Voyez ce qu’il y a d’extraordinaire quand on est de « gôche » et titulaire de tous les brevets de bien-pensance et que l’on fait partie des gentils du camp du bien, qui eux, savent forcément le bien et le mal, c’est que l’on est d’accord pour dire qu’il ne faut pas chercher de bouc émissaires à nos difficultés. Je suis assez d’accord en soi avec cette idée. Il ne faut pas chercher de bouc émissaires, il faut chercher les véritables causes des véritables problèmes. Mais comme il y a les bons chasseurs et les mauvais chasseurs, avec nos amis du camp du bien, il y a les mauvais bouc émissaires et les bons bouc émissaires.
Un mauvais bouc émissaire c’est les immigrés et la délinquence.
Un bon bouc émissaire, c’est le déficit et les méchants riches, ou les dettes et les méchantes entreprises.
Ca, c’est autorisé.
Mieux, c’est même encourgé.
Zucman peut se répandre avec son idée stupide de taxe qui n’est rien d’autre que du vol en bande organisée sans recevoir jamais de contradiction intellectuelle et tirer à boulets rouge sur les méchants riches et les méchantes entreprises dont les faillites n’ont jamais été aussi nombreuses ces dernières années.
Bon bouc émissaires !
Nous sommes donc comme l’année dernière dans la foire à la saucisse de la hausse de taxe et d’impôt, car il ne viendrait à l’idée d’aucun de nos aimables gens de gôche de réduire les dépenses et comme ils ne veulent pas réduire les dépenses, alors ils cherchent… des bouc émissaires ! Logiques.
Le problème si l’on prend un peu de hauteur c’est qu’aux bouc émissaires des gentils gens de gauche, forcément répondra la recherche de bouc émissaires des méchants gens de « droâte » qui évidemment vous diront que l’immigration coûte cher, ce qui n’est pas faux et que les économies sont toutes trouvées.
Au bout du compte, cette foire à la saucisse se terminera très mal pour l’ensemble de la population.
Entreprises et budget : le spectre de nouvelles taxes et de la fin de certains avantages
Pour le moment la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon semble rebattre les cartes de la discussion budgétaire. Alors que son prédécesseur François Bayrou avait présenté un projet laissant globalement les entreprises à l’écart d’un effort massif de 44 milliards d’euros, le patronat redoute désormais un tour de vis fiscal.
Le nouveau Premier ministre doit composer avec deux pressions opposées : d’un côté, une gauche parlementaire prête à négocier son absence de censure contre des concessions coûteuses pour les entreprises ; de l’autre, les marchés financiers qui exigent un assainissement rapide des finances publiques. Dans ce jeu d’équilibriste, les sociétés apparaissent comme la cible la plus accessible… et le Medef a donc donné de la voix depuis deux jours pour mettre en garde le gouvernement.
Ce qui avait été prévu par le gouvernement Bayrou
Le budget de 2025 comportait déjà une surtaxe exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés, censée rapporter 8 milliards d’euros. François Bayrou s’était engagé à ce que cette contribution disparaisse dès l’an prochain, mais Sébastien Lecornu n’a pas confirmé cet engagement.
Par ailleurs, Bercy avait travaillé sur plusieurs pistes :
1/ la suppression ou la réduction de certaines niches fiscales liées aux entreprises,
2/ une harmonisation du seuil de franchise de TVA des autoentrepreneurs à 37 500 euros (25 000 pour le bâtiment),
3/ une taxation nouvelle sur certains avantages octroyés aux salariés (titres-restaurant, chèques-vacances…), avec un rendement estimé à 1 milliard d’euros.
Les demandes du Parti socialiste
Pour s’assurer du soutien – ou du moins de la neutralité – du PS, l’exécutif devra probablement aller plus loin. Les socialistes réclament des mesures « symboliques », comme :
1/ une réforme du crédit d’impôt recherche (CIR), qui coûte près de 7,7 milliards par an,
2/ une remise en cause du pacte Dutreil, dispositif allégeant la fiscalité sur la transmission des entreprises familiales,
3/ un recentrage du crédit d’impôt pour les services à la personne,
4/ la suppression de niches jugées peu efficaces, dont celle bénéficiant aux armateurs.
