Joue-t-on a se faire peur de l’autre coté de la Manche avec le Brexit ? C’est sans doute possible, mais peut-être pas tant que cela à bien y réfléchir, car encore une fois, il n’est pas de l’intérêt de l’Union européenne, qui se pense comme une nation en devenir (les États-Unis d’Europe), de laisser voir au peuple qu’il peut y avoir un chemin plus agréable et plus enrichissant économiquement en dehors de l’Union, et que la prospérité est plus grande sans l’Europe… Cela serait dramatique pour le projet européen, et au moment où il vacille, il n’en faudrait pas plus pour le précipiter du haut de la falaise.

C’est sous ce titre « Brexit : krach immobilier, explosion du chômage… Le scénario catastrophe de la Banque d’Angleterre » que le magazine Capital parle de la situation autour du Brexit.

« Les prix de l’immobilier au Royaume-Uni pourraient s’effondrer de 25 à 35 % en l’absence d’un accord sur le Brexit. C’est l’annonce-choc faite par la Banque d’Angleterre vendredi 14 septembre devant la presse. Mark Carney, gouverneur de la Banque d’Angleterre, a présenté jeudi les conséquences d’un Brexit sans accord à l’amiable avec Bruxelles au gouvernement de Theresa May. Comme le rapportent Les Échos, il a tout simplement évoqué un probable krach immobilier et une explosion du chômage pouvant amener à une crise financière aussi désastreuse que celle de 2008.

Le scénario est apocalyptique. Mark Carney assure qu’en cas de divorce non amiable avec l’Europe, le taux de chômage exploserait de 4 % aujourd’hui, à plus de 10 %. Une situation qui serait en partie due à l’arrêt du transport aérien et ferroviaire entre Royaume-Uni et Europe. Des arguments qui devraient pousser le gouvernement britannique au compromis. »

Alors côté anglais, on se trémousse pour tenter d’obtenir un accord avec l’Union européenne, un accord pour un Brexit « soft » que l’Europe n’a aucun intérêt à accepter. Si l’Europe veut bien faire les choses, elle traitera avec bienveillance les questions liées à l’alimentation et aux médicaments pour que le peuple anglais n’ait pas faim ni ne meure, faute de médicaments européens. Politiquement, l’Europe sortirait affaiblie en punissant les gens, les femmes et les enfants. Pour le reste, l’Europe aurait, dans sa logique, tout intérêt à envoyer balader Theresa May.

Charles SANNAT

Source Capital.fr ici

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