En Allemagne, c’est l’épreuve de force autour de la semaine de 28 heures demandée par le principal syndicat germanique, à savoir IG Metal, ainsi qu’une augmentation de 6 % !

Si l’augmentation de 6 % ne devrait pas poser particulièrement de problème et qu’un accord devrait être trouvé autour des 3 % d’augmentation, il n’en est pas de même pour la semaine de 28 heures qui hérisse le poil du patronat allemand.

Pourtant, IG Métal semble motivé et plusieurs dizaines de débrayages sont prévues dans tout le pays, en particulier dans le secteur automobile.

Il n’est pas dit cependant que le syndicat aille jusqu’au bout d’ailleurs, « les grèves ne sont généralement pas un moyen approprié pour résoudre les conflits salariaux, elles nuisent à l’exportation, donc à l’entreprise et in fine aux employés », a prévenu Bertram Brossardt, le dirigeant du patronat bavarois de la métallurgie et de l’industrie électrique…

Cette année, cela risque d’être un simple tour de chauffe pour lancer réellement le débat sur la semaine de 28 heures. Un débat dont s’emparera rapidement une gauche française sans projet, sans idée et sans vision, d’ailleurs on se demande où est passée notre gauche.

Charles SANNAT

Source Le Figaro ici

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