« Depuis quelques jours, un bandeau d’alerte s’est glissé dans l’espace client de BNP Paribas, au moment d’effectuer un virement. Visible par tous les clients, il s’adresse essentiellement aux personnes qui achètent des cryptoactifs.

« Si vous faites des virements vers Binance, SwissBorg, Kraken, Coinify, ces bénéficiaires demandent qu’ils soient émis en euros ». Ce message, c’est ce que lisent désormais les clients de BNP Paribas au moment de réaliser leurs virements. Cette alerte a de quoi interloquer tous ceux qui ne connaissent aucun de ces 4 acteurs. Kraken n’ayant, par exemple, rien à voir avec le nom de la pieuvre géante qui terrifie Jack Sparrow dans Pirate des Caraïbes… Il s’agit, en l’occurrence, d’une plateforme américaine d’échange de cryptomonnaies comme le bitcoin. Il en va de même pour Binance, basée à Hong-Kong, SwissBorg dont le siège est à Lausanne, ou encore Coinify domicilié à Copenhague ».

Mais d’autres banques vont nettement plus loin dans « l’anti- jeu » comme le rapporte l’article de MoneyVox.

« Sur la base d’un sondage mensuel, le site spécialisé Bitcoin.fr liste les enseignes qui mettent le plus de bâtons dans les roues aux personnes souhaitant acheter du bitcoin, de l’ether et autres crypto. A en croire les sondés, il s’agit du CIC, du Crédit Mutuel et du Crédit Agricole ».

Concernant le Bitcoin et les crypto-actifs, je pense qu’effectivement il convient d’être prudent et que c’est important de mettre en garde les gens, mais après, il faut foutre la paix aux gens et à chacun d’assumer ses propres risques et de faire face à ses propres responsabilités.

Je pense qu’il n’appartient pas aux banques de dire aux gens ce qu’ils doivent faire ou non de leur argent, qu’ils achètent des Bitcoins ou autre chose et cette dérive est assez agaçante et durable et de plus en plus forte d’ailleurs. Les banques demandent de tout justifier et se gardent le droit de vous empêcher de faire certaines opérations.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source MoneyVox.fr

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