Autant que faire se peut, nous pouvons, nous devons, profiter de la nature. Je vous en prie chers amis, chaque jour, offrez-vous le bonheur de vous arrêter devant un arbre, une fleur, de les regarder, de les sentir, de les remercier : d’être là, de vous offrir leurs couleurs et leur odeur…. Et vous verrez comme cela vous aidera à « repartir du bon pied » vers « la dure journée de travail » qui vous attend.
Je vous propose aujourd’hui, de nous attarder sur « Le sens commun de la nature ».
Commençons par le mot nature qui est polysémique, c’est-à-dire qui a plusieurs sens. Il désigne tout aussi bien la composition et la matière d’une chose (autrement dit ce qu’elle est), que son origine, et son devenir, ou encore, l’ensemble des systèmes et des phénomènes naturels.
La nature : En simplifiant, c’est notre environnement, c’est-à-dire l’habitat, les milieux naturels terrestres, aquatiques et aériens qui forment nos paysages tels que l’eau (étang, fleuves, océans), l’air, la terre (sol et sous-sol). Ce sont encore les différents groupes d’espèces, végétales, animales et humaines. Oui, nous sommes partie intégrante de la nature.
Continuons avec le sens commun, c’est-à-dire le « bon » sens, celui d’être « pratique » et de nous rendre compte de l’évidence, ou pour nos cousins Québécois, « le gros bon sens : le GBS ». Nous le possédons dès notre naissance, mais… il se cultive ou il se perd, en fonction de notre environnement social et surtout, de notre volonté de « rester simple » … ou pas. Méditons ensemble cet éloge du « gros bon sens » québécois.
Revenons à l’actualité. Le 5 avril dernier, l’association A.R.B.R.E.S (Arbres Remarquables : Bilan, Recherche, Études et Sauvegarde) a présenté lors d’un colloque exceptionnel à l’Assemblée nationale, sa « Déclaration des droits de l’arbre ». Le but de cette déclaration solennelle dans un lieu non moins solennel étant d’inscrire l’arbre comme un être vivant dans le Code civil et ainsi lui reconnaître des droits. Précisons ici qu’il existe déjà de très nombreuses dispositions juridiques en faveur de « l’arbre », mais pourquoi pas une de plus ? En matière législative, nos parlementaires sont bien connus pour être les champions de la surenchère. L’objectif de l’association est que les députés présentent une proposition de loi dans ce sens, tout comme les sénateurs le font actuellement pour inscrire les « écocides », autrement dit les crimes contre l’environnement, dans le Code pénal.
Bien évidemment, tout comme vous, j’aime les arbres. La nature de nos relations m’incite à vous faire une confidence. Comme toute confidence, elle doit rester confidentielle puisque c’est une confidence… Je compte sur vous.
Lors de mes « montées » … pas de lait !!! Mes « montées à Paris » !!!, j’ai beaucoup de plaisir à vernir me « recharger à mon arbre ». Explications : j’ai eu l’immense chance de vivre ma jeunesse dans une maison entourée d’un jardin dans lequel trônait un magnifique autant que majestueux platane. L’urbanisation étant passée par là, le pavillon a été remplacé par un immeuble, mais… MON platane est resté . Lors de mes « escapades courbevoisiennes », c’est un moment privilégié que de venir « saluer mon arbre », le prendre dans mes bras, lui parler, le remercier d’être toujours beau et fort, de continuer à apporter « un coin de nature » aux habitants du petit immeuble qui a remplacé la maison de ma jeunesse. Mais quand je constate que « l’écologie dogmatique » permet de taxer, de réduire un peu plus nos espaces de liberté en demandant à nos « pisses textes » de légiférer à tout va (que ne feraient-ils pas pour être réélus) et conférer des droits à l’infini… Ça commence à me « courir sur le haricot » . Vous voyez bien que je suis écolo… même dans mes colères.
Quand les délires « démago-décono-écologistes » … (locution personnelle non protégée, libre d’usage) nous culpabilisent en invoquant en permanence la défense de la planète, c’est au détriment de l’être humain. Après le statut juridique des animaux en 2015, nous voilà au statut juridique des arbres, à quand celui de l’eau, de l’air, du soleil ? Après tout, ils font partie de la nature, non ?
