« Pour soutenir l’économie au lendemain de la crise financière, les banques centrales ont substantiellement gonflé leurs bilans, atteignant des montants records. Ces tailles conséquentes ne sont pas forcément problématiques, tout dépend de ce qu’on en fait.
Les banques centrales veulent mettre leurs bilans au régime, mais pas trop. Après les crises de 2008 et 2010, les responsables des politiques monétaires dans les pays avancés ont lancé de vastes programmes de rachats de dettes, en grande partie souveraines, pour soutenir l’économie. Ces achats d’actifs ont fait grossir les bilans des banques centrales à des niveaux record : environ 4 500 milliards de dollars pour chacune des trois plus importantes (États-Unis, Japon et zone euro). »

Vous apprendrez dans cet article de La Tribune qu’il n’y a officiellement pas de taille optimale pour un bilan de banque centrale, ce qui n’est d’ailleurs pas totalement faux puisque par définition, une banque centrale peut créer autant de monnaie qu’elle le souhaite pour « équilibrer » son bilan et qu’il n’y a pas franchement de notion de « surendettement » pour une banque centrale.

Vous apprendrez aussi que si les bilans des banques centrales sont à peu près équivalents, leur poids par rapport à la taille de l’économie de leur pays est très différent mesuré en pourcentage du PIB donc. Le bilan de la FED représente près de 25 % de l’économie aux États-Unis, 40 % en zone euro et 90 % au Japon, ainsi que plus de 100 % en Suisse…

Effectivement, donc, il ne semble pas y avoir de limites à l’endettement des banques centrales, sous réserve que cela ne vienne pas alimenter de l’inflation dans l’économie réelle, et force est de constater que pour le moment et malgré des injections de liquidités phénoménales, aucune banque centrale n’a créé d’inflation importante ou hors de contrôle.

Charles SANNAT

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