Ne croyez pas encore une fois que je me réjouisse de ce qui arrive à la société Boeing.
N’imaginez pas plus que la France soit épargnée par cette descente aux enfers “technique”.
Il faut du savoir-faire et des ouvriers. Des bons.
Pas des toxicos aux drogues même douces qui empêchent, au bout du compte, de bien visser les vis et de bien boulonner les boulons !
Cela fait 10 ans que l’on sait que Boeing a de très gros problèmes de qualité. Je peux vous dire pour connaître quelques personnes travaillant chez Airbus, que vous avez exactement les mêmes problèmes dans la qualité du travail, dans la qualité et la rigueur de salariés de plus en plus nombreux à ne pas être à la hauteur des exigences nécessaires dans l’aviation.
Ces grandes entreprises comme les grands pays, peuvent fonctionner pendant des années avec de l’inertie.
On pense donc que “tout va bien”.
Vous avez des analystes comme moi, qui voient et lisent aussi bien dans les entrailles des poulets que dans les signaux faibles. Nous voyons ce qu’il se passe et ce que cela va entraîner. C’est inévitable.
On ne fait pas naviguer des sous-marins (je pense au titan) avec des manettes de jeux à 20 $ de chez Action.
On sait ce qu’il va se passer.
Nous arrivons au stade où très prochainement, nous ne saurons plus faire rouler de train, plus conduire de bus, et encore moins faire voler des avions avec cette massification.
Boeing va s’effondrer en raison de notre effondrement des compétences. Si je dis de notre effondrement c’est qu’en Europe et en particulier en France nous sommes directement confrontés à cet effondrement de l’école, du niveau scolaire et des compétences.
Ce n’est pas Aya Nakamura qui fera voler un Airbus et n’en déplaise à la bien pensance, bien peu de ses “fans” également. Je parle de niveau culturel, par d’origine.
Je vous mets le lien d’un article du Figaro (source ici) qui évoque le suicide d’un ancien salarié de Boeing devenu lanceur d’alerte retrouvé mort aux États-Unis. “C’est sur le parking de l’établissement, dans son camion, qu’il a été retrouvé mort. Il serait décédé des suites d’une blessure apparemment « auto-infligée », a déclaré lundi le bureau du coroner de Caroline du Sud, autrement dit probablement se serait-il suicidé. La police a lancé une enquête sur son décès.”
Oui.
Je crois qu’il vaut mieux enquêter sur ces blessures auto-infligées »… quelle terminologie pudique.
Vous pouvez également voir cette vieille vidéo de presque 10 ans qui explique déjà à quel point les problèmes de drogue sont endémiques chez les salariés dans les usines, à quel point cet avion a été mal conçu, à quel point ils ont voulu gagner de l’argent à tout prix, à quel point aussi, ils peuvent… mentir et cacher la gravité des choses.
Il faut de l’ambition.
Il faut de l’exigence.
Il faut de la rigueur.
Il faut aussi beaucoup travailler.
Il faut beaucoup faire d’efforts.
Il faut aussi, accepter de voir un peu “souffrir” les enfants pour qu’ils puissent se dépasser grâce à du savoir accumulé, des connaissances et des compétences.
Des valeurs qui sont très éloignées de la démagogie actuelle, de la sensiblerie de notre société, de la permissivité, de la lâcheté et du wokisme et du droit à la paresse qui gangrène notre société et obèrent notre futur.
Si vous comprenez ce message, alors vous êtes la résistance, celle des livres, du savoir, de la connaissance.
La petite flamme de l’érudition ne doit pas s’éteindre, et ne s’éteindra pas.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Concurrencé par Airbus, avec des avions transportant plus de passagers, les financiers de Boeing ont eu l’idée de rallonger un modèle … pour minimiser les coûts et sachant qu’ils n’auront pas tout le processus (très long) de certification d’un nouvel avion). Mais, en rallongeant et donc en mettant des moteurs plus lourds, l’équilibre de l’avion a été détruit. L’idée a été de compenser tous les problèmes d’assiette par des rattrapages automatisés commandé par ordinateur. Sauf que l’ordinateur trop lent et le logiciel mal conçu travaillait en contradiction avec les réactions du pilote.
