Tous les managers de France se croient intelligents en imposant le « secret santa », le Noël secret à leurs collaborateurs qui se détestent copieusement toute l’année mais qui doivent s’offrir des cadeaux pour Noël.
Le Secret Santa, ou « Père Noël secret », est aujourd’hui devenu une tradition dans beaucoup d’entreprises. Le principe est simple : chacun doit offrir un cadeau à une personne sélectionnée au hasard, avec un budget généralement restreint, entre 5 et 15 euros.
« C’est de la consommation pour rien »
Pour l’infirmière de 55 ans, le « Père Noël secret » est une corvée chaque année. « Nous, on tire au sort le jour J », explique Sonia. Il faut donc trouver un cadeau qui peut plaire à tout le monde. L’infirmière a acheté une boîte à thé sans grande conviction « parce que moi, je n’en aurais pas besoin mais bon, faut bien trouver quelque chose ». « Il y a les cadeaux qu’on reçoit aussi du coup », poursuit Sonia, qui se souvient d’un Secret Santa où elle a reçu un cadre en bois « qui ne sert à rien » . « C’est de la consommation pour rien. Il doit être encore dans mon vestiaire au travail », tance-t-elle.
Comptabiliser le Secret Santa dans le bilan carbone des entreprises.
Pour avoir enfin la paix et ne pas confondre amour et travail, car pour offrir il faut aimer, je propose d’imposer dans les rapports RSE et autres âneries du genre que l’on comptabilise obligatoirement le bilan carbone de toutes les chinoiseries hautement polluantes offertes lors des Secret Santa, peut-être que cela dissuadera le « management » de continuer à faire suer les gens avec ce genre de modes insupportables.
Aller travailler, c’est aller travailler.
Je ne vais au travail pour faire repasser mes chemises dans une « conciergerie », je ne vais pas au travail pour faire des cadeaux à mes collègues qui me font des coups pendables tout au long de l’année pour se faire mieux voir que le voisin en écrasant l’autre sans vergogne, je ne vais pas au travail pour faire du sport ou jouer au babyfoot avec des collègues ou encore me « bourrer » avec eux le soir venu.
REPORTAGE. « Je n’ai pas envie d’acheter de cadeau pour Jacqueline qui ne peut pas me saquer » : dans les entreprises, le Secret Santa ne fait pas l’unanimité https://t.co/QtY33W0VlT
— franceinfo (@franceinfo) December 9, 2025
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
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Charles SANNAT
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