Cet article des Échos reprend les derniers propos tenus par Bank of America qui s’inquiète d’un risque de correction des marchés… cet automne !

Et vous savez pourquoi ?

Pour faire simple, parce que les taux montent et que quand les taux montent, cela n’est pas bon pour les actions qui finissent toujours par baisser et c’est une règle presque intangible comme vous pouvez le voir sur le schéma ci-dessous. Chaque période de relèvement de taux donne lieu à un krach boursier… (ce qui veut dire que les krachs sont volontairement déclenchés car il suffirait de ne pas monter les taux pour que les krachs ne se produisent pas, ou de faire des taux différenciés en fonction de chaque secteur économique pour justement avoir un pilotage fin de l’économie et une maîtrise des bulles spéculatives).


Or la remontée actuelle des taux n’a pas encore affecté les actions. En huit ans, la capitalisation boursière mondiale a été ­multipliée par trois.

« Il y a un peu plus d’un an, le 8 juillet, le rendement des Treasury Bonds – emprunts d’État américains à 10 ans – tombait à son plus bas niveau historique, à 1,3579 %. Depuis, la FED a relevé ses taux à trois reprises et s’apprête à les augmenter encore une fois cette année. Conséquence, en un an, le rendement des taux à 10 ans a bondi de 100 points de base. Une remontée qui ne s’est pas faite au détriment des actions. Bank of America-Merrill Lynch constate que, en un an, la capitalisation mondiale des actions a gonflé de plus de 10 000 milliards de dollars. Elle atteint 75 395 milliards de dollars, (+12,8 % depuis le début de l’année). Mieux, elle a triplé depuis son point bas de 2009, à 25 489 milliards. »

Ça sent les problèmes à plein nez !

D’ailleurs, la banque Morgan Stanley y va elle aussi de son analyse pessimiste et estime que « les taux pourraient éventuellement devenir un problème » si le taux américain atteint 2,75 % sur le marché obligataire. « Comme dans les cycles précédents, à ce point, une hausse des taux pourrait être contre-productive pour la croissance et entraîner un tassement des marchés », même si la banque estime qu’on n’en est pas encore là…

C’est vrai qu’on n’y est pas encore, mais nous savons que les taux ne dépasseront pas les 2,5 %, en gros ce que j’ai toujours dit, car au-delà, ce sera le plus grand, le plus immense krach de tous les temps. S’il a lieu, c’est qu’il aura été voulu et organisé par quelques esprits torturés.

C’est donc avec cette volonté d’anticipation et de décryptage que chaque mois, je vais plus loin, beaucoup plus loin, dans ma Lettre STRATEGIES afin de vous aider à y voir plus clair mais surtout à protéger votre patrimoine et votre niveau de vie. Pour en savoir plus c’est ici!

Charles SANNAT

Source Les Échos ici 

 

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