C’est une véritable guerre de l’énergie et de puissance qui se joue en Europe, notamment entre la France et l’Allemagne, et pour le moment, l’Allemagne gagne à notre détriment.
En gros l’Allemagne veut faire interdire l’énergie nuéclaire en Europe à termes, or c’est cette énergie qui assure une indépendance à notre pays.
En effet, l’essentiel des gazoducs qui alimentent l’Europe arrivent en Allemagne.
Si le gaz l’emporte comme c’est pour le moment le cas, alors c’est l’Allemagne qui s’arrogera le droit de répartir l’énergie en Europe de l’Ouest comme bon lui semble et de prélever sa dîme sur chaque tonne de gaz que nous utiliserons.
Inadmissible.
Non, les Allemands ne sont pas nos amis! Ils ne sont pas nos ennemis pour autant.
N’oubliez pas ces paroles célèbres. “Les états n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts”.
Charles SANNAT
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Centrale nucléaire de Cruas-Meysse Taxonomie verte: la France va-t-elle laisser son nucléaire se faire atomiser par l’Allemagne?
Bruxelles a exclu le nucléaire du plan de relance européen, tout en gardant une place pour le gaz. Un coup de semonce à quelques mois d’une décision finale sur la taxonomie verte. Encore peu évoqué médiatiquement, ce dossier représente des enjeux capitaux pour la France, notamment parce que l’Allemagne pourrait avoir la peau de l’atome français.
Voilà qui ne présage rien de bon pour la souveraineté et l’industrie françaises. Alors que se profile à Bruxelles la phase finale des débats sur la «taxonomie verte» européenne, document communautaire qui définira l’alpha et l’oméga des investissements privés et publics dans les activités économiques pour les décennies à venir, le nucléaire vient d’être exclu du plan de relance européen.
D’ici à 2026, la Commission européenne prévoit de financer le tiers des 750 milliards d’euros décidés pour faire repartir l’économie des 27 en émettant des «obligations vertes». Or, le commissaire au Budget, Johannes Hahn, l’a annoncé le 7 septembre: l’argent qui sera ainsi levé dès octobre sur les marchés «ne pourra en aucune manière financer des investissements dans le nucléaire».
En somme, sur ces 250 milliards d’euros à venir, pas un seul n’ira au secteur atomique. C’est politiquement un coup dur pour la France, pour qui c’est la principale source d’énergie. Du côté de l’Allemagne, qui milite pour la fin du nucléaire en Europe après sa décision en 2011 de sortir progressivement de l’atome, c’est une victoire.
Fin du nucléaire: Berlin ne lâche rien
Reste à savoir comment est aujourd’hui reçu à Paris ce coup de semonce. Car jusqu’ici, l’exécutif français semblait confiant dans le fait que le nucléaire devrait intégrer la taxonomie. Pourtant, sur ce dossier, dépeint depuis plusieurs années comme le «champ de bataille politique» des 27, les Allemands n’ont nullement désarmé, fédérant les opposants. Afin que le nucléaire ne soit pas considéré comme une activité vertueuse à l’avenir, les ministres de l’Environnement allemand, autrichien, espagnol, luxembourgeois et danois ont adressé le 2 juillet une lettre ouverte à la Commission européenne.
Emmenés par leur collègue allemande Svenja Schulze, qui n’est autre que la vice-présidente du «Green Deal» européen (un plan qui vise à rendre d’ici 2050 l’UE climatiquement neutre), les cosignataires ont mené la charge contre un rapport du Joint Research Centre (JRC), le service scientifique de la Commission européenne. Publié le 30 mars, celui-ci avait estimé le nucléaire éligible à intégrer la taxonomie verte.
«Les analyses n’ont révélé aucune preuve scientifique que l’énergie nucléaire est plus dommageable pour la santé humaine ou l’environnement que d’autres technologies de production d’électricité déjà incluses dans la taxonomie comme activités soutenant le changement climatique», notait alors le JRC dans son rapport.
Le nucléaire pas plus dangereux pour la santé que l’éolien? Une «mauvaise interprétation» (misconception) dénoncèrent les ministres, pointant du doigt deux «graves lacunes méthodologiques». Pour eux le JRC ne prenait pas en compte le risque d’accident nucléaire et le manque de données empiriques sur le stockage des déchets générés.
Le nucléaire est une énergie «à haut risque» soulignèrent ainsi les cosignataires, brandissant les catastrophes de Fukushima et de Tchernobyl. L’inclure dans la taxonomie, à les en croire, «porterait atteinte de façon permanente à son intégrité, à sa crédibilité et donc à son utilité».
