C’est un article du quotidien La Croix qui a toujours l’art de pointer du doigt les sujets qui mettent l’humain au coeur.

Cet article parle des livreurs.

De ces gens qui livrent des pizzas ou des fraises tagada et rarement finalement des produits de « première nécessité ».

Cet article a l’immense mérite de pointer du doigt les applications de livraison comme Uber Eats ou Deliveroo… Ces services o6u même lorsque tout va bien les livreurs sont payés à la tâche et à la livraison, comme les forçats d’autrefois.

Pourtant, dans le contexte actuel on ajoute à la précarité salariale, à l’absence de couverture, et à la dangerosité intrinsèque à ce métier (les accidents de la route et spécifiquement de deux roues), le risque sanitaire.

Le tout, pour quelques euros pour chaque livraison.

C’est le précariat, dans toute sa laideur… c’est aussi le salaire de la peur.

Triste monde que celui qui est devenu le nôtre.

Triste monde.

Charles SANNAT

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Source La Croix ici

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