Comme nous le savons, l’or ne sert à rien, mais parfois, il est utilisé en gage d’un crédit comme c’est le cas pour le Venezuela avec Citigroup qui en profite au passage pour saisir l’or qu’elle avait en détention et le vendre…
Caracas avait demandé de différer le remboursement de son crédit, ce qui aurait pu être fait sans problème justement parce que la banque Citigroup avait cette garantie.
Mais l’or est trop intéressant, et il y a là une bonne quantité à récupérer facilement et sans doute à bon prix.
Reste à savoir qui va mettre la main dessus, car il est peu probable que Citigroup garde cet or.
Certaines petites voix seraient en train de murmurer PJ, PJ… PJ Ganmor. Seuls les initiés et ceux qui ont des compétences techniques fabuleuses en cryptographie pourront comprendre le message codé dans la phrase précédente.
Charles SANNAT
Une banque basée aux USA envisagerait de vendre de l’or vénézuélien
En dépit de la crise qui sévit au Venezuela, Citigroup a refusé de différer le remboursement du prêt accordé au pays et envisage de vendre l’or fourni par Caracas à titre de garantie, affirme l’agence Reuters.
Citigroup a l’intention de vendre plusieurs tonnes de l’or vénézuélien représentant la garantie d’un prêt accordé à Caracas, rapporte Reuters, se référant aux propos de sources proches du dossier.
«Selon les termes de l’accord signé en 2015 avec Citibank qui appartient à Citigroup, le Venezuela devait payer 1,1 milliard de dollars sur le prêt le 11 mars dernier», relate l’agence de presse.
Le montant total du prêt est de 1,6 milliard de dollars, dont la partie restante doit être remboursée l’année prochaine.
D’après deux sources citées par Reuters, Citibank envisage de vendre l’or qu’elle détient à titre de garantie, d’une valeur de près de 1,36 milliard de dollars, pour couvrir la première tranche, et de placer le reste (près de 258 millions de dollars) sur un compte bancaire à New York.
Une des sources contactées par l’agence de presse a fait savoir que la Citibank avait refusé à Caracas de différer le paiement, bien que la partie vénézuélienne l’ait informée du cas de force majeure que connaît le pays.
Fin janvier, l’opposant vénézuélien Juan Guaido s’est autoproclamé Président en exercice du pays et a prêté serment au cours d’une manifestation. Donald Trump l’a alors reconnu en tant que Président par intérim.
Une cinquantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l’Allemagne, ont suivi l’exemple de Washington. La France a également reconnu M.Guaido comme «Président en charge». La Chine, la Russie, la Turquie et le Mexique ont apporté leur soutien au gouvernement en place.
Source agence russe sputnik.com ici