Pourtant, ces mêmes Allemands antinucléaires sont sur le point d’obtenir l’intégration du gaz dans la taxonomie. D’ailleurs, lors de son allocution du 7 septembre, Johannes Hahn a précisé que «moyennant le respect de certaines conditions» le gaz était éligible en tant qu’énergie de transition au plan de relance européen.
Le gaz 70 fois plus polluant que l’électricité nucléaire
En somme, aux yeux de Bruxelles, le gaz est plus vertueux pour la préservation de l’atmosphère terrestre que le nucléaire. Pourtant, la production d’un kilowattheure d’électricité dans une centrale à gaz rejette 70 fois plus de CO2 que celui produit dans une structure nucléaire (418 grammes contre 6), selon les chiffres de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Reste à savoir si les motivations allemandes sont uniquement écologiques, du moins purement antinucléaires. En effet, la qualité d’approvisionnement énergétique constitue l’un des points forts de la France en matière de compétitivité. Non seulement son parc de centrales procure un approvisionnement de qualité (stable, continue) aux entreprises, mais offre également une énergie à bas prix.
Bref, dans un pays où la charge fiscale est souvent décriée comme anticompétitive, jouir d’une électricité parmi les moins chères d’Europe contribue à rééquilibrer la balance. Le nucléaire constitue un avantage compétitif pour les entreprises françaises en quelque sorte. Reste à savoir si ce n’est pas cela que Berlin voit d’un mauvais œil.
En effet, outre-Rhin, les consommateurs paient leur électricité 75% plus cher qu’en France. Soit la plus onéreuse d’Europe, après celle des Danois. Le résultat de la «Energiewende» (transition énergétique en Français) et de ses investissements pharamineux dans les énergies renouvelables (ER). En 2018, la Cour fédérale des comptes (Bundesrechnungshof) estimait à 160 milliards d’euros d’argent public les investissements effectués dans les ER en seulement six ans. Et malgré tout cet argent public investi, les Allemands ne sont pas parvenus à se passer du nucléaire, ni des centrales à charbon qu’ils ont dû rouvrir le temps d’effectuer cette transition.
Résultat, l’Allemagne est le plus gros pollueur atmosphérique de l’UE, pesant à elle seule le quart des émissions de gaz à effet de serre des 27 États membres. Fort de ce constat, c’est pourtant elle qui entend dicter les règles de la transition énergétique à tous ses partenaires européens.
Si les Allemands obtenaient gain de cause, et que le nucléaire n’était pas intégré à la taxonomie verte européenne, cela porterait un coup dur à la filière dans son ensemble. En effet, cette taxonomie va s’articuler avec un nouvel environnement réglementaire au sein de l’UE. Depuis mars 2021, les établissements financiers sont tenus de prendre en compte la durabilité́ dans leurs décisions d’investissements. Ainsi les entreprises dont une partie des activités est liée à un nucléaire non «taxono-compatible» pourraient elles-mêmes être privées d’écolabel, les rendant moins susceptibles de recevoir des fonds privés.
Même chose du côté des fonds publics. Côté européen, ces activités seront exclues d’office des projets de financement communautaires. Quant aux États, si ceux-ci pourraient dans un premier temps être tentés de ne plus inclure le nucléaire dans leurs plans de relance (ceux-ci devant être validés par Bruxelles), une évolution à moyen terme de la législation européenne pourrait tout simplement les dissuader de financer des activités non labélisées durables.
Gaz, industrie éolienne: l’Allemagne avance ses pions
Parallèlement, Berlin cache mal ses ambitions en matière de transit de gaz. Grâce notamment au gazoduc Nord Stream 2, le territoire allemand est en passe de devenir le premier hub gazier européen, devant l’Ukraine. Cette énergie fossile est d’ailleurs indissociable des énergies renouvelables (ER) telles que les éoliennes et le photovoltaïque. En effet, ces dernières fonctionnent par intermittence et nécessitent donc des «back-ups», en l’occurrence des centrales au gaz.
L’éolien et le photovoltaïque: deux autres secteurs industriels où les Allemands, après avoir brillé au début des années 2010, sont en perte de vitesse. En cause, la guerre économique menée avec la Chine du côté du photovoltaïque, mais également le renforcement de la réglementation sur l’installation des éoliennes terrestres (l’Allemagne en compte 30.000). L’ouverture de nouveaux marchés en Europe constitue des aubaines pour les industriels outre-Rhin. Siemens, qui a absorbé le n°2 européen (l’espagnol Gamesa) est d’ailleurs en charge de construire les éoliennes off-shore françaises. Des parcs qui ont pu voir le jour grâce à la volonté du gouvernement de réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique du pays.
