situation professionnelle délicate.
Partout dans le monde, des gens anticipent, se forment et étudient pour accéder à de nouveaux métiers, à de nouveaux postes.
Cet article montre et démontre la nécessité lorsque l’on est salarié de ne pas « subir » en attendant les plans de licenciements, enfin, pardon, les plans de « sauvegarde de l’emploi » qui comme leur nom ne le dit pas suppriment votre poste.
Le problème de beaucoup de nos concitoyens c’est qu’on les maintient dans l’illusion que la formation c’est gratuit, que c’est un droit et que c’est le patron qui va décider ou pas de vous faire suivre une formation (interne et obligatoire) qui consiste surtout à signer une feuille d’émargement en échange d’un temps de réunion plus ou moins utile et généralement moins que plus.
Dans tout cela il n’y a aucune recherche d’employabilité pour vous.
Il y a uniquement une volonté de rendement pour l’entreprise.
Vous suivrez bien quelques formations en e-learning à base de petites animations comme des dessins animés pour adultes puisque vous êtes des abrutis qui ne comprennez bien que les dessins et les belles images.
Dans tout cela il n’y a aucune recherche d’employabilité pour vous.
On vous infantilise.
On vous prend même plus par la main.
On vous mène par le bout du nez au cimetière des salariés… et arrive la réorganisation dans laquelle vous n’apparaissez plus sur l’organigramme. Plan de sauvegarde de l’emploi paraît-il mais pas du vôtre.
Personne n’est mieux placé que vous pour s’occuper de vous-même et lorsque vous laissez les autres décider pour vous, ils décident en fonction de ce qui est bon… pour eux, pas en fonction de ce qui serait souhaitable pour vous.
Formez-vous, et dans ce moment où les taux sont négatifs, et où votre Livret A ne rapporte rien, investissez en vous, achetez des formations, documentez-vous, lisez, découvrez apprenez.
Pour lire la Méthode infaillible que l’on vous cache pour trouver un travail ou en changer cliquez sur l’image. Ce dossier est accessible dans le cadre de l’abonnement à la lettre STRATEGIES.
« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source CNBC.com ici
Bonjour Charles
C’est tellement vrai ! Nous manquons de menuisiers, soudeurs et autres bouchers… nous sortons des écoles des wagons d’ingénieurs qui se retrouvent à faire des métiers, qui furent intéressant mais qui , aujourd’hui sont en grande mutation . Le confinement aidant , ils se retrouvent enfermé en home office , dans une ambiance carcérale… propice aux déprimes et burn-out !! Je repense à votre article s’il y a quelques mois … quittez les mégapoles pour être plus riche et plus heureux..
Il y a moins de trente ans les métiers manuels était une voie de garage pour les cancres ! C’était la politiques de nos élites.
Si on était pas matheux on était des nuls.
Quand on voit le pognon dépensé pour revenir en arrière !
Quand on voit le pognon qu’il faut pour former.
En signant mon cdi il y a bientôt 6 ans dans une enseigne qui supporte l’équipe de France de football (je ne citerais pas de nom ) le DG m’a fait comprendre à l’époque qu’il n’y avait pas de moyen pour les formations. Il y a du pognon pour soutenir le football mais pas pour avoir des salariés au top.
Alors, il y a des formations pour la sécurité, l’incendie etc… parce que c’est obligatoire mais pour avoir du personnel au top dans leur métier ce n’est pas possible.
Etrange tout de même cette politique.
L’être humain m’étonnera toujours !
Faut dire que je suis con je n’ai qu’un CAP !
La chose est bien plus simple et elle ne tient qu’à la personnalité et la volonté des gens.
Sur 45 années de travail nous pouvons imaginer des tiers, temps de quinze ans qui auront permis de faire le tour de chacune des activités.
MAIS aujourd’hui les gens souhaitent vendre leur temps de présence contre une rétribution fixe : les fonctionnaires.
D’un autre côté il y a les entrepreneurs : eux pensent et agissent alors que les fonctionnaires exécutent et limitent leur temps effectif de travail.
