“La France a décidé de prolonger d’un an le renforcement du contrôle des investissements étrangers, instauré au plus fort de la pandémie pour protéger des entreprises françaises de secteurs stratégiques fragilisées par la crise sanitaire, a annoncé lundi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.
Le seuil de déclenchement du contrôle par l’Etat des investissements d’entreprises étrangères (non européennes) au capital d’entreprises françaises avait été abaissé de 25 % à 10 %. Cela “devait prendre fin au 31 décembre. Je le prolonge d’une année supplémentaire”, a déclaré Bruno Le Maire sur France 2.

Ce contrôle concerne un certain nombre de secteurs stratégiques, comme l’énergie, la défense, les transports ou l’alimentation, une liste élargie aussi aux biotechnologies l’an dernier.

“Pendant la crise nous avons abaissé ce seuil de détention à 10 % en disant, faisons attention parce qu’au lendemain de la crise, il y a des entreprises qui peuvent être fragilisées et on risque de perdre un certain nombre de compétences, de technologies, de savoir-faire”, a expliqué le ministre”.

C’est évidemment une bonne chose, puisque, les entreprises, potentiellement fragilisées peuvent devenir des proies facilement achetables. C’est donc une bonne décision.

Nous pourrions même imaginer que ce dispositif perdure plus largement après la pandémie dans le cadre d’un protectionnisme intelligent où il ne s’agit pas de nous refermer sur nous mêmes mais de ne pas accepter de nous laisser piller ce qui n’a rien à voir et de protéger nos intérêts stratégiques et aussi industriels.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source AFP via Boursorama.com ici

Please complete the required fields.