C’est une dépêche du site Xinhua, agence de presse chinoise, qui nous apprend qu’en Chine le gouvernement a mis en place une plate-forme centralisée pour enregistrer l’ensemble des opérations de prêts réalisées par les sites Internet et donc en ligne afin de pouvoir superviser en temps réel les sites de prêts P2P, c’est-à-dire le “pear to pear” ou encore “de particulier à particulier”.

Force est de constater que ce qui est incommensurablement compliqué en France ou en Europe est toujours très simple en Chine.

La Chine montre et démontre qu’elle n’a jamais trop de problèmes pour réguler Internet et l’économie numérique.

Pour le coup, c’est plutôt une bonne idée, et surveiller les crédits, ce n’est pas surveiller… les pensées des citoyens.

Charles SANNAT

BEIJING, 16 septembre (Xinhua) — Des prêts en ligne d’une valeur de 116 milliards de yuans (16,97 milliards de dollars) ont été enregistrés fin août sur une plate-forme unifiée gérée par une association du secteur en Chine, dans le cadre d’une campagne nationale destinée à réduire les risques financiers.

Le volume était en hausse de 18 % par rapport à il y a un mois, a précisé l’Association nationale de la Finance sur Internet (ANFI).

La plate-forme, créée en juin 2017, a enregistré 94,31 millions de transactions de prêts soumises par 66 agences en ligne, qui impliquaient un total de 3,6 millions d’emprunteurs.

L’association souhaite que toutes les agences de financement intermédiaires enregistrent les affaires dont elles sont courtières sur une seule plate-forme, afin que les enregistrements de tous les prêts soient encore disponibles en cas de faillite d’une agence.

L’enregistrement unifié aidera les régulateurs à améliorer la supervision et à sensibiliser les plates-formes de prêts P2P à la publication appropriée des informations, a précisé l’ANFI, ajoutant que la plate-forme sera finalement disponible pour les investisseurs.

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