Boeing a déjà été en faillite … et a chaque fois, il a été sauvé par le gong : La guerre du Vietnam, la fermeture Covid, Les subventions étatiques, les organismes certificateurs très complaisants, le suicide d’employés alerteurs.
Boeing c’est aussi du matériel militaire …
Bonjour. L’effondrement des compétences!!! Toutes les raisons énumérées. Ok 100% avec vous!!!!
Pour Boeing, je ne sais pas, mais pour Airbus, coté responsabilité, voyez plutôt coté man-à-je-mens et politique RH que du coté du manque de professionnalisme des employés…
Chaque année faire encore plus avec encore moins alors que l’équipe est à l’os, c’est burn-out ou démission (silencieuse ou non).
Et les RH pleurent pour recruter ? Tartuffe ! Dieu se rit etc…
D’où la fameuse antienne au travail :
“T’emmerde pas, c’est bien bon !”
en entreprise, quand vous êtes exigeant, rigoureux, travailleur, alors vous n’êtes pas reconnu . Forcément, faut pas faire de l’ombre au chef, sous chef, adjoint du sous chef, chef d’équipe délégué du sous-chef en charge du projet, et vous qui ramez pour faire le job et envoyer des tableurs excels aux supérieurs pour justifier ce que vous faites….. A la fin vous êtes démotivé, vous faites mal et vous vous barrez
Ce que vous écrivez est très juste, Charles.
L’on pourrait ajouter que les jeunes doués pour les études ne s’intéressent plus aux filières techniques et scientifiques. Ils préfèrent (par goût ? par mode ? par intérêt pécuniaire ?) devenir avocats d’affaire, banquiers, traders, managers, communicants, commerciaux, etc. Par exemple, les matheux ne veulent plus faire de la recherche, enseigner ou travailler dans des industries hightech, mais préfèrent intégrer des banques pour faire de l’ingénierie financière ou du trading.
Quant aux jeunes rétifs aux longues études, plutôt que d’apprendre des métiers techniques ou manuels, ils rêvent de devenir footballeur, star de la télé-réalité, youtubeur, de gagner la Star Academy pour devenir chanteur…
On manque donc de scientifiques, d’ingénieurs, de techniciens, d’ouvriers qualifiés, dartisans…
Une analyse lucide… comme d’habitude !
Exigence, rigueur, travail… ces mots ne sont plus politiquement corrects dans un pays addict aux allocations et à l’ interventionnisme de l’ état.
Pas de doute : la laïcité a des “trous dans la raquette” !
La descente aux enfers d’Atos franchit un nouveau palier avec le report de la publication des comptes
Dette abyssale, baisse de 83% de son cours de bourse en un an, Atos enchaîne les problèmes gravissimes de gouvernance. Dernier épisode : le décalage de la publication de ses comptes, le temps de finaliser un audit par un expert indépendant. Aujourd’hui sur liste noire de beaucoup d’investisseurs, le groupe informatique a-t-il encore un avenir ? Réponse prochaine attendue d’urgence par les 110 000 salariés…
Mais la situation financière d’Atos est au bord de la rupture. Les échéances de sa dette se rapprochent, avec notamment un prêt de 1,5 milliard d’euros qui arrive à son terme en janvier 2025 et une dette obligataire de 500 millions d’euros en novembre. L’agence de notation de crédit S&P global ratings se montre très pessimiste sur sa capacité de paiement. Elle a abaissé la note du groupe deux fois depuis le début de l’année, d’abord à B- pour le risque de liquidité au mois de janvier, puis à CCC le 9 février, en raison du risque sur le refinancement de sa dette. “Sans accord avec ses banques, cela pourrait mener à une restructuration de la dette dans les 12 mois, ce que nous pourrions considérer comme (…) équivalent à un défaut“. Pour S&P, la faillite menace à très court terme.
Oui merci Charles. Je suis en phase avec l’analyse … travaillant dans une industrie critique.
La question qui me taraude en fait c’est quelle forme va prendre l’effondrement et quand?
Graduel et silencieux à coup d’inflation , de
Croissance nulle, de baisse de l’espérance de vie, d’absence de soins, de perte de pouvoir d’achats, de développement des gangs..
Ou alors un effondrement systémique et brutal avec la fin de l’état de droit et des administrations comme au Liban?