Ne vous méprenez pas sur mes propos chers amis. Je dis J’écris juste « qu’en toute chose, il faut raison garder ». Le simple bon sens nous dit que le droit ne peut s’appliquer qu’à des personnes. Il est évident que si c’est un devoir de protéger les animaux et la nature (c’est même notre premier devoir, en plus de notre intérêt), on ne peut leur accorder des « droits » comme on le fait pour les êtres humains. Qu’une société en arrive à conférer des droits, instaurer des lois pour « tout protéger », n’est-ce pas le signe que les citoyens qui la composent ont totalement abandonné leurs responsabilités individuelles ? Qu’ils ont perdu tout bon sens ? Ressaisissons-nous mes amis, ressaisissons-nous. Il est temps d’arrêter de « marcher sur la tête ».
À l’invitation de Nicolas LECAUSSIN pour l’IREF, je vous propose un bref voyage en « Absurdie » :
« Pourrai-je dorénavant porter plainte contre un arbre si l’une de ses branches tombe sur ma tête ? Et si cette branche, voire l’arbre entier, tombe sur l’arbre voisin le détruit ? Sera-t-il arrêté ou coupé ? Comment mettra-t-on un chêne en garde à vue ?
Pour le droit des animaux, les mêmes questions se posent. Si un chien me mord, c’est lui qui sera responsable, pas son maître. Mais si un chat tue une souris ou un oiseau, comment faire ? Ne faudra-t-il pas l’arrêter au nom du droit des souris et des oiseaux ? Et qui se soucie des droits des poissons, que l’on éventre sans états d’âme parce qu’ils ne crient pas ? De celui des huîtres, avalées vivantes ? Ou même de celui des poireaux et des carottes, que l’on arrache sans vergogne à leur terre nourricière ? ».
Absurdie ?, Absurdie ?, est-ce que j’ai une gueule d’absurdie ?… Quand la « vraie vie » dépasse la fiction :
- Georges FERRERO, maire de la jolie commune de Beausset dans le Var a été abordé à deux reprises par des touristes qui voulaient tout simplement éliminer les cigales. « Ils m’ont demandé : est-ce que vous avez des produits insecticides pour passer sur les arbres ? Comment se débarrasser des cigales ? ». Ces touristes ne s’entendaient plus parler, ils ont donc arrosé les arbres pour faire taire les cigales. Ils ont même contesté l’appellation « chant de la cigale » ! Elles font « crac-crac-crac… ça n’a rien à voir avec un chant ».
- Nicolas TOIRE, éleveur de vaches Salers et Ferrandaises (race en voie de disparition) à Malrevers en Haute-Loire, a reçu un courrier d’un huissier de justice le sommant de retirer les cloches de ses vaches pour « nuisance sonore ». Cette demande provient des voisins, un couple de vétérinaires qui ne supporte plus d’entendre jour et nuit les cloches des vaches autour de leur maison.
- Francis DURAND, maire de la petite commune des Bondons en Lozère, a reçu un « curieux courrier » de vacanciers qui ont loué un gîte dans ce village de 144 habitants. Ils demandent à l’élu que : « Que l’horaire de sonnerie de la cloche du presbytère puisse être décalée car c’est franchement rude d’être réveillés tous les matins à 7 heures alors que nous sommes en congés ».
Je vous ai réservé « une dernière perle… pour la route ». Attention, c’est du lourd. Deux touristes britanniques de 61 et 81 ans ont réservé des vacances à Benidorm, commune de la province d’Alicante sur la côte est de l’Espagne. Très déçues de leur séjour, elles ont porté plainte et exigé le remboursement auprès de leur agence de voyages. Le motif de leur insatisfaction vaut… son pesant de pesetas (l’ancienne monnaie españole) : « L’hôtel était rempli d’Espagnols ! Ils nous ont tapé sur les nerfs avec leur attitude grossière. Quant aux divertissements organisés par l’hôtel, ils étaient exclusivement destinés aux Espagnols. Pourquoi ces gens ne vont-ils pas en vacances ailleurs qu’en Espagne ? ».
Manquerions-nous de bons sens, de responsabilité et de savoir-vivre à ce point ?…
Une fois de plus « la science » permet de nous exonérer de toute responsabilité individuelle. Une équipe de chercheurs américains de la fondation Art & Healing, qui lutte contre la solitude, en particulier sur les lieux de travail, s’est rendu compte que « de nombreux travailleurs de la Silicon Valley ne maîtrisaient pas certaines capacités basiques d’interactions sociales » !!! Ils ont donc créé une « Formation pour apprendre à regarder ses collègues dans les yeux » qui est dispensée aux nouvelles recrues de l’un des GAFA… Son nom reste « top secret ».
