Immobilier : simple coup d’arrêt ou véritable crise en vue ? se demande l’AFP dans cet article relayé par le site financier Boursorama.com (source ici). Voici l’essentiel de cet article à garder dans un coin de votre tête si vous avez un projet immobilier et à passer à ceux que vous connaitriez et qui en aurait un !

1/ Sur un an, les prix de l’immobilier ancien de l’indice Notaires-Insee, dévoilés jeudi 23 février, ont augmenté de 4,8 % en 2022. Une progression qui n’avait plus été aussi faible depuis 2019, avant la pandémie.

2/ “2022 a marqué, vraiment, une grande dualité, avec deux semestres qui sont particulièrement prononcés” : le premier en nette hausse, le second en forte baisse, a exposé Élodie Frémont, présidente de la commission statistiques immobilières chez les Notaires du Grand Paris.

3/ Trois causes majeures à ce ralentissement, a-t-elle détaillé : “La difficulté du crédit à l’habitat, qui devient plus onéreux et plus compliqué à obtenir ; un contexte général, aussi bien économique que géopolitique, plus tendu; et peut-être un engouement pour la maison au vert (…) qui semble se terminer.”

4/ Les craintes sur la consommation d’énergie et la réglementation qui se durcit pour les possesseurs de passoires thermiques ont pu pénaliser davantage le marché des maisons, celles-ci étant en général plus grandes et plus énergivores, pointe Alain Tourdjman.

5/ Mais la cause principale du freinage est la difficulté à emprunter. La remontée rapide des taux d’intérêt a renchéri le coût du crédit. Si bien, ont calculé les Notaires du Grand Paris, qu’un acquéreur qui pouvait acheter une maison de 100 mètres carrés en janvier 2022 ne peut plus acquérir, avec le même montant emprunté, que 88 mètres carrés un an plus tard.

6/ “Oui, nous allons assister à une poursuite de la décélération des prix dans les prochains mois”, dit-il. Les économistes de BPCE estiment même que les prix dans l’ancien devraient refluer d’ici à la fin de l’année, de 2 à 3 %.

7/ Du côté de l’immobilier neuf, les très mauvais chiffres s’accumulent. Les constructions de maisons individuelles en lotissements ont chuté de 22,2 % en 2022, celles en secteur diffus (hors lotissements) de 31 %.

Dans cette vidéo je vous avais expliqué pourquoi l’immobilier allait sans doute corriger de 24 % en 24 mois pour vous donner un moyen mnémotechnique pour retenir et quantifier la tendance à laquelle nous sommes confrontés à ce stade.

Dans cette vidéo j’utilise une présentation. Pour les abonnés à la lettre Stratégies vous pouvez dès à présent aller voir la présentation complète dans vos espaces lecteurs et qui compte de nombreuses diapositives supplémentaires exclusives pour vous permettre de mieux comprendre ce qu’il se passe.

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Charles SANNAT

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