Mais surtout, ce marché pèse lourd. Rien que pour les États-Unis, le budget consacré actuellement est d’environ 3,2 milliards de dollars et devrait passer à plus de 10 milliards de dollars d’ici à 3 ans ! Oui, c’est vrai, cela fait réfléchir mais cela reste des instruments de guerre. Sur les rangs, les entreprises ne manquent pas mais toutes n’ont pas forcément le succès espéré. C’est par exemple le cas de Boston Dynamics, rachetée par Google puis finalement revendue à SoftBank. Pourquoi ? Parce que si ses robots font régulièrement le buzz par leurs prouesses, ils ne sont pas forcément adaptés aux attentes des militaires, ou pas encore. Trop chers, trop lourds, trop bruyants, pour le moment, ce n’est pas encore concluant. Au point que l’entreprise, véritable gouffre financier, a fait peur à Google (oui, oui, tout de même) qui a eu un peu de mal à la revendre avant que SoftBank ne se porte acquéreur. Pour autant, toute cette recherche et ces avancées spectaculaires pourraient bien finir par payer. D’autres avancent aussi sur ce sujet, comme ECA, proposant surtout des solutions d’accompagnement des militaires. Investir dans la robotique militaire pourquoi pas, si cela ne vous empêche pas de dormir la nuit. Mais gardez à l’esprit ce dont il s’agit !
Il n’est pas trop tard… Mais presque !
Sylvain Devaux
« L’homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu’il pense ! C’est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné. »
Jean Delumeau