Il faudrait sans doute déclencher une alerte enlèvement suite à la disparition des classes moyennes dans les pays occidentaux, car on a un bon portrait robot du coupable ainsi qu’un signalement assez clair.

Il s’agit de la modialisation, avec la robotisation et l’informatisation sans oublier les délocalisations nombreuses le tout étant accompagné d’une dose trop grande de dumping social, fiscal et environnemental.

Et c’est ainsi que l’on découvre la disparition des classes moyennes…ce qui donne le titre suivant sur Europe 1

« Pour l’OCDE la constat est dramatique. Les classes moyennes disparaissent ».

Voici ce qu’en disait Axel de Tarlé dans son édito éco du 11 avril.

« C’est un phénomène qui touche tous les pays riches. Les classes moyennes sont « écrasées », c’est d’ailleurs le titre du rapport de l’OCDE.
Écrasées parce que beaucoup d’emplois intermédiaires sont remplacés par des robots ou des machines ».

« Résultat, les classes moyennes sont laminées. La moitié des salariés interrogés dans les 36 pays dits « riches » de l’OCDE disent avoir des difficultés à joindre les deux bouts ».

« C’est très inquiétant, nous dit l’OCDE, car ces classes moyennes constituent « le pilier fondamental de nos sociétés, de nos démocraties ». Ce ne sont pas des mots en l’air. L’OCDE l’écrit « Quand une démocratie fonctionne mal, on a plus de criminalité, plus de corruption, plus d’instabilité politique ».
L’enjeu est donc très important, il s’agit là de l’avenir de nos sociétés ».

Les Gilets Jaunes ont raison…

Cela peut faire couiner tant et plus nos petits bobos en marche et toute la petite caste grande gagnant de la mondialisation heureuse devenue des citoyens du monde, la triste réalité c’est que la mondialisation est un carnage pour les classes moyennes et qu’il n’y a pas de développement économique ni de stabilité politique sans classe moyenne.

Ce sont les classes moyennes qui architecturent une nation et font une économie moderne par rapport à une économie du tiers monde.

La question est donc que faire?

L’approche fiscale est évidemment l’erreur fondamentale dans laquelle tout le monde s’engouffre.

Le problème n’est pas la fiscalité, c’est là l’écume des choses, et la fiscalité n’est qu’une toute petite partie de l’équation.

Le grand problème, c’est évidemment la mondialisation et l’absence de protectionnisme.

Tout le reste n’est que balivernes.

Macron est un « mondialiste » qui ne reverra jamais le fonctionnement du logiciel qui autorise en France des travailleurs détachés payés au SMIC bulgare c’est-à-dire 250 euros par mois! Oui vous avez bien lu, 250!!!

Alors comment voulez-vous que cela fonctionne.

En Suisse le salaire moyen est de 6 000 francs suisses. Logique. Les Suisses refusent ces dumpings multiples (sociale, environnemental, ou encore fiscal).

Que nous propose-t-on?

Simple.

Rien…. ou presque rien supprimer la redevance télé ou augmenter le diesel de 5 centimes, cela peut faire sourire ou braire, peu importe, macro-économiquement, vous ne changez pas les paramètres qui laminent les classes moyennes.

Charles SANNAT

 

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