4 pcent de
Taux d’intérêt sur 120% de
Dettes c’est 120 milliards d’intérêts. Alors on réduit les dépenses de l’état de 15 à 20 pcent demain?
Il se passe quoi?
Ce qui est sûr d’ores et déjà c’est que d’ici 2030 on aura du mal à avoir de l’électricité , que de plus en plus de gens seront sans voiture car le prix des voitures a doublé de fait en 5 ans (j’ai regardé sur une DS3), que beaucoup de produits alimentaires manqueront régulièrement et que l’accès aux soins et aux médicaments en particulier va être critique.
Le hic c’est que de toute façon le tir ne peut plus être corrigé … c’est déjà trop tard…. En tous les cas pour l’industrie….et demain pour la santé et l
Agriculture.
Alors on fait quoi?
Les entreprises c’est comme les haut fonctionnaire, les chefs sont de plus en plus des incompétents sur les pbs techniques. On fait monter les amis … Etc
Dans une boîte que j’ai faite, ça a été dit texto a un collègue, on place machin chef, il a l’expérience, toi tu es bon techniquement on a besoin de toi pour faire le boulot.
Dans une autre boîte, on répète que la qualité est importante mais rien est fait pour y remédier… Pas de process, on dirait des amateurs
“…Quand on vise la perfection, on ne l’atteint pas; quand on vise la médiocrité, on passe au dessous… !”.
Pas de la “souffrance”, de la frustration. La vie est faite entre autres choses bien agréable, de beaucoup de chose de frustration. Le vivant se renforce en surmontant les frustrations… Ne pas confondre frustration et souffrance.
la chute des compétences et de la motivation sont aussi liées au salaire dérisoire qui est proposé pour tous ces postes. Aujourd’hui, quelque soit l’offre avec n’importe quelle compétence, c’est le SMIC. Donc, bon. Comme vous dites, les petits signes peu visibles sont apparus en lumière grâce au COVID. Ceux qui apportent de la valeur ou de la compétence sont les moins payés, cherchez l’erreur…
ça serait intéressant de connaître le taux de suicide chez les lanceurs d’alerte!
Fantastique entreprise pour fabriquer ces beaux avions.
Par chez nous…
Année 2023: record de commandes et de livraison. Les livraisons ont même dépassé les objectifs de près de 10%.
Pour autant, pas de chance, qq part dans les activités spatiales, un projet a eu des difficultés qui plombent la société (lequel ? quels problèmes ? ce n’est pas vraiment dit…).
Du coup, bénéfice en baisse de 11%.
L’intéressement des salariés, lui, baisse de 25% (mais il y a cet indicateur aussi observé sur les accidents du travail: trop d’accidents … de vélo … en 2023).
Pour la participation, on ne sait pas encore, mais gageons qu’elle baissera d’au moins 11%.
Par contre… Les dividendes… Eux seront supérieurs à ceux de 2022… Le même + un dividende exceptionnel !
Dividendes en hausse de 55%.
Après ça, allez dire aux travailleurs qu’il faut travailler plus !!!
Clairement, ça rapporte plus d’avoir la tête sur son oreiller d’actions que de bosser dans l’atelier.
TOUS les domaines sont confrontés à des problèmes de qualité. Les causes peuvent être diverses : profit à court terme, incompétence à divers niveaux, contrôle final des produits, ou autre.
Exemple datant d’hier 12 mars : ayant eu une alerte de ma pompe de relevage des eaux usées ; bien qu’ayant pu la remettre en marche, j’ai fait appel au service dépannage du fournisseur. Verdict : elle est en fin de vie. Ce qui se comprend, car elle a 40 (quarante) ans de service SANS AUCUN problème. Elle peut encore fonctionner quelque temps, mais… Et le technicien me dit qu’une pompe neuve a peu de chances de durer plus de 10 ans. Problème de qualité des matériaux.
Lors de mon apprentissage et de mes études d’ingénieur, le slogan était : “Travail suisse, travail de qualité”. C’était il y a plus de 60 ans O tempora, o mores.
Mettez des financiers à la tête d’une entreprise et vous êtes sûr que vous finirez par la couler.