Donc vous pouvez toujours proposer mais c’est le manque de volonté, d’espoir, de rêve et surtout l’absence du goût de l’effort, tout cela fera que les choses ne changeront pas.
L’homme est ainsi fait que la routine lui va bien, la médiocrité aussi d’ailleurs.
Chomage partiel depuis fin Mars, en formation (je me la paie, of course) de 5 mois depuis Juin, on tient le bon bout, ciao la mendicite Pol’emploi et la servilite.
Oui, mais les gens ne sont pas égaux face à l’éducation. Certains absorbent vite et bien, pour d’autres, apprendre est une torture laborieuse. L’apprentissage, lent et sous la direction d’un mentor, permet à ceux-ci de s’en sortir. Quand on détruit le métier d’une personne pour qui l’apprentissage a été long et pénible, c’est bien plus grave que pour celui qui a les moyens intellectuels et l’énergie personnelle suffisants pour se refaire une nouvelle vie. Sans compter les gens très simples pour qui apprendre même lentement est hors de portée. Qu’on les appelle « idiots du village », « simplets », « bouches inutiles », ou autre, ces personnes ont autant le droit de vivre que les autres, et leurs moyens intellectuels limités ne les empêchent pas d’avoir un grand coeur, voir une humanité bien supérieure à celle des grand cyniques qui nous dirigent. Ils faut surtout revenir à un mode de société qui garde une place pour tout le monde, dans lequelle chacun peut contribuer à son niveau, plutot que d’être insulté, méprisé, et détruit par des mamamouchis haineux et cyniques qui se permettent en plus de distribuer des leçons de morale lamentables. Peut être que dans le domaine de la morale et de l’humanité, ils auraient beaucoup à apprendre de ceux qui ne sont rien.
il y a déjà 20 ans j’avais compris en entendant certains politiques locaux ,que je nommerais pas, annoncer que la paysannerie devra « s’alléger » (« foire agricole de Pau) que l’exploitation familiale agricole, celle qui fait vivre le territoire, était condamnée. Au lieu de changer ma faneuse et autres matos qui en avait bien besoin j’ai acheté une bétonniere…….
On est mieux trahi par ceux qui sont censés nous défendre( l’homme politique en question étant d’origine paysanne……)
Hélas ! Ils seront bien en souffrance ces jeunes qui sont aujourd’hui sur les bancs de l’école et je doute fort que leur formation soit directement rattachée à Pôle Emploi. Je suis actif dans une asso. Energie Jeunes et interviens dans les collèges et je puis vous assurer que 25% des élèves de 6ème n’ont pas le socle de connaissances et qu’au fur et à mesure de leur évolution jusqu’en 3ème ça ne s’arrange pas vraiment et que pour ceux là il sera vraiment difficile de se stabiliser dans un job au mieux… si ils en trouvent un qui soit adapté à leurs compétences.
Un véritable gâchis pour ces enfants qui ne pourront même pas travailler sur une chaine d’usine puisqu’elles ont majoritairement disparues.
Ah, les fameux plans de « sauvegarde de l’emploi », dans le dictionnaire de la novlangue depuis 2016 :
PLAN (DE SAUVERGARDE DE L’EMPLOI). Expression trompeuse désignant un plan de licenciement depuis la loi Macron « pour la croissance et l’activité » de 2015. Voir aussi « Plan social ».
@AUDEBERT :
Nos écoles et universités forment hélas nettement plus de « Bac + que dalle », dont les diplômes ne débouchent sur aucun emploi concret, que d’ingénieurs…
Pas facile ! Il faut du courage et de la tenacité. Mais ok on est partant, reste que pour gagner du temps on paye le grand véhicule: mazette il coute et il faut qu’il soit aussi bon que renommé.
Avec ça tout dépend du monde où l’on vit : autodidacte et/ou formation couteuse, telle est votre offre; mais encore faut-il que la demande y bitte quelque chose à défaut d’etre courageuse aussi.