Si vous vous demandiez si les marchés étaient pro ou anti-brexit, l’évolution de la livre sterling, la monnaie anglaise, nous donne une indication.

Depuis que le premier ministre actuel est mis en difficulté par son parlement dans cette histoire de Brexit qui n’en finit pas de se terminer, la livre sterling largement orientée à la baisse sur crainte de sortie de l’Union Européenne sans accord, est à nouveau en pleine hausse comme le montre sans ambiguïté ce graphique.

En France, la secrétaire d’État aux Affaires européennes Amélie de Montchalin a déclaré sur Radio Classique hier a propos du Brexit que « ce n’est pas parce qu’un problème est compliqué qu’en le diluant dans le temps, qu’en repoussant de trois mois sans rien changer, cela va se résoudre ».

Cette remarque n’est pas tout à fait fausse, sans être non plus totalement vraie.

Le problème que matérialise ces hésitations n’est pas tant ce que veulent ou pas les Anglais, que le conflit fondamental qui oppose et divise deux parties sensiblement égales au Royaume-Uni.

Ceux qui veulent sortir, ceux qui veulent rester, ou là aussi les souverainistes contre les européistes ou mondialistes.

C’est la nouvelle ligne de clivage pour ne pas dire de rupture et d’affrontement.

C’est une fracture mondiale.

Charles SANNAT

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