Pour exemple Stelantis qui fait des bénéfices importants cherchent absolument à se débarrasser des travailleurs français compétents pour aller embaucher à bas coût de la main d’œuvre indienne très peu compétente pour s’occuper de l’informatique du groupe, tout du moins celle concernant ex-PSA. Faudra pas vous étonnez si dans quelques temps on annonce de gros problèmes dans le groupe. Parrait-il aussi que Stelantis est géré maintenant par les américains qui viennent avec leurs méthodes obsolètes et teintées fortement de wokisme pour administrer tout cela. Les prochains modèles de Peugeot et Citroën, risque de marcher aussi bien que les Boeing !
Belle analyse, merci
La logique capitaliste implique la recherche du profit sans limite ce qui ne peut s’obtenir que par la diminution elle-même sans limite des “frais” divers, y compris ceux indispensables au fonctionnement de materiel vital.
Sans vouloir tresser des louanges à Airbus, l’énorme différence entre Airbus et Boeing réside dans le pedigree des patrons. Vous n’apprendrez pas à Guillaume Faury à concevoir un avion, ni à la plupart de son comité de direction. Quand on leur parle technique, ils comprennent, ils sont aptes à comprendre les conséquences techniques de leurs choix. Chez Boeing, la boite n’est dirigée que par des financiers qui font ce qu’ils savent faire, cracher de l’argent, quitte à faire des compromis techniques graves.
Et comme l’exemple vient toujours de la tête…
Ca n’empêche pas les patrons d’Airbus de chercher aussi à faire de l’argent, mais il y a plus de garde-fous
Pour conduire un bus, j’ai la solution !
Faites une recherche sur “professeur conduire autobus” 😉
Bonjour
QUI est derrière tout ça ?
QUI est derrière l’effondrement de l’instruction en France ?
QUI a intérêt à éliminer Boeing ou Airbus ou autres ?
QUI a intérêt à saboter la production d’énergie française ?
QUI a intérêt à brader le savoir-faire françàais aux Américains (Alstom, le nucléaire nouvelle génération, etc) ?
Ras le bol de l’inertie et de l’aveuglement du peuple !
Bonne journée quand même.
S.
Rien d’étonnant, la “sociologie”, les “sciences humaines”, “l’écologie” (ce dernier point ne serait pas un problème si l’idéologie et les “pseudo-sciences” ne conduisaient pas à des décisions stupides pour ne pas dire délirantes) sont devenues plus importantes que les “sciences exactes”, reléguées à des “machins techniques” créés par des “blancs racistes et esclavagistes”…
Pendant ce temps, les pays asiatiques sont bien contents de développer leurs compétences dans ces sciences honnies et l’Occident, en vieux lion sénile se reposant sur ses lauriers défraîchis, va se retrouver bon dernier. Le plus frappant étant de voir certains pays musulmans pencher très sérieusement vers le “progrès scientifique” plutôt que de laisser le “Coran” décider de tout (bien sûr, c’est lent, les résistances, les traditions et les habitudes ne s’abandonnent pas en un jour).
Au stade actuel, il nous faudra cinquante ans pour nous en remettre, si tant est que l’on prenne cette direction, ce qui n’est pas le cas.
Pire l’UE ne comprend même pas pourquoi même aux USA, petit à petit, le “wokisme” et la “cancel culture” commencent à être doucement abandonnés au fur et à mesure que le “réel” révèle à quel point cette idéologie est néfaste…
Ce n’est pass à l’état de former les employés mais aux entreprises. Les corporations doivent reprendre le pouvoir, une grêves des entreprises est necessaire, patron ouvrier même combat.
Ancien d’Airbus, j’ai fait un Burnout à force de traîner tous ces boulets. Mon expérience confirme tout ce qui est dénoncé dans l’article.
Cela me rappelle une présentation quand j’étais encore étudiant : le narrateur, au chapeau mou a commencé son récit par la phrase “un ingénieur, c’est un homme qui imagine et construit des ponts”. Les soit disant ingénieurs d’aujourd’hui savent a peine faire une division sans leur calculette…..
Bon vol !
Un élément que vous avez négligé est la médiocrité du leadership et l’objectif du profit à tout prix.
NON ! Une entreprise n’a pas pour but premier de générer du pognon, mais de fournir un service ou un produit. Le profit n’est et ne devrait rester qu’une conséquence indirecte.