Au total, leur contre-projet vise environ 4 milliards d’euros d’économies supplémentaires, soit davantage que les 3,4 milliards envisagés par l’équipe Bayrou.
Des hausses d’impôts à grande échelle sur la table
Outre les niches, les socialistes pourraient pousser des mesures bien plus lourdes :
1/ une « taxe Zucman » de 15 milliards d’euros sur les multinationales,
2/ une refonte de la fiscalité sur les dividendes et les plus-values (près de 4 milliards d’euros attendus),
3/ une révision des exonérations de cotisations sociales (environ 3 milliards d’euros).
Autant de propositions qui pèseraient directement sur les entreprises.
Des arbitrages encore incertains
Certaines pistes envisagées par François Bayrou semblent déjà abandonnées. C’est le cas de la suppression de deux jours fériés, qui devait dégager plus de 4 milliards de recettes, ou encore de l’idée d’une « année blanche » sur certaines prestations sociales.
Le nouveau chef du gouvernement doit donc trouver un compromis entre discipline budgétaire, acceptabilité politique et maintien de l’activité économique. Mais une chose est sûre : les entreprises, qui espéraient un répit, se retrouvent de nouveau en première ligne…
Et dans le contexte économique actuel taper sur les entreprises n’est pas franchement l’idée du siècle, aller rapiner les riches ce n’est pas non plus l’idée innovante du siècle…
Alors que faudrait-il faire ?
Redevenir tout simplement raisonnable et remettre le bon sens au cœur de l’action publique et budgétaire. L’Etat n’a pas à financer le confort ou les choses non essentielles. Il faut donc redéfinir ce qui relève de la solidarité nationale (les soins pour les maladie graves) et ce qui relève de la responsabilité individuelle (la prime de Noël, l’Etat n’ayant pas à acheter les cadeaux des gosses à la place des parents !). Je peux vous assurer que je peux vous faire une liste si grande de toutes ces dérives que vous seriez en peine de lire tout cela !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Il faut effectivement revoir la solidarité nationale. La nation n’a pas a payer les cadeaux de Noël, les cours de flute ou les escape game de certains.
Mais ce n’est jamais envisagé car tous les parties politiques ont peur de cette classe sociale. Ils sont non solvable et une grosse majorité à le temps de descendre dans la rue. Ces gens sont vu comme des étudiants avec un temps de manifestation et de nuisance infini. On touche pas à la classe sociale qui pourrait tous casser H24 pendant longtemps. Alors que le travailleur, ça reste quelques jours sporadique de manifestation et avec une casse limité car les gens veulent pas tous perdre pour une manifestation. Ils ont peur nos politiques, peur de ces gens vivant d’aide.
La priorité, faire rendre gorge à tous les voyous qui ont piqué dans la caisse depuis des décennies et à ceux qui ont engraissé avec l’argent du contribuable tous les parasites qui tels des sangsues nous bouffe notre énergie et notre fric … c’est par milliards que cela se comptabilise et après tout ira très bien … et aussi qu’on supprime cette loi scélérate de 1973 et qu’on en revienne à l’emprunt à la Banque de France sans intérêt. FREXIT.
C’est un des effets de la pensée unique ! Kirk n’aurait jamais été assassiné en France , il n’aurait simplement pas eu la possibilité de débattre !
Une civilisation sans possibilité d’auto critique est un astre mort . Ry c’est le cas de l’occident .
Prenons l’exemple de l’Irlande qui taxe les sociétés à 15%. Le choose France pourra fonctionner. Et puis surtout dire aux casqués qu’on sort du marché de l’électricité…
Les fauteuils à plus de 10000€ de Larcher, c’est du confort d’assisté ou une nécessité nationale ?
Même question pour le bureau à 40000€ de Bayrou.
Il faudrait se poser les bonnes questions, Qui est responsable du déficit ?. Les parlementaires pardi qui depuis des décennies ne font pas leur travail correctement.
On les taxes , on leur laisse 2 SMIC ce qui serait très déjà généreux
Il faut rendre les députés responsables financièrement de leurs décisions et à partir de là ce serait un grand progrès