Le constat que fait la doyenne de l’institut de santé publique de l’université Georges Washington, va aussi dans ce sens et, qui l’eut cru ? complète les arguments que je développais dans mon billet relatif à la pollution numérique : « La capacité à regarder dans les yeux se forme jeune. C’est une partie basique de notre développement en tant qu’être humain. Si on bloque le développement de ces capacités sociales à cause d’un excès d’écran et de trop de temps passé à interagir via des appareils électroniques, il est possible qu’on ne puisse pas apprendre ces compétences à un adulte ».
Les smartphones et les ordinateurs, oui… Mais regardons ces écrans… avec modération… C’est comme pour l’alcool !!!
Prenons garde chers amis lecteurs. Pour important qu’ils soient, tout étant relatif, ces faits ne doivent pas être « l’arbre qui cache la forêt ». Souvenons-nous que le fin observateur de la société de son époque qu’était notre cher Jean-Baptiste POQUELIN, fait dire à son Tartuffe dans l’acte III, scène 2: « Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées ». Ces vers sont toujours d’actualité.
Les tenants du « réel pouvoir » autrement dit « l’état profond », sur lequel je vous informe régulièrement, « occupe » les masses de multiples façons pour les tenir éloignés des véritables enjeux de l’avenir de notre civilisation. Pour eux, il faut « à tous prix » empêcher les peuples d’avoir « de coupables pensées ». Pour ce qui est de notre actualité nationale, la « fausse vraie fuite » du discours présidentiel de clôture du grand débat national « tombe à pic » pour nous empêcher d’avoir « de coupables pensées ». Ce discours, stratégique pour le chef de l’état, dans le cadre de sa campagne pour les prochaines élections européennes, a été pour le moins perturbé par cet événement singulier qu’a été l’incendie « accidentel » de la cathédrale de Notre Dame de Paris. C’est dommage pour lui, car notre « Jupiter 1er » allait nous annoncer le référendum populaire, ou plutôt ..Partagé.. Ou participatif… On ne sait plus trop, tellement l’émotion suscitée par ce terrible drame perturbe quelque peu notre raisonnement. Manu le sait bien, lui. « L’arbre » du mot référendum est là pour cacher « la forêt » des multiples déclinaisons pratiques qui seront utilisées pour continuer à nous priver de tout pouvoir.
Passons du patrimoine culturel et la gestion des suites de « l’accident » survenu à notre plus beau bâtiment historique parisien et ses « rebondissements » que je ne manquerais pas de vous décrypter, à nos patrimoines personnels avec la mise en avant des contrats d’assurance vie « socialement responsables ».
Ce type de contrats « applique les principes du développement durable aux placements financiers » nous dit le célèbre Wiki. Quant à l’autorité des marchés financiers (AMF) qui est le régulateur de ce type de produits, son département « épargne info service » nous apprend tout, tout, tout… sur le zizi !!! Pardonnez-moi, je n’ai pas pu m’empêcher de la faire, cette allusion triviale. Je me reprends.
Voici donc les explications de l’AMF pour « informer et éclairer » les épargnants que nous sommes : « L’investissement socialement responsable (ISR) vous permet d’investir dans des fonds qui prennent en compte, en plus des critères financiers, des critères extra-financiers de type ESG (Environnementaux, Sociaux, et de Gouvernance). Les actifs gérés de manière responsable par le fonds vont généralement concerner les actions et obligations cotées, mais aussi, selon des modalités spécifiques, l’immobilier ou le capital investissement. Vous participez au financement d’entreprises et d’entités publiques contribuant au développement durable, quels que soient leurs secteurs d’activité. Ce type de placements allie performance économique et impact social et environnemental ».
J’espère que non seulement vous avez tout compris, mais que vous êtes séduit au point de consacrer une part significative de vos avoirs à ce « placement responsable ». De plus, la presse « spécialisée » vous y encourage, de même que « le journal de référence ». Allez, foncez, c’est la bonne affaire du moment. Il ne faut pas la rater.
Cet ISR, ce n’est plus un arbre, c’est un baobab qui vous cachent la forêt… des risques actuels de l’assurance vie que je ne cesse de vous décrire : garantie des fonds Euro totalement illusoire et mensongère, transfert du risque de placement sur l’épargnant avec les fonds en unités de compte, blocage des contrats avec la loi Sapin II… De grâce, chers amis lecteurs, retrouvez votre bon sens et cessez de croire aux discours « rassurants ». La finance mondiale va mal, très mal, et l’assurance vie sera la première victime de « la remise à zéro » du système.
Profitez bien de cette fin de semaine prolongée pour dire à nouveau à vos proches combien vous les aimez.
Chers amis lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.