Le taux d’usure passe à 4 % pour les prêts de 20 ans ou plus, dès le mercredi 1er mars et depuis le mois dernier le taux d’usure sur le crédit immobilier est révisé tous les mois.
C’est donc une bonne nouvelle dans le sens où bien évidemment cela permet aux banques de financer ceux qui veulent vraiment acheter, mais cela ne peut pas masquer la hausse fulgurante des taux qui nous renvoie en 2007, où c’est la dernière fois que nous avons connu des taux en gros à 4 %.
Les effets ne se sont pas fait attendre.
Moins de crédit chaque mois, plus de locataires et des prix en baisse.
Selon Orpi les disparité de prix sont assez incroyables, car si en moyenne nationale les prix baissent de 2 %, ils explosent à Chambéry avec +50 %, mais s’effondrent à Nantes avec -29 % ou à Lille avec -17%.
Paris chute sévèrement avec un -8 % selon Orpi.
A noter que ces chiffres seront plus prononcés que ceux des notaires.
Pour ceux qui veulent aller plus loin et n’auraient pas vu…
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source BFM TV. com ici
Bonjour. Déjà le calcul de l’augmentation des prix de l’immobilier est totalement faux. Peut-être qu’un jour Charles en parlera. L’enveloppe travaux n’est pas pris en compte. Ainsi si j’achète un bien 300 000 e, que je fais 50 000 de travaux, et que je revends 350 000 par exemple, l’augmentation est ici totalement faussée.
Nantes, Lille, Paris, le niveau d’insécurité n’y est il pas aussi pour quelque chose ?
Non !! Surtout pas d’amalgame !
Tout dépend si le coût des travaux est déduit du prix de vente initial, qui à alors doit être révisé en conséquence.
La variation des prix de l’ immobilier est due à des facteurs multiples : vous citez Annecy en hausse, la proximité de la Suisse y est pour beaucoup car de nombreux Genevois investissent à Annecy.
Quant aux villes en baisse, un moindre attrait économique se conjugue souvent avec des problèmes d’insécurité et de qualité de vie : Nantes, Paris, la liste n’est pas exhaustive…
Pour le moment les régions touristiques se maintiennent au niveau des prix.
mettre l’immobilier dans un gros paquet est une erreur dans la mesure ou on mélange Paris,Lyon,Bordeaux,Provence cote d’azur et quelques autres avec les campagnes françaises qui tombent en ruine ,ou l’immobilier ne vaut plus grand chose suite à la désertification.