J’ai une grande pensée économique et évidemment humaine pour nos concitoyens de nos montagnes qui ne peuvent plus vivre de leurs terroirs, de leurs régions et de leurs montagnes. C’est effectivement terrible et c’est une catastrophe économique pour nos stations de ski.

Pour le maire de La Plagne-Tarentaise (Savoie), Jean-Luc Boch, les restrictions appliquées pour des « raisons absurdes » mènent à la « mise à mort » de ce secteur qui a « mis 60 ans à se mettre en place ».

Comment lui reprocher ces propos alors que les règles imposées autour de cette épidémie de Covid par le gouvernement sont claires comme du jus de chique !

Cela fait un an que nous y sommes et nous n’avons toujours pas de réponse sur des questions simples comme :

Où s’infecte-t-on ? Dans le métro ou dans un restau ?

Comment s’infecte-t-on ? Par les mains, par la respiration ?

Quand est-on contagieux ? Il semblerait que les asymptomatiques ne transmettent pas le virus car la charge virale serait trop faible.

En fonction des réponses à ces questions, la politique sanitaire peut être radicalement différente ! Port du masque, prise de température pourraient permettre par exemple de rouvrir les remontées mécaniques ou pas…

Charles SANNAT

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«C’est une mise à mort de la montagne française»: un maire savoyard pointe les restrictions

Si les stations de ski ne rouvrent pas en février, les conséquences seront «dramatiques», indique à franceinfo le maire de La Plagne-Tarentaise (Savoie), Jean-Luc Boch. Les restrictions appliquées pour des «raisons absurdes» mènent à la «mise à mort» de ce secteur qui a «mis 60 ans à se mettre en place».

Suite à une lettre ouverte écrite par Henri Giscard d’Estaing, président du Club Med, appelant le Premier ministre à «sauver» la montagne française du «désespoir», le maire d’une commune savoyarde a évoqué les conséquences dévastatrices des restrictions visant les stations du ski.

«C’est une mise à mort de la montagne française. Elle a mis 60 ans à se mettre en place et on va la tuer en quelques mois. Il ne faut pas penser qu’on s’en sortira indemne, la catastrophe va être présente et il faudra vivre avec», a déclaré sur franceinfo

Effondrement économique

Selon l’élu, ce secteur est menacé: «Si nous n’arrivons pas à ouvrir sur la période de février qui représente en général 40% du chiffre d’affaires, cela va avoir des conséquences dramatiques».

Les aides financières ne pourront pas couvrir toutes les pertes, déplore-t-il:

«Le drame va être au niveau des employés, des personnels de stations, on parle de 50.000 à 100.000 personnes qui vont se retrouver minimum au chômage et de dizaine de milliers de commerçants qui auront tout perdu».

À qui la faute?

En répondant à la question de savoir qui est le coupable dans cette situation, le gouvernement ou le Covid-19, Jean-Luc Boch a d’abord pointé le virus puis la nécessité de remettre en cause le système de santé «avec les ARS».

En l’absence de skieurs, les cabinets médicaux d’altitude «sont en train de mourir parce qu’ils n’ont plus de clients. Dans les vallées, la moitié des hôpitaux n’ont personne», a souligné le maire.

Enfin, les raisons pour lesquelles le gouvernement a appliqué ces mesures ont été qualifiées d’«absurdes» par Jean-Luc Boch:

«À titre indicatif, la plus grande des stations françaises en capacité intrinsèque est de 25.000 à 30.000 lits. Cela ne représente même pas la moitié d’un petit arrondissement parisien. Où est le brassage de population? En montagne ou dans les grandes villes?».
Et d’ajouter: «Il va falloir que le pragmatisme soit de mise au niveau de notre nation».

Un deuxième hiver difficile

Le gouvernement devra trancher la question de la réouverture des remontées mécaniques le 20 janvier. D’après la lettre de Henri Giscard d’Estaing, les ministres se prononceront non seulement sur «les vacances d’hiver de nos concitoyens», mais «aussi sur la survie de ce remarquable écosystème qui a déjà terriblement souffert des effets de la pandémie, pour le deuxième hiver consécutif».

Source Agence de presse russe Sputnik.com ici

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