“Crise de l’énergie : la SNCF anticipe une augmentation de sa facture d’électricité d’au moins 1,6 milliard d’euros en 2023.
La compagnie ferroviaire n’a cependant “pas encore décidé” quel sera l’impact sur les prix des billets”.
“L’année prochaine (…), on aurait à ce stade un surcoût pour la seule électricité de 1,6 à 1,7 milliard” d’euros, a-t-il prévenu. La moitié de cette somme concernera les TER et les Transiliens en Ile-de-France, et devrait être compensée par les collectivités locales. “Ça fait plusieurs dizaines de millions par an pour chacune des régions”, a-t-il relevé.
“On ne répercutera pas 100 % des coûts sur les clients”…
Ne pas aider les entreprises est une grande erreur économique.
Il ne faut pas se leurrer. Soit nos entreprises feront faillite, soit pour les sauver l’Etat sera obligé de mettre la main à la poche.
La SNCF ne peut pas faire faillite, de même que les transiliens et autres RER et métros parisiens seront bien obligés de rouler.
Alors l’Etat face au précipice finira par intervenir.
Le problème c’est qu’il le fera trop tard et que les dégâts irréparables en perte d’emplois et de production auront été la conséquence de ce manque d’intervention au départ.
Le coût d’une intervention précoce est toujours bien moindre à celui d’une intervention massive et trop tardive.
Charles SANNAT
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Source FranceInfo.fr ici
Autant de médiocrité devrait être condamné pénalement.
Désolé Charles le coût est le même mis à part le manque d ‘entretien , encore faudrait il que l’état , c’est à dire NOUS puissions éponger la facture somme de toutes les erreurs de nos chers , très chers élus.Il peut y avoir deux jaunes dans un oeuf jamais trois et nous avons déjà bouffé le deuxième et lorgnons sérieusement sur les pattes de la poule qui les ponds.Les temps vont devenir orageux voir “stunamiesques “
Vous avez l’habitude de dire trop peu et trop tard.
Notre prix Nobel d’économie nono le Maire fait conneries sur conneries.
Et a déjà dit qu’il n’aidera pas les entreprises.
C’est à se demander s’il n’y a pas une volonté délibérée de nous mettre a terre.
Mais même émettre cette idée me fait passer dans la camp des complotistes.
Déjà que la SNCF coûte un blinde tous les ans aux contribuables, la rallonge sera sympa.
A quand la mise en faillite et la remise sur les rails après assainissement ?
Et si “L’ Etat” poursuivant son périple dévastateur, décidait au final de vendre la SNCF “segment par segment” à des entreprises privées étrangères, comme Margaret Thatcher l’a eu fait en Angleterre pour les chemins de fer britanniques… ???
Celà s’inscrirait logiquement dans la continuité des actes “BorderLines” de Notre Vénéré Monarque depuis la vente à la découpe d’Alsthom aux Américains pour le prix d’un plat de lentilles…
Nous sommes au bord du précipice avec la ferme volonté de Macron et de l’UE de nous précipiter dans le vide…C’est une exécution des peuples par les USA et leurs young leader de Davos.
Hors-Sujet : une bonne vieille 205 Diesel (moteur XUD7). Investissez dedans, faites les réparations, gardez la précieusement. Effectivement, comme le dit Charles avec l’édito de Forbes “retour en arrière”. Ah oui ça quitter sa belle mercedes pour avoir une 205 ça va en faire couiner plus d’un.
En fait ce qui compte dans l’équation, c’est l’acceptation. L’acceptation de chacun de vivre et penser différent. En fait, quand ça va péter, tout le monde va placer son esprit en mode “problème”. Or il suffit de placer son esprit en mode “SOLUTIONS” et tout d’un coup tout vous semble moins problématique.
Pensez solution et non problème, vous verrez. Tout en acceptant ce qui arrive. Ce qui permet d’avancer.
Je suis d’accord avec vous Germain.
Laurent f Il faut assumer face à l évidence d’être un “complotiste”!
Leur plan de desctruction fonctionne à merveille,et nous avons encore des pudeurs de gazelle à nommer les choses!
Ont à pu avoir du mal à y croire il y a quelques mois,mais maintenant,arrêtons de dire que nous sommes dirigés par des incompétents, même C.Gave dit cela c’est décevant de sa part,il faut les stopper!!
