L’or est évidemment un baromètre de la peur et historiquement, lorsque les bruits de bottes se font entendre, de même que les tambours de la guerre, l’or monte.
Il ne déroge pas à cette règle, et l’or brille de tout son éclat alors que le monde s’inquiète de ce nouvel épisode de montée des tensions entre l’Iran et les Etats-Unis avec l’assassinat d’un grand général iranien.
La situation est partie pour devenir de plus en plus tendue, et nous allons aller vers un moment paroxystique d’ici les prochains jours et semaines.
Le calendrier est « favorable » au pire pour l’instant comme je l’explique dans l’édito.
Il est donc assez logique que le métal jaune en profite à court terme.
Nous pourrions voir très rapidement les 1 600 dollars voir nettement plus aux premiers bombardements américains sur l’Iran, car dans un tel cas, alors le détroit d’Ormuz serait sans doute bloqué par les Iraniens et les cours du pétrole s’envoleraient.
Au bout du compte, cela provoquera deux choses.
La faillite de nombreuses entreprises si les cours du pétrole vont trop haut et donc une intervention massive des banques centrales pour sauver l’économie. Du coup, il y aura injections et impressions monétaires massives.
L’argent encore plus abondant vaudra moins.
L’or vaudra plus.
CQFD.
Charles SANNAT
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