Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Le CBD, c’est le cannabidiol pour ceux qui ne connaitraient pas et ne seraient pas familiers avec les principes actifs des « drogues » !

En fait, justement le CBD n’est pas considéré comme une drogue par la Cour de justice de l’Union européenne, le cannabidiol n’est donc pas un stupéfiant et cela va ouvrir quelques perspectives commerciales à ceux qui sont en recherche d’idées pour se reconvertir.

Explications.

Dans le chanvre, ou le cannabis, il y a deux molécules. Le THC qui, si j’ai bien tout compris, est la molécule stupéfiante aux effets hallucinogènes et le CBD qui n’est pas une molécule stupéfiantes bien que ses effets calmants, notamment contre les douleurs, soient très reconnus.

Il y a deux ou trois ans, le CBD a été très à la monde, et nombre de petits malins ont voulu se lancer sur ce marché un peu trop vite et sans prudence. Ce n’est pas un vieux singe comme moi que l’on apprend à faire la grimace.

Notre gouvernement, pas forcément très orienté vers la nouveauté, n’a vu dans le CBD que le coté cannabis du cannabidiol et s’est mis à pourchasser les vilains commerçants qui voulaient en faire la distribution alors qu’objectivement, le CBD ne pose strictement aucun problème de santé publique.

« L’interdiction de la commercialisation du cannabidiol importé par d’autres États membres serait contraire à la législation européenne, car aucune preuve scientifique n’établit que les produits à base de chanvre provoquent des effets psychotropes.

Le CBD est un composant chimique extrait des plants de chanvre et qui contient moins de 0,2 % de tétrahydrocannabinol (THC), la molécule active du cannabis.

L’affaire porte sur la vente en France de « KanaVape », une cigarette électronique qui utilise de l’huile de CBD importée de République tchèque, où a été cultivé le chanvre biologique.

En 2017, les fabricants des cartouches de KanaVape avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Marseille à 18 mois de prison et à 10 000 € d’amende pour trafic de stupéfiants.

Confirmant l’avis consultatif de son avocat général, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), sise à Luxembourg, a statué que la décision de restreindre le commerce de produits légalement fabriqués et commercialisés dans un autre État membre ne pouvait être adoptée que si un risque pour la santé publique apparaissait suffisamment établi.

Toutefois, la CJUE a souligné que le CBD « ne semble avoir aucun effet psychotrope ou nocif sur la santé humaine » en l’état actuel des connaissances scientifiques.

En particulier, le CBD n’est pas mentionné dans aucune des deux conventions des Nations unies sur les substances psychotropes et sur les stupéfiants, qui constituent la base juridique permettant de classer un produit comme « drogue » ou « stupéfiant ».

La décision de l’instance européenne représente une victoire symbolique pour l’industrie du CBD, dont le marché européen risque de croître de 400 % d’ici à 2023, selon un rapport du cabinet d’analyse Brightfield Group ».

Vers la fin des interdictions ?

« Selon les avocats de la société, le jugement pourrait avoir un impact significatif sur l’industrie de la CDB en Europe, car il obligerait non seulement la France à adapter sa législation, mais pourrait également contraindre d’autres régulateurs nationaux à réexaminer les restrictions existantes liées aux produits dérivés du chanvre à la lumière de la libre circulation des marchandises au sein de l’UE ».

Il faudra donc vraisemblablement encore un peu de temps avant que la législation française ne se mette en conformité, mais cela va devenir compliquer de pouchasser les revendeurs de CBD alors que la législation européenne très clairement autorise la commercialisation de cette molécule.

Lorsque l’on parle du cannabis thérapeutique, on parle en réalité du CBD et pas du THC. Si le CBD est laissé aux petits commerçants, ce sera autant de profits en moins pour l’industrie pharmaceutique et les différents lobbys médicaux. Comme souvent les enjeux se situent autour du partage du grisbi !

Ce qui serait pertinent, pour l’économie, la santé publique, et les profits de tous c’est que le commerce du CBD soit libre jusqu’à certaines teneurs ou concentrations, puis réservé à la prescription médicale pour les très forts dosages. De quoi satisfaire tout le monde et de bien partager le gâteau.

Le CBD n’a pas d’effet psychotrope mais calmant et sans effet secondaire majeur semble-t-il.

Un bon investissement à réaliser pour ceux en quête d’idée et un secteur à surveiller de près dans les prochains mois.

Même dans les pires des crises, il existe toujours des opportunités !

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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