« La sécurité psychologique est le secret des équipes créatives et performantes »
Plus d’un an après le début de la pandémie de Covid-19, Amy Edmondson, professeure de leadership et de management à la Harvard Business School livre en exclusivité aux « Echos » ses réflexions sur les transformations du monde du travail et les leçons à tirer de cette crise.
Amy Edmondson est l’une des expertes les plus influentes en matière de ressources humaines et de diversité . Les travaux de recherche de cette professeure de leadership et de management à la Harvard Business School sont particulièrement pertinents au moment, où nombre d’entreprises et organisations s’engagent dans des démarches plus inclusives”.
Qu’est-ce qu’ils sont drôles dans les hautes sphères du management !
Ils me font rire, mais rire, jaune bien évidemment.
Tout le management moderne est basé sur la peur, la création de l’anxiété et le fait de générer de l’angoisse permanente chez les salariés.
Le management moderne est d’une incroyable perversité !
Il est de bon ton de croire et de dire que la fessée est le mal absolu. La fessée, n’est pas une franche réussite, mais parfois pour les gosses, comme pour les adultes, la manière forte est la seule solution qui reste.
Quand on interdit par extension tout “excès” visible, que finit-on par faire ? Des pressions psychologiques. Je suis d’ailleurs effaré de voir tous ces “bons parents” dissertant et glosant sur l’éducation non violente (ce qui est bien hein) et qui en même temps sont d’une incroyable perversité avec leurs propres enfants, car pour les faire obéir, ils terminent par les manipuler de la pire des manières.
Le management en entreprise souffre des mêmes dérives. Comme plus grand-chose ne peut être dit à un collaborateur sans qu’il soit choqué par les vérités devenant insupportables les sociétés ont développé des techniques d’une grande perversité et d’une immense hypocrisie.
Tout cela est en partie lié au politiquement correct étouffant qui mine nos sociétés occidentales.
Alors on redécouvre, que pour être créatif et performant, il faut se sentir bien, qu’il faut être en situation de sécurité psychologique !
La bonne blague.
Vous imaginez un peu le type terrorisé par son chef aller proposer une “innovation” qui inévitablement ou presque fera passer ledit chef pour un imbécile ? Il faut effectivement une bonne dose de sécurité psychologique. Innover c’est par essence faire différemment ou totalement autrement ce que l’on faisait jusqu’à présent. Cela revient donc à expliquer que tous ceux qui faisaient ainsi avaient tort. L’innovation est donc une chose très dangereuse !!! C’est pour cela que très peu d’entreprises peuvent réellement être innovantes.
L’enfant, comme l’adulte, ont tous besoin de sécurité affective, de compter, d’être utile, d’être aimé, de travailler dans la bienveillance et sans la peur au ventre.
Ce n’est là que du bon sens.
De la bienveillance pour tous, sauf pour les tire-au-flanc.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Les Echos.fr ici
C’est bien pour ça que les managers qui pullulent en France ont besoin d’avoir les salariés sous la main.
C’est bien pour ça qu’ils vont casser toute tentative de généralisation du télétravail car il affaiblit considérablement les tactiques minables du management “moderne”.
Vous pouvez compter sur les patrons qui ont nommé ces managers pour les aider à faire revenir les salariés au boulot.
Bien sûr tous les patrons ne sont pas comme ça, mais c’est clairement le mode de fonctionnement dominant en France.
Raison pour laquelle dans un monde qui demande et va demander des capacités d’innovation et d’adaptation énormes, la France est une fois de plus inadaptée à cause de sa structure du pouvoir en entreprise.
Nous entrons dans une période darwinienne comme jamais, pour l’instant l’argent public qu’on a pas masque beaucoup les choses mais cela ne durera pas éternellement ou alors au prix de “réformes” drastiques demandés par nos “amis” qui nous permettent de nous endetter.
Merci Charles, vous mettez des mots clairs sur les problèmes !
Expérience vécue : à un moment, j’ai voulu travailler debout car après 3h/jour de route au volant de ma voiture (différent d’un “véhicule” donc) dans un trafic saturé de toutes parts avec la peur du retard (qui arrivait de toutes façons) + 7 à 8h devant mon PC, je n’avais pas le temps de faire du sport ….. plus le courage non plus ; épuisé, à plat (style courbe du PIB post covid). Je voulais faire 100% de télétravail : jamais été possible durablement ; 2j/semaine maxi.
Quelle ne fut pas la réaction de mes collègues qui me regardaient bizarrement, moi, ce drôle de zèbre, et avaient peur de devoir faire de même ! ; j’ai ressenti très fortement monter cette inquiétude et les moqueries allant de plus en plus belles, du coup : burn-out, encore, toujours…
Excellente analyse !
“Entreprendre consiste à changer l’ordre existant.”
Joseph Schumpeter. Économiste austro-américain. 1883/1950
Allez proposer une innovation à des gens dont l’assise pourrait être menacée…..
“L’innovation est donc une chose très dangereuse !!!” Comme l’innovation du Bitcoin ?
Bonjour,
COVEY et HILL ( et d’autres…) auraient de quoi se retourner dans leurs tombes!!!
Vous dites “De la bienveillance pour tous, sauf pour les tire-au-flanc.”
C’est le contraire dans toutes les entreprises et métiers :
De la bienveillance pour les lèche-culs et de la malveillance envers ceux qui bossent et en plus osent le montrer, et faire des remarques à leurs supérieurs à propos de ceux qui tirent au flanc.
C’est valable chez Renault, Orange, dans l’enseignement, dans la gendarmerie, dans la médecine, et même dans la finance.
Et certains osent être payés pour étudier pourquoi la société va mal ?
Super article. Je me sens comme un poisson dans l’eau
Bonjour,
COVEY et HILL ( et d’ autres…) doivent se retourner dans leurs tombes!!!
Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté dit la chanson.
C’est pourquoi tous nos petits chefs, nommés ou élus, veulent nous garder sous couvre-feu le plus longtemps possible.
L’innovation viendra de l’extérieur ou pas.
Merci Charles, vous mettez des applications claires et draconiennes sur les constants déposés QUI vous déplaisent ! LA vérité n’est pas toujours bonne à évoquer ?
Bonjour,
Covey et HILL ( et d’ autres…) devraient se retourner dans leurs tombes!!!.
S’il vous plaît
experte est un adjectif et pas une fonction, les experts sont d’ailleurs nommés nommés expert près des cours d’appel.
Les professeurs représentent également l’ensemble de la profession il n’y nul besoin de genre. Les articles font la différence dans le corps du texte et c’est leur rendre hommage (personne ne dit femmage!) se plier à ses pratiques du genre relève en fait d’un abandon de notre humanité au sens noble du terme.
Excellente conclusion !
1° prof. Lors de la 1° classe de l’année : 2 heures de colle au premier qui bavarde, qui laisse tomber sa règle par terre ou n’importe quel prétexte.
Par la suite après 2 ou 3 mois, il pouvait plaisanter laisser intervenir le élèves, il suffisait qu’il reprenne une attitude d’autorité et le silence revenait instantanément (une réputation de grande sévérité dans le collège).
2° prof. Lors de la 1° classe de l’année : Je veux une bonne ambiance dans la classe, exprimez-vous, je suis moderne, bla-bla, bla-bla.
Chahuts crescendo à partir du 2° trimestre, colles de plus en plus importantes sur un nombre de plus en plus important d’élèves. Les chahuts s’entendaient dans les autres classes, la réputation était faite dans le collège !
Certes, on ne peut plus dire “vous êtes viré” sans risquer le procès pour harcèlement, mais dire votre solde de tout compte est disponible chez le-a-s DRH e-a-s (on prend pas de risque hein!) ca doit pouvoir encore se faire.
Mais il est certain qu’aujourd’hui comme hier ce ne sont pas les gens “adaptés au système” qui font bouger les choses.
Je n’ai eu pour le moment qu’un directeur qui avait pour devise on travaille ensemble on gagne ensemble.. résultat
on a tout cassé de nul on est passé a super bon. Puis comme on etait pas conventionnel on s’est tous fait sortir lol
MINABLE oui