à ALEX Jobs
pouvez-vous nous parler en SOLUTIONS pour les mots :
“se chauffer” et “tous Morts”
Merci
Voyons Charles, vous savez bien que “c’est l’etat qui paye” comme ‘la dit Hollande l’a dit y a un bail.
Bon c’ets vrai que là vu que le papier va manquer la BCE ne pourra pas imprimer des euros…
Vous imaginez que des mauvaises langues osent dire que ce sons les con-tribuables qui payent . Roooooo la honte.
Bah si y a davantage de grèves à la sncf ça coûtera moins cher… comme la grève des contrôleurs aériens va faire éconoliser du kérosène…
La SNCF avait ses propres centrales hydro qui produisaient une partie non négligeable de sa consommation électrique. Elle a été contrainte de les vendre au nom des règles européennes.
Il ne faut pas se leurrer, dans tous les cas c’est mort:
– le libéralisme veut que les coûts soient répercutés sur les prix avec comme conséquence baisse du pouvoir d’achat et réduction de la consommation (pas mauvais pour l’environnement)
– les entreprises qui ne le peuvent pas, font faillite
– le quoi qu’il en coûte provoquera la faillite de l’état
– c’est financé par la planche à billet et c’est la monnaie qui s’effondrera
Bref, fin dans la douleur, précédée ou nom par une douleur sans fin
Et plus que vraisemblablement on ne reviendra pas en arrière et ce petit jeu devra finir par cesser. On ne triche pas avec la réalité
Qui va payer?
Et si on pasait la question : “Pourquoi nous allons payer”??
La cause ??
“Façon dont est calculée le prix de l’électricité TTB résumé par Simone Wapler de chronique Agora :
“Dans le pays de l’ultralibéralisme (c’est de l’ironie), le prix de l’électricité n’est pas le résultat du marché de l’offre et de la demande et des prix de fournisseurs en concurrence calculant leurs marges.
Pas du tout : il résulte d’un savant calcul élaboré par des technocrates de l’administration et d’un principe absurde :
“le prix est basé sur le coût marginal des derniers pourcentages d’électricité à produire.”
Ça ne vous dit rien ?
Pour simplifier, utilisons une analogie. Vous vous chauffez au bois et vous avez besoin de 10 stères en hiver. Du châtaignier, du chêne, du hêtre, des résineux, du bouleau, de l’acacia : peu importe, vous vous en moquez, votre chaudière à bois prend tout. Mais il vous faut 10 stères.
Votre fournisseur exclusif de bois va vous compter vos dix stères au prix de la dernière bûche qu’il aura rentrée pour compléter vos dix stères.
C’est cela le coût marginal. Si la dernière bûche est du chêne qualité Notre-Dame plutôt que du résineux malade de la chenille processionnaire, vous payez vos dix stères au prix du chêne Notre-Dame.
L’électricité diffère du bois car elle ne se stocke pas. A chaque instant, les derniers pourcentages demandés sont obtenus grâce à des centrales thermiques fonctionnant majoritairement au gaz.
Le prix du gaz en dollar a été multiplié par 10 sur les marchés internationaux. En euro, c’est pire, vu la baisse de l’euro face au dollar.
Cette situation est le résultat du recours aux énergies intermittentes : quand le vent ne souffle pas ou que c’est la nuit, il faut quand-même de l’électricité. Et comme il n’y a plus assez de nucléaire (et peu d’hydraulique), on brûle du gaz (ou du charbon).
Les producteurs d’énergie intermittente – largement subventionnés – n’ont pas subi d’augmentation de leurs prix de revient. En revanche, ils conservent les subventions et empochent le nouveau prix calculé avec le coût marginal du gaz en revendant leur électricité à l’EDF.
Ce sont eux les super-profiteurs, ces fournisseurs nés du capitalisme de copinage et de l’intérêt clientéliste (glaner les voix des électeurs écologistes en promouvant des énergies intermittentes et non rentables). Ils empochent à la fois nos super-impôts et des super-profits.
La poche de l’ état :c’ est nous !!!
Et la concurrence ? Il faudrait peut-être que l’Etat les aide aussi non ? Après tout le transport feŕroviaire n’est plus un service publique, mais un secteur concurrenciel….heureusement…non ?
Peut-être qu’avec davantage de télétravail, et donc moins de gens dans les transports en commun, on peut réduire leur fréquence de sorte d’avoir autant de gens par râme mais moins de trains qui roulent. Ca ne fera pas tout, mais ça aidera quand même.