Lorsque j’étais gosse, il y a avait des arbres dans les cours de récré et évidemment cela donnait de la fraîcheur quand il faisait chaud et l’ombre des maroniers était toujours appréciable.

Il fallait ramasser les feuilles et l’on ne résistait pas, nous les sales gosses, à quelques belles batailles de feuilles mortes qui se ramassaient à la pelle avant de se faire rattraper par la patrouille des instits avec leur sifflets qui passaient la tête par la salle des maîtres une tasse de café fumant à la main.

C’était avant.

Avant les âneries de cours de récréation inclusives sans terrain de foot et sans arbre.

Une institutrice appelée désormais Professeur des écoles vient donc de se livrer à une expérimentation très subversive et scientifiquement parfaitement vraie et fondée.

Conclusion ?

Ouvrez les écoles et plantez des arbres, mais surtout pas des chênes, car côté glands, nous en avons largement assez dans nos ministères et dans nos collectivités territoriales.

Charles SANNAT

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