Ils appellent cela la « pérennité programmée » en tous cas dans l’entreprise Mob-ion qui fabrique des scooters électriques selon un principe industriel innovant : démonter, réparer, remanufacturer !

Je trouve que l’idée de longévité programmée est une excellente chose et que tous les produits devraient être conçus de cette façon-là.

Pourtant, il est important d’insister sur les dangers sociaux de la… location, car la location aliène et vous oblige tous les mois à payer vos loyers, alors que la propriété réparable vous libère de la nécessité de payer tous les mois et jusqu’à la fin de vos jours.

Ces dérives vers le tout locatif, font raisonner les mots de Klaus Schwab qui disait “vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux”.

Ce n’est pas vrai, et contrairement à ce que l’on peut penser de manière simpliste, la propriété libère !

“Un scooter électrique fabriqué en France, mais moins cher que ses concurrents asiatiques. C’est désormais possible grâce au concept de « pérennité programmée » qu’une entreprise de l’Aisne a décidé de mettre en pratique.

Le pari de Mob-ion, qui produit des deux-roues, ressemble à une petite révolution économique. Voisin de l’imposant Familistère de Guise, où l’utopie d’une cité ouvrière idéale prit corps au milieu du XIXe siècle, Mob-ion se veut pionnier d’une nouvelle conception de la fabrication industrielle et de l’usage des produits.

Des pièces changées facilement et réutilisées.

Au cœur du projet, l’idée de remplacer la logique « produire, consommer, jeter » par « démonter, réparer, remanufacturer » aussi longtemps que possible. Et passer ainsi de l’obsolescence programmée à la « pérennité programmée ». Cette notion est même devenue une marque déposée par Mob-ion qui prend en compte dès le départ le cycle de vie de chacun des composants.

Le cuivre par exemple, « va coûter très cher » à l’avenir, donc « faire un moteur avec un stator (partie statique) en cuivre pensé pour pouvoir être réutilisé vie après vie, cela a beaucoup de sens », précise le patron de la société. Derrière lui, penchée au-dessus d’un moteur, une équipe est parvenue à passer de dix-huit à trois points de soudure, facilitant ainsi la récupération de pièces. Bientôt, la production par îlots, où un employé monte un scooter en trois heures, sera remplacée par des lignes, d’où doivent sortir 5.000 véhicules.

La « pérennité programmée » suppose que l’entreprise reste propriétaire des scooters. Mob-ion a donc opté pour des locations de longue durée ou des ventes avec contrat de reprise au bout de 24 ou 48 mois. Après usage, les véhicules seront démontés sur un chantier d’insertion et leurs pièces remanufacturées.”

Alors oui à la réparabilité, oui à la longévité programmée, et oui à des prix d’achat bien plus élevés ce qui permettra de faire croitre nos PIB en valeur même si notre production diminue en volume, tout en permettant aux gens d’acquérir des choses dont ils pourront être propriétaires sans être tenus par des abonnements à vie.

Voilà ce que j’écrivais à ce sujet en 2019.

« La propriété n’est pas injuste elle libère et affranchit !!» L’édito de Charles SANNAT

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source 20 Minutes.fr ici

 

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