« Sans précédent ». Le gendarme des assurances, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ne mâche pas ses mots pour décrire, dans une étude publiée mardi, la baisse de taux que les épargnants en assurance-vie ont dû encaisser l’an dernier.
En 2019, le rendement moyen sur les supports en euros des contrats d’assurance-vie et de capitalisation était de 1,46 % contre 1,83 % un an plus tôt, selon l’ACPR.
Et ce phénomène va se poursuivre cette année en 2020 et l’année prochaine en 2021 jusqu’à ce que les fonds en euros atteignent 0 ou presque en terme de rendements.
Il n’y a là rien que nous n’ayons pas prévu et anticipé.
Les assurances restent une enveloppe fiscale pertinente et utile pour éviter les droits de succession dans le cadre d’héritage un peu important, mais ce n’est plus que le seul intérêt de ce placement. Un intérêt qui n’est parfois pas mineur du tout mais qui concerne évidemment de moins en moins de monde.
Charles SANNAT
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Source Les Echos.fr ici