Dans un marché sain (et une économie saine) peuplé de consommateurs suffisamment intelligents et justement exigeants, la qualité devrait décidée des commandes et donc de la pérennité des entreprises qui font ce qu’il y a de mieux. Les médiocres faisant faillite sans aucune pitié, obéissant à un pure darwinisme.
Le pb est la financiarisation à outrance et la corruption politique. La bonne entreprise devenant celle qui génère le plus de fric quel qu’en soit les conséquences. Vision purement court-termiste.
Il y a aussi les interventions étatique comme Boeing financée à plus de 40% par le gouvernement US sans aucun contrôle.
L’USAF s’était déjà plainte e retrouver déchets et outils dans des compartiments d’avion de transports neufs de Boeing !
Et c’est tjs eux qui sont responsables du désastre de la mission STS-107 (bien que des gugus avaient assurés la NASA qu’il n’y aurait pas de pb à coup de prez powerpoint).
Travailler c’est bien, être payé justement pour celui-ci c’est ce qu’il manque aujourd’hui.
Trouvez vous normal qu’un “grand patron” gagne 100 000 € par jour, alors que dans le même temps, la personne en bout de chaîne et qui lui permet de toucher cette somme gagne 1 500 € par mois ?
Cette indécence est à la base aussi de la démotivation des salariés et des personnes souhaitant travailler
Boeing ne vit (ou survit) que grâce à la commande militaire, la partie “grand public” n’a jamais été réellement rentable.
Le pire qui puisse arriver à une entreprise technologique c’est quand les équipes marketing et les financiers prennent la main ou relèguent la technologie au rand de mal nécessaire. c’est la porte ouverte à toutes les les dérives et le plus sûr chemin vers l’effondrement.
Ce n’est pas seulement que les compétences ou l’engagement baissent (pour diverses raisons) mais surtout que les “sachants” sont muselés par un tas de gens qui eux ne comprennent rien mais veulent que les marqueurs (KPIs) soient respectés.
Pas d’inquiétude pour le futur long terme.
Les temps facile, créent des hommes faibles etc….
Donc les périodes pourries qui s’annoncent vont créer les les hommes nécessaires au redressement du balancier.
Reste mon éternelle question : pourquoi nos dirigeants qui sont intelligents voire qui lisent Charles Sannat, persistent à tout détruire ? C’est bizarre.
Quel dessins derrière ces attitudes ?
comme m’a dit la gérante du magasin de matériaux: “le dernier magasinier qu’on voulait embaucher nous a quitté au bout de la semaine: “j’en ai marre ya trop de trucs différents!”
Et s’il n’y avait que Boeing ???? Et pas que dans l’aéronautique, mais là c’est bon pour Airbus s’ils entretiennennt mieux.
Il faut s’habituer au modèle informatique indien qui se résume en 2 mots : good enough
L’approche est bonne pour pas mal de choses, un peu moins avec les avions.
Ce matin, je fais qqs courses chez “Bricocash”.
Besoin d’un conseil technique. Pas un seul “conseiller de vente” à harponner. En désespoir de cause, je demande à la caissière (en version longue : hôtesse de caisse) qui, entre 2 encaissements appelle qq’1 sur son tél. Un type arrive arrive au bout d’un moment que j’ai trouvé bien long (impression subjective je l’accorde…). Comme je m’étonne de cette situation, le gars me dit que ce sont les congés scolaires et qu’il manque du personnel.
Bon, j’ai quand même eu mon renseignement.
Question : les Russes et/ou les Chinois en sont-ils au même point que nous ???
Rentabilité et qualité ne font pas bon ménage dans nos sociétés de consommation avec une demande d’immediateté avec des individus qui oublient souvent de réfléchir préférant la facilité
Bon, on est sur le même chemin. Voir Ariane 6…
merci beaucoup
Bonjour,
Je suis d’accord avec vos observations mais pas avec les causes que vous mettez en avant. Les sociétés du CAC40 n’ont jamais autant distribué de dividendes, et pourtant le système scolaire, le système hospitalier, la psychiatrie en particulier, la police, la justice sont exsangues.
On démoli le modèle social, on casse le vivre ensemble, la redistribution ne fonctionne plus, pas même vers les ouvriers et les ingénieurs chers à vos yeux (et dont je suis également persuadé qu’ils sont un rouage essentiel de nos sociétés modernes complexes). Les salaires n’augmente plus.
