Alors que traditionnellement, la France est le premier partenaire commercial de l’Allemagne, notre pays est en très nette perte de vitesse, ce qui est une information essentielle.
C’est l’Office fédéral des statistiques qui le confirme : pour la première fois depuis 1975, la France n’est plus le premier partenaire commercial de son grand voisin.
L’impact politique d’un tel changement est colossal dans le rapport de force car cela donne évidemment une prééminence très forte de la tutelle américaine sur l’Allemagne.
Cela montre aussi à quel point notre pays, sur tous les plans, est en train de sombrer.
Alors côté français, on cherche à se rassurer de façon pathétique en expliquant que c’est conjoncturel, que ça ne va pas durer ou encore que c’est, accrochez-vous bien, “dû entièrement aux fluctuations des monnaies, a réagi pour l’AFP le cabinet du secrétaire d’État français au Commerce extérieur Matthias Fekl, “et sur une longue période, la France reste le premier partenaire commercial de l’Allemagne”.
On peut expliquer à notre mamamouchi du commerce extérieur que l’Allemagne et la France ont la même devise, à savoir l’euro, et qu’en plus l’euro a baissé face au dollar, ce qui devrait permettre aux Allemands d’être encore plus compétitifs à l’export, mais cela renchérit d’autant les éventuels produits US achetés en Allemagne, ou le coût des investissement américains outre-Rhin… C’est donc une explication plus que courte que nous livre un ministre là encore totalement dépassé.
Charles SANNAT