Le télétravail est une chose compliquée pour les employeurs qui ont toujours préféré avoir leurs salariés à portée de fouet !

« Elon Musk, le directeur général de Tesla Inc, a demandé à ses employés de revenir au bureau ou de quitter l’entreprise, selon une note envoyée par email aux salariés, qui a circulé sur les médias sociaux.

« Toute personne qui souhaite faire du travail à distance doit être au bureau pour un minimum (et je dis bien un minimum) de 40 heures par semaine ou quitter Tesla », indiquerait la note.
Elon Musk « examinera et approuvera » au cas par cas la situation de ceux qui ne pourraient pas atteindre le minimum d’heure indiqué, selon ce mémo.

Interpellé au sujet de cette note, le patron de Tesla n’en a pas nié l’authenticité sur Twitter.

« Avez-vous un commentaire supplémentaire pour les personnes qui pensent que venir travailler est un concept désuet? », lui a demandé un internaute sur la plateforme.
« Ils devraient faire semblant de travailler ailleurs », a répondu le milliardaire.

Dans son email, le patron de Tesla précise que des demandes de travail à distance peuvent éventuellement être examinées mais qu’elles ne seront accordées qu’à titre exceptionnel.

« S’il y a des contributeurs particulièrement exceptionnels pour qui cela est impossible, j’examinerai et approuverai ces exceptions directement », assure-t-il avant de rappeler que 40 heures de présence hebdomadaire c’est « moins que ce que nous demandons aux ouvriers dans les usines ».

« Plus vous êtes senior, plus votre présence doit être visible, écrit-il. Il y a bien sûr des entreprises qui n’exigent pas cela, mais à quand remonte la dernière fois qu’elles ont expédié un nouveau produit formidable ? Cela fait longtemps. »

Comme d’autres grandes entreprises, Tesla a rendu obligatoire le retour de ses salariés au bureau. Alors que certaines entreprises, comme Google estiment que le retour au bureau a un impact positif en favorisant les échanges entre collègues, d’autres ont mis en place des accords permanents sur le télétravail.

C’est le cas de Twitter, dont le directeur général, Parag Agrawal, avait indiqué en mars que malgré la réouverture des bureaux, les salariés pouvaient toujours travailler à domicile s’ils le souhaitaient ».

Le télétravail c’est de la téléglandouille !

Et c’est effectivement parfaitement vrai, sauf que celui qui glandouille en télétravail, généralement glandouille également quand il est boulot.

Pour avoir passé quelques années dans de grandes entreprises, je pourrais vous écrire un ou deux tomes sur les techniques d’évitement du travail, sur les méthodes pour ne rien faire en faisant beaucoup de mousse, sans oublier les 1 000 et une manières de se faire bien voir par son chef sans rien foutre de la semaine tout en nuisant au maximum aux petits collègues sympathiques et naïfs.

Si le télétravail pose de vrais problèmes le présentéisme également.

Ce qui est assez logique en télétravail c’est un management et presque une rémunération par objectif ou plus précisément presque un paiement à la tâche. C’est pour cela qu’à termes (relativement peu éloignés) les entreprises opteront pour des indépendants et des freelances rémunérés au projet, à l’objectif atteint. Peu importe qu’ils soient chez eux, à la plage ou en train de siroter une Margarita au bord de leur piscine. Ils ne sont payés qu’une fois le travail effectué. Le paiement à la tâche, les « journaliers » sont d’ailleurs la forme classique de travail historiquement.

Finalement nous y revenons.

Charles SANNAT

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Source BFM Tv ici

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