Si tout part à vaux l’eau, ce n’est pas à cause des jeunes, fainéants et drogués, mais parce que la génération des boomers a privatisé le joujou pour son propre profit et casse les mécanismes de transfert vers les couches plus populaires ou plus jeunes.
C’est d’ailleurs un phénomène historiquement jamais observé : c’est la première fois qu’une classe d’âge se préoccupe plus de son propre devenir plutôt que de celui de ses enfants. Édifiant.
Si l’école est malade, c’est parce qu’on la saigne à blanc.
La fortune des 0,1% des plus fortunés en France a augmenté de 40% depuis le début du premier mandat Macron (source Oxfam).
Dans les années Concorde et TGV, on partageait la richesse, c’est surtout ça qui a changé.
Les écrans et leur effet sur les aporentissages des plus jeunes, notamment les raisonnements logiques de base, sont aussi à questionner, mais les effets de ce phénomène là ne sont pas encore arrivé dans la sphère professionnelle (ça va venir…). Ceci étant, la génération qui a laissé ces écrans envahir toute la sphère éducative en s’aveuglant sur les effets prêtendument positifs est la même que celle dont je parlais précédemment…
Quand au mouvement woke, il vise, entre autre, à questionner le dû des sociétés occidentales modernes envers le reste de l’humanité. Io cible également le dû des mâles blancs dominants envers les autres groupes de population, à commencer par les femmes. Toujours cette même génération de gens décidément fort peu partageurs… Le mouvement woke n’a donc absolument rien à voir aveces problèmes de compétences dans la sphère pro…
Boomers, boomers… L’autocritique est-elle si difficile ?
😉
Vous oubliez qu’avec la crise Covid les carnets de commandes se sont vidés en 2020, 2021, 2022. La reprise date de début 2023. Pendant 3 années ils ont du licencier et virer des gens car le marché était mort. Des entreprises ont failli mettre la clé sous la porte avec leurs compétences. Airbus se demandait s’il allait survivre sans ses fournisseurs qui crevaient tous les uns après les autres. La crise Covid a fait beaucoup de mal à l’aéronautique.
Je suis tout à fait d’accord et j’ai même eu des ennuis répétés pour mes idées. Style malchance chronique. Pas de preuve mais je ne suis pas dupe…
Il ne fait pas bon être libre et plutôt intelligent en France
Compte tenu de tout ça, est-il vraiment raisonnable de tenter de construire des centrales nucléaires ?
Le coût et les délais de l’EPR ont explosés. Le coût des EPR2 a déjà augmenté. Il y a plein de solutions plus simples, sans risques, et dont le coût n’arrête pas de baisser.
Quand les financiers “détruisent” les entreprises… La triste histoire des Ateliers de constructions mécaniques de Vevey en est un exemple. Cette entreprise active dans la construction de matériel ferroviaire (wagons de marchandises, tramways), mondialement connue pour ses turbines hydrauliques, avait également construit en 1975, en partenariat avec une entreprise portugaise (mais les Américains avaient exigé que Vevey aie la maîtrise de l’œuvre) le plus grand portique d’Amérique du Nord sur la Fore River près de Boston.
Suite à la déconfiture de son dernier propriétaire (Werner K. Rey, parcours intéressant…), l’entreprise a été revendue “par morceaux” : le ferroviaire appartient maintenant à Alstom, l’hydraulique à Andritz (Autriche) {qui fait développer ses projets en Tchéquie pour abaisser les coûts, avec les conséquences qu’on imagine, sur la qualité (l’ingénieur qui devait contrôler- c’est un euphémisme- les dossiers a fini par quitter l’entreprise)}, et un ancien des ACMV fonde la société APCO.
« On ne fait pas naviguer des sous-marins (je pense au titan) avec des manettes de jeux à 20 $ de chez Action »
Eh bien si, justement. Mais on ne devrait pas le faire. Pour qui n’est pas au courant, cette phrase est ambiguë. Le formulations anglaises ne sont pas toujours bonne à reprendre.
Deux choses ont sauvé et sauveront toujours le constructeur américain : les commandes/Armé et les règlementations anti-Airbus constantes .