La BCE s’oriente vers quatre baisses de taux cette année
« Le premier assouplissement monétaire en zone euro devrait intervenir en juin. Les marchés envisagent quatre baisses des taux directeurs en 2024, une hypothèse que semblent soutenir certains banquiers centraux.
A Francfort aussi, les colombes font leur retour au printemps. Les banquiers centraux partisans d’un soutien à l’économie – désignés ainsi par opposition aux faucons, farouches défenseurs de l’orthodoxie monétaire – sont en train de regagner du poids au sein du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).
Ils se font d’autant mieux entendre que la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a clairement laissé entendre – à l’issue de la dernière réunion de politique monétaire – que la première baisse des taux directeurs était proche . « Ce qui est désormais certain, c’est que la banque centrale ne va pas rester dans l’attentisme », confirme un bon connaisseur de l’institution de Francfort. »
Les taux vont-ils vraiment baisser ? Vraiment 4 fois ?
Je ne suis pas persuadé que l’inflation retourne dans le lit de 2 % prévu par la BCE qui devra sans doute revoir ses objectifs d’inflation plutôt vers les 3 %.
Charles SANNAT
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Source Les Echos.fr ici
On est sauvé !
Pauvre France… Frexit vite.
UPR Asselineau frexit vite !
Bonjour. A l’heure actuelle, les taux n’ont plus grandes influences sur l’inflation!!!
Peu probable mais pas impossible si on considère que la BCE veut aussi mettre fin au programme d’obligations à taux préférentiels afin que les banques se prêtent entre elles. Vu que les taux actuels siphonnent les liquidités des banques, ça ne serait pas si surprenant MAIS de là à ce que l’impact souhaité et anticipé par les marchés se vérifie… Et quatre baisses me semble optimiste face à une inflation structurelle qui va forcer la BCE a maintenir des taux élevés.
La BCE est limpide sur le fait qu’elle veut assainir son bilan.
Et comment réagiront les acheteurs de la dette française après 4 baisses de taux supposées ? Faut pas rêver et se concentrer sur la seule réalité des faits. Les carottes sont cuites, tous aux abris.
Bonjour,
Comment fonctionne l’inflation dans ce pays ?
Je vendais à 100.
Je passe à 105…
Ça achète comme avant…
Je passe à 110…
Ça achète toujours autant…
Je passe à 115…
Ça baisse de 2 ou 3% d’achats en moins…
Alors…je passe à 120…
Ça baisse de nouveau de 3 ou 4% d’achats en moins…
Donc…je continue…ça passe à 125….
Ça baisse encore de 4 à 5% d’achats en moins…
J’augmente mon prix à 130.
Etc….
Jusqu’à trouver le prix auxquels « ils » achètent toujours…et ceux qui n’achètent plus n’entament pas mon bénéfice…qui est désormais LARGEMENT SUPÉRIEUR à celui qu’il était…avant inflation !
A ce stade…C le nouveau prix…mais vous savez Madame Pichut, nous avons les nouilles à base de farine de grillons qui sont à moins 20%….et la barbaque de synthèse qui arrive sous cellophane au rayon Bouche-Rie de votre hyper-super-marché…!
Profitez vite…
Ah…j’allais oublier…C la faute à Poutine….
JE fais les courses….
JE fréquente TOUS les supermarchés du coin…
JE constate cette façon de gérer « l’inflation »….partout !
Arrêtez de nous prendre QUE pour des cons !
Il y en a qui réfléchissent dans ce pays…
Peu nombreux..je le concède…et vous pourrez toujours continuer à arnaquer les Krétinus congénitaux…
Mais, dans ce domaine, comme dans d’autres…il y en a qui ont compris votre cinéma !
Alors….conseil gratos :
H.T. de l’huile d’olive…ça va augmenter de 60% à cause de la prise d’Artozimiartowkyskai dans le sud-ouest de l’Ukraine par les troupes russes…
H.T. du chocolat…parce que là ça va EXPLOSER à la hausse….à cause de la chute à prévoir de Rastuorikzlisky en Ukraine du sud-est, qui va tomber aux mains des russes…!
Vive l’effondrement !
De la Ripoublique…
VG
Taux en baisse = stimulation de l économie = hausse de l énergie et donc du pétrole = pas de hausse de taux.
Il existe un autre cas de figure à ces hypothétiques baisses, beaucoup plus dangereux, celui de la récession inflationniste dont le scenario est à peu de choses près le suivant : le prix du pétrole se met à monter pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la récession et tout à voir avec le fait que l’offre est insuffisante. Du coup, le déficit budgétaire explose, le pays a des comptes courants déficitaires, les capitaux fuient, la monnaie baisse, les taux d’intérêts montent, les marchés obligataires et des actions domestiques s’écroulent et nous voila dans un scénario Chiraquien.
Il y a une hausse d prix du pétrole et une hausse des prix de détails. Onvoit bien la relation entre prix du pétrole et hausse des prix de détail. Si cela se met à monter, la banque centrale US sera forcée de monter ses taux (tout le monde attend le contraire).
Et la BCE devra suivre.
Tout va donc dépendre de l’évolution des prix de l’énergie dans les deux ou trois trimestres qui viennent, qui devrait ressembler à l’évolution des mêmes prix depuis 75 ans.
La prochaine hausse pourrait donc se produire en 2025…
Logiquement, le prix devrait passer de 80 où il est aujourd’hui à… 160, voir à 320.
Dans ce cas-là, nous nous retrouverions avec une inflation supérieure à 10 % et je crains que des taux à 3 % sur les obligations à long terme du Trésor français n’apparaissent comme quelque peu …insuffisants, et ce d’autant plus que je n’ose même pas songer aux deficits budgétaires et extérieurs de notre pauvre pays. (il le sera vraiment devenu.)
Et je tiens ici à souligner le vrai problème qui nous attend et qui ne sera que le résultat de politiques budgétaires devenues folles.
Monsieur Keynes disait que pour contrer les recessions, il fallait augmenter les dépenses de l’état pour compenser la baisse de la demande privée.
C’est ce que nos génies ayant fait l’ENA font depuis des lustres puisque notre dernier surplus budgétaire doit remonter à… 1978.