C’est le site Euractiv qui révèle que la capitale européenne est devenue un nid d’espions, des espions russes (forcément, les Russes sont les méchants), mais aussi chinois, ce qui semble-t-il est une découverte pour nos eurocrates européistes et parfois un tantinet europathes également !

« Des «centaines» d’espions russes et chinois seraient intégrés à la bulle européenne bruxelloise, selon des représentants du Service européen pour l’action extérieure.
Il y aurait actuellement «environ 250 espions chinois et 200 espions russes dans la capitale européenne», selon des diplomates du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), cité par le journal allemand Welt am Sonntag.

Les fonctionnaires européens ont été prévenus de la situation et sont encouragés à ne plus passer trop de temps dans certains lieux du quartier européen, notamment des restaurants et cafés autour du bâtiment du Berlaymont, où siège la Commission européenne.

Les agents sont principalement intégrés aux ambassades ou missions commerciales de leurs pays d’origine auprès de l’UE.

Les autorités chinoises ont rapidement réagi à ces déclarations, assurant qu’elles étaient «infondées». «Nous sommes profondément choqués de ces allégations infondées», lit-on dans un communiqué de la mission chinoise auprès de l’UE. «La Chine respecte toujours la souveraineté de tous les pays et n’interfère pas dans les affaires internes d’autres pays.» »

Mieux, des micros au Conseil européen aux hackers !!

« Plus récemment, en décembre 2018, il est apparu que des hackers avaient accès depuis des années au réseau de communication diplomatique européen. Ils auraient ainsi obtenu des transcriptions de rencontres privées et des informations potentiellement sensibles. »

Une guerre économique reste avant tout une guerre qu’il faut gagner !

L’Union européenne et chacun de ses pays membres ont trois ennemis, et cette guerre économique se joue sur trois fronts.

Le premier est évidemment avec la Chine.

Le second avec la Russie.

Le troisième, qui est sans doute l’un de ceux qui nous coûtent le plus cher, est le front… américain !

On ne gagne pas une guerre avec trop de naïveté.

On gagne encore moins une guerre si on se refuse à la mener, ce qui est le cas l’Union européenne qui organise l’impuissance des nations européennes depuis bien trop d’années, raison pour laquelle il nous faut soit beaucoup plus d’Europe, soit beaucoup moins.

Charles SANNAT

Source La Tribune et Euractiv ici

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