Vous savez, il faut nommer les choses.

Il faut vouloir les voir.

L’inverse de vouloir voir les choses, c’est l’aveuglement volontaire.

Non. L’Etat n’est pas gentil et il ne veut pas votre bien. Ce postulat de départ est erroné depuis bien longtemps et il explique de nombreux hiatus entre les citoyens bien aimables et un Etat fort peu sympathique.

L’Etat ne vous offre rien.

Il vous prend.

Les impôts c’est évident, mais ce n’est pas le plus grave.

L’Etat vous prend votre liberté, et c’est nettement plus grave.

C’est exactement ce qu’il se passe avec cette histoire de carte tickets-restaurant totalement numérique, électronique et donc totalement réglable, paramétrable par ceux qui nous dirigent et qui dirigent donc nos achats en s’arrogeant le droit de nous dire ce que nous pouvons consommer et ce que nous n’avons pas le droit d’acheter.

Par extension, je vous laisse imaginer, le seul atout d’un euro numérique pour ceux qui nous dirige.

C’est évidemment le contrôle et la monnaie du contrôle.

“C’est un petit pas pour les titres-restaurant, mais un grand pas pour la précarité. À partir du 1ᵉʳ janvier prochain, la règlementation va changer pour les salariés propriétaires d’une carte tickets-restaurant. Il ne sera désormais plus possible de l’utiliser pour faire ses courses d’alimentation quotidienne.

Quels produits sont concernés ?
Depuis déjà plusieurs années, la carte tickets-restaurant s’est imposée comme un coup de pouce non négligeable pour les salariés. Cette carte, créditée chaque mois sur un compte dédié, permet en effet de s’offrir un repas au restaurant, ou auprès de n’importe quel service de vente à emporter et de livraison. Pour les plus économes, elle permet aussi de payer directement en grandes surfaces, pour un déjeuner à moindre coût.

Inflation oblige, bon nombre de salariés préféraient cependant économiser leur solde tickets-restaurants, afin de l’utiliser pour faire des courses, et de privilégier les repas fait-maison. Une alternative qui permettait non seulement de manger même en télétravail, mais qui s’avérait aussi bien pratique pour manger à moindres frais, et éviter les repas préparés.

Mauvaise nouvelle donc : la situation va changer. À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, il ne sera plus possible d’acheter certains articles de consommation courante. La carte tickets-restaurant ne fonctionnera plus sur les pâtes, le riz, les œufs, et bon nombre d’autres produits. Seuls seront accessibles, les produits tout prêts, consommables immédiatement, par exemple dans le cadre d’une pause déjeuner.”

Il ne faut attendre après l’Etat ni être dépendant de l’Etat si vous voulez être libre.

Toutes les “aides” d’etat s’accompagnent toujours et systématiquement de contreparties, d’engagement, de contraintes.

L’indépendance et la liberté ont un coût, mais elles n’ont pas de prix.

Soyez libres.

Charles SANNAT

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