S’imposer comme le géant énergétique de l’UE, tout en ouvrant un marché à ses industriels… et en plombant la compétitivité de son voisin tricolore en prime. Pas de doute: en cas d’exclusion du nucléaire de la taxonomie européenne, il s’agira d’une triple victoire allemande sur la France.
Même tabou, ce constat rendrait presque pro-Frexit l’ancien négociateur en chef du Brexit Michel Barnier. «Il faut reconstruire l’influence française. Il faut la rééquilibrer vis-à-vis de l’influence allemande qui domine. En particulier, sur la question du nucléaire et d’autres sujets stratégiques», a ainsi déclaré l’ex-commissaire européen lors d’un débat organisé le 9 septembre à Nîmes, dans le cadre des primaires de la droite.
Reste à savoir si la France, qui ne dévoile rien de ses ambitions européennes, saura user à bon escient de sa présidence de l’UE au premier semestre 2022. Une chose est sûre, une exclusion du nucléaire de la taxonomie, à la veille de la présidentielle, ne ferait pas le jeu d’Emmanuel Macron.
Source agence de presse russe Sputnik.com ici
Bonjour. Oui les allemands vont gagner!!! Hélas! le général De Gaulle n’est plus la!!
Depuis toujours les dirigeants allemands jouent la carte de leur pays et on ne peut le leur reprocher.
Quand nos dirigeants zéclairés français cesseront-ils de collaborer et de promouvoir cette politique mortifère pour notre beau pays ?
On n’est pas obligé de les croire…
J’avais cru comprendre que le monde occidental voulait renoncer aux énergies fossiles.
Dois-je en conclure que le gaz n’en est pas une???
Par ailleurs, le gaz, dégage du CO2 (pas très grave) et de la vapeur d’eau qui est un gaz à effet de serre majeur.
Où est l’os?
S’il n’y a plus le nucléaire, ce sera catastrophique.
En rentrant de vacances, croisant des champs d’éoliennes, je me suis dit qu’elles devaient travailler en 3×8. En effet, seul un tiers des éoliennes tournait sur chaque champ. Et vu leur vitesse de rotation, je ne suis même pas sûre qu’elles produisaient de l’électricité.
Tout est dit, Jean-Marc Jancovici, spécialiste, expert, dans le domaine de l’énergie, l’a dit il y a déjà quelques années, l’Allemagne veut tuer le nucléaire français décarboné uniquement pour vendre son gaz, énergie fossile mais seule énergie pilotable quand on a plus que du temporaire comme l’éolien et du solaire. Rien d’écologique en Allemagne, uniquement des intérêts financiers et politiques. Les sites allemands de l’énergie et de l’environnement regorgent d’informations de ce type.
L’Allemagne n’est surtout pas notre amie.
Beaucoup n’ont toujours pas compris que le choix est le CO2 OU le nucléaire et pas ET.
Quant à Barnier, un personnage qui a tout fait pour rendre le Brexit impossible, européïste à 100%, le voilà qui se lance dans la présidentielle et change de fusil d’épaule ? Encore une fois ceux qui adorent les promesses vont se régaler.
Et la politique de la chaise vide ?
Si le nucléaire n’est pas inclus dans le planalors que le gaz (hydrocarbure !!!) l’est eh bien ne comptez plus sur la France… Maispour cela, il faudrait que nos hommes politiques soien sévèrement burnemés, ce qui est bien loin d’etre le cas.
SORTONS DE CETTE EUROPE QUI NOUS TUE….
Je redis une nouvelle fois: vive le frexit! L’UE dehors!!! Je me fiche de ce que veulent les espagnols, les Allemands et autres Danois!
Je veux une France souveraine avec une électricité nucléaire et française, une politique monétaire fondée sur le Franc notre monnaie de toujours, avec une refondation de notre industrie, une politique faite d’actes de réimplantation sur le territoire national!
Merci Charles , votre clairvoyance et votre largesse de vue sont remarquables!
Merci Charles. Très intéressant. Voilà un élément qui devrait casser le couple franco-allemand, ciment de l’Europe. Vu la “souplesse” des deux parties en présence qui n’ont cédé en rien à leurs oppositions respectives, un clash est à prévoir.
Bonjour Charles,
N’est ce pas dans cette optique qu’EDF rachète la branche nucléaire (turbine) de GE ( donc d’Alstom) ?
Je pense qu’on va investir en panneaux solaires pour être autonome en énergie.
Je connais quelqu’un qui l’a fait et ça fonctionne très bien…
L’UE : une sacrée “Clownerie” (pour rester poli ….) …
Une UE et un “Euro-Mark” servant exclusivement les intérêts de L’Allemagne …
Et Micron qui veut “Béatement” partager notre Arsenal Atomique Militaire avec les Allemands, et mutualiser avec eux notre Siège au Conseil de Sécurité de L’ONU….
De Gaulle doit en avoir des cauchemars d’outre tombe….
Le costume de “Président” est vraiment bien trop grand pour Le petit banquier placé dans le fauteuil présidentiel par ses Maitres….
UNE dernière “vacherie” avant de quitter la présidence ?
NON la poursuite des embrouilles de Mme Merkel !
Surpris ? Pas moi …
Bonjour,
Dire que le nucléaire est une énergie toute belle, toute propre, et pas chère, est un mensonge.
Ca produit irrémédiablement des déchets dont on ne sait quoi faire, radioactifs pour des centaines d’années.
Même enfouis, le risque de fuite occasionne de nouveau des problèmes coûteux.
Est-ce que vous seriez d’accord pour avoir ces déchets à proximité de chez vous?
Moi, clairement pas.
Et payer pour les mettre chez les autres est on ne peut plus discutable.
La construction des centrales coûtent deux bras, leur maintient en sureté probablement aussi.
Il y a de la perte sur l’acheminement jusqu’au particulier.
Quel beau bilan. C’est tout beau tout propre en façade pour les gens qui ne se posent pas la question de comment l’électricité sort des prises chez eux.
Comme beaucoup je dois consommer trop d’électricité.
Et c’est les usages qu’il va falloir revoir.
On manque déjà d’électricité quand il fait froid en hiver, on va être poussé à tous rouler à l’électrique demain… Le prix du kwH va flamber.
Propre et pas chère, c’est cela, oui….
Jean-Marc Jancovici, qui est fiable, avait dit que le nucléaire (dont il n’est pas spécialement partisan mais en connaît les atouts) aura cet avantage en France de nous aider à passer à l’énergie verte, ce qui est intéressant. Pendant ce temps, l’Allemagne à supprimé son nucléaire pour, faute de mieux, revenir au charbon !
Ce serait bien trop long à développer ici, mais vraiment, depuis l’unification de l’Allemagne (1871), les “élites dirigeantes” française, ont eu, à de rares exceptions près, des attitudes plus que louche et équivoques avec la puissance allemande, je ne reviens pas sur l’histoire (par ex. écouter Henri Guillemin).
L’ “Europe” ne fait rien à l’affaire, bien au contraire. Depuis l’après de Gaulle, les dirigeants français successifs et, bien évidemment! une grande partie du patronat français, ont travaillé sans relâche en bêlant en rampant devant le moloch “Europe” vassalisé par les États-Unis dont des bases militaires sont toujours présentes en “Europe” depuis 1945 !! Les dirigeants français traîtres ont sans cesse fait la courte échelle à l’Allemagne… Il en est ainsi du “projet européen” depuis avant la 2ème guerre mondiale. Cette situation est désormais archi documentée. L’opinion française, tenue et égarée par des médias aux mains des pro-européistes va-t-elle devenir plus lucide?? Le covid vient brouiller les cartes à souhait !!
Il y aura un cocu dans le couple franco-allemand
Historiquement et militairement nous avons gagné la seconde guerre contre les allemands. C’est un fait. Économiquement et politiquement par contre, nous sommes toujours sous une certaine forme d’occupation, avec les intérêts allemands qui prennent le pas sur les nôtres et notre classe politique faible et collaborationniste ! C’est un autre fait.
Vite le frexit, ras le bol de la politique Europeene qui dépouille la France de toutes les industries qui ont fait sa grandeur.
En admettant que la France conserve son “avantage” nucléaire , n’ aurait elle pas aussi un avantage de productivité de ses industries par rapport à celles qui utiliseraient le gaz ?
Bonjour Charles,
Est si le IV Reich (Empire) était écologique et non violent (un doux euphémisme)?
Palpitant non?
Bien à vous,
La France, dépendante à 75% du nucléaire y engloutie des sommes pharaoniques au détriment d’un virage urgent vers les énergies alternatives mises en oeuvre un peu partout dans le monde (hydraulien, hydraulique, solaire thermique, solaire électrique, biomasse, géothermie, éolien,…). S’entêter à financer la destruction atomique pour entretenir la bombe atomique et une technique du siècle passé est une gabegie dont les décideurs et soutiens devront rendre compte. Tout comme des impacts délétères sur la santé et la chaîne alimentaire des rejets radioactifs de leurs centrales atomiques, tout comme des centaines de milliers de m3 de déchets mortels dont ils ne savent que faire si ce n’est de les refiler aux 1000 générations futures en les enfouissant dans la Terre.
Quant aux commentaires qui restent scotchés aux mensonges originels du nucléaire en France c’est à se désoler de voir surgir un peu d’intérêt pour ce dont on parle :
. les réacteurs nucléaires en France sont de conception états-unienne (weshtinghouse) pour lesquels le pays à payé des royalties depuis les années 60
. le minerai-base d’uranium provient du Niger/Kazakshtan/Canada,
. la bombe atomique française est anglaise car le CEA ne parvenait pas à mettre au point la tête de mise à feu (plans fournis par les services secrets britanniques à la demande des USA pour lutter contre l’URSS)
Comme indépendance et “grandeur” de la France il y a mieux…
De Gaulle voyait l’ Europe conduite par la France et l’ Allemagne et employait la métaphore du cycliste.
La France était la tête, l’ Allemagne était les jambes.
Sauf que désormais, l’ Allemagne est la tête et les jambes; en outre elle est en train de gagner la compétition !
Quand on vise le bien de l’autre c’est pour mieux s’en acapparer!
Combien la France devra-t-elle payer pour financer ce plan européen vert ?
Et on ne parle toujours pas
DU THORIUM
THORIUM
THORIUM
THORIUM
LA SEULE FILIÈRE QUI SAUVERA NOTR PLANÈTE
Je me moque des enjeux financiers !!
De Gaullle doit se retourner dans sa tombe . Les Teutons nous auront bien eu au final. Ecologie = pipeau comme la pandémie inventée et le vaccin obligatoire. Tous criminels !!
Vive le fréxit. Vive la France
Que peut on espérer de E Macron et de sa clique pour sauver notre filiaire nucléaire sachant qu’il fait partie du “Young Global Leaders ” créée par Klaus Schwab
C’est modialisation et perte de notre patrie à tous les étages
RIP la France
Bonjour,
Le problème avec le nucléaire, ce sont principalement, en effet, ses déchets. On ne sait pas les traiter pour les rendre moins nocifs/nuisibles. Dans les années 90, nous avions un site nucléaire nommé “super-phénix” qui utilisait le plutonium (les déchets de la fission nucléaire) pour produire de l’énergie. Les déchets étaient encore plus radioactifs, mais beaucoup moins volumineux et SURTOUT avaient dégagé beaucoup plus d’énergie que l’uranium originel. Une alliance PS/Verts en 1997 lors de la campagne parlementaire a été forgée, avec comme condition de Mme Voynet, d’arrêter et démembrer super-phénix qui était néanmoins devenu rentable à l’époque. M. Jospin, devenu premier ministre après les élections, a tenu parole et flingué ce projet. Tout en sachant qu’une suite était déjà à l’étude pour utiliser les déchets de super-phénix…
On en rigole encore dans les bureaux, mais les voitures électriques, cet été, étaient alimentées par la production des centrales à charbon que la France a du redémarrer après l’arrêt de Fessenheim, vive la bobotitude!
Il y a quand même un problème dans l’équation du “halte au nucléaire!” : nous sommes TRES largement exportateurs d’électricité pour le reste de l’europe. Alors qui et quoi va produire toute cette énergie? Des éoliennes? des panneaux solaires? de l’hydraulique? C’est impossible, surtout si on continue avec les vitures électriques! à tous les coins de rue! Même Bilou, que je n’apprécie pas particulièrement, a admis que seul le nucléaire peut permettre la fameuse transition énergétique que tous les dirigeants “à la c*n” appellent de leurs voeux sans réfléchir au lendemain.
Pour info, le réseau de transport allemand est incapable de transporter toute l’énergie des éoliennes situées vers la mer du Nord, en direction des usines du sud, vers la Ruhr. Ils ont même jeté l’éponge à ce sujet tellement les dépenses seraient colossales et pas rentables (on parle de plusieurs centaines de milliards d’euros rien que pour leurs 3 réseaux de transports).
Quand aux projets de faire naitre un micro soleil ou un nano trou noir sur la terre pour produire une énergie sans limite, franchement, si on y arrive, les risques de voir notre planète dévastée voir avalée par notre création me ont frémir!!!