Illustration parfaite de la mondialisation rien que dans le titre : un italien vend son gisement égyptien à un russe…
Le numéro un du pétrole russe, Rosneft, vient d’annoncer avoir racheté à l’italien Eni 30 % du champ de gaz de Zohr, au large de l’Égypte, qui est un gisement monumental.
Il me semble pourtant que certaines sanctions sont en vigueur entre l’Europe et la Russie sous l’amicale pression américaine, et donc cet accord pourrait sembler litigieux. Il y a donc de très grandes manœuvres dans le monde du pétrole et de l’énergie.
Toutes les guerres sont en réalité des guerres pour l’énergie, et c’est vraiment sous cet angle-là qu’il faut voir la géopolitologue mondiale.
Charles SANNAT
Le site du géant russe du pétrole, Rosneft, a annoncé la clôture d’un accord d’achat à l’italien Eni de 30 % du gisement de Zohr, le plus grand champ de gaz en Méditerranée.
Le prix du marché s’élève à 1,125 milliard de dollars. En outre, Rosneft compensera à Eni ses frais de projet.
« Cela ouvre à notre société des possibilités de renforcer ses positions dans une région prometteuse et stratégiquement importante, élargit le potentiel de notre volet trading et permet de consolider notre coopération mutuellement avantageuse avec l’Égypte », a indiqué le patron de Rosneft Igor Setchine dans un communiqué publié sur le site.
En décembre, le conseil des directeurs de Rosneft a examiné l’achat d’une part dans la concession Shorouk sur le plateau continental d’Égypte. Au début de 2014, la concession a été obtenue par la compagnie pétrolière italienne Eni. En 2015, la découverte du champ de gaz de Zohr sur le territoire de la concession a été annoncée.
Les réserves du gisement sont évaluées à plus de 850 milliards de